Histoire 350b : Révélation pendant le repas du Machia’h…
Cette histoire a été racontée la semaine dernière par le Chalia’h David Tordjman, de retour des fêtes de Pessa’h 5777… Au Farbrenguen (réunion ‘hassidique) du jeudi soir à Paris. Mais laissons plutôt le parole à ce Chalia’h :
« Cette année, nous sommes partis avec mon épouse en Espagne pour un Pessa’h organisé. Une magnifique fête dans une grande joie qui ne cessait d’augmenter jusqu’au point culminant, la Seoudat Machia’h, le repas du Machia’h instauré par le Baal Chem Tov, le dernier jour de Pessa’h.
Nous avons donc investis une des salles disponibles de l’hôtel et j’ai emmené avec moi une magnifique coupe géante, en argent, qu’un ami m’avait offert. Cette coupe a vraiment interpellé le regard des invités et c’est avec plaisir qu’ils ont participé à ce repas pendant lequel on mange principalement des Matsot, et l’on boit quatre coupes de vin, comme pendant le Seder.
J’ai raconté plusieurs histoires du Rabbi Chlita Mele’h HaMachia’h, et quand il se fit tard, quelques dames ont voulu partir, mais à ce moment-là, je ne sais pourquoi, je leur ai dit : « Mesdames ne partez pas, je vais raconter une dernière histoire, la plus belle de toutes et après, il y aura des cadeaux ! ». Et j’ai raconté ceci : « Il y a quelques années, j’étais venu en Israël, et comme à chaque fois, je passe d’abord par Kfar ‘Habad pour demander au Rabbi une bénédiction pour cette mission en Israël. J’ai rencontré alors au 770 du Kfar, un ‘hassid qui m’a proposé des ‘Hitat en microfilm de la dimension d’une carte de visite. Je lui en ai donc commandé 770 pièces. Avant mon retour à Paris, je l’ai rencontré mais il n’en avait pas 770 mais 270. Bon, je les ai pris et je me rendis immédiatement à l’aéroport.
Montés dans l’avion, nous avons commencé par un très bon voyage, mais très vite nous avons sentit un gros mouvement de la carlingue et le commandant de bord s’adressa à nous : « Rassurez-vous, nous avons dû lâcher une grosse quantité de carburant pour alléger l’avion »… Panique à bord !
L’atterrissage fut lui aussi surprenant. Lorsque nous descendîmes vers Tel Aviv, nous distinguâmes soudain des dizaines de véhicules d’urgence. Pompiers, police etc.
Au sol, on nous annonça que nous pouvions aller manger dans un restaurant aux frais de la compagnie, en attendant qu’ils décident comment se passerait la suite des événements. Moi, j’avalais un sandwich en vitesse, je devais absolument me rendre au Beit ‘Habad de l’aéroport pour demander au Rabbi sa précieuse bénédiction pour notre départ.
Sur place, un groupe de français venait d’arriver et l’on me demanda de les aider à mettre les Tefilines. Je fus très occupé par cette activité et vint l’heure de la prière d’Arvit. Alors que je cherchais l’endroit où l’on se lave les mains, je tombais face à face à un écran plasma et là… Le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h en plein Farbrengen se leva et en encourageant la foule des présent par un mouvement du bras, il lança le chant : « Ki Besim’ha Téetsé… Tu partira dans la joie ! », voilà ma bénédiction, il n’y avait plus rien à craindre, nous pouvions partir tranquilles.
Mais tout ne s’arrête pas là. On nous annonça que l’on devait reprendre l’avion… le même avion. Trente personnes refusèrent et restèrent dans l’aéroport. Le reste, monta et je les encourageais moi-même en leur annonçant que nous avions la bénédiction du Rabbi. Dans l’avion, un groupe de jeunes chantait timidement le chant de la Guéoula : « Ye’hi Adoneinou… », je me dirigeais vers eux et relançais le chant d’une voix forte avec des danses et je distribuais à chacun la Tefilat Hadére’h en version française. Les gens me l’arrachaient littéralement des mains. Je me mis à réfléchir et me rendis compte que dans ma valise, dans la soute, il y avait 270 ‘Hitat en microfilm et nous étions exactement le même nombre à bord… Inutile de préciser que le voyage se passa dans la joie et nous sommes arrivés à bon port, Barou’h Hachem. Voilà pour l’histoire, mais ce qui se passa dans la salle de l’hôtel fut tout aussi étonnant, les dames à qui j’avais demandé de rester pour l’histoire se levèrent pour dire : « Mais j’étais dans cet avion » une autre « moi aussi » et les autres aussi étaient dans l’avion. Je leur ai donc par la suite distribué les ‘Hitat qu’il me restait ainsi que des Pins Machia’h une joie incroyable s’installa alors dans la salle… Un repas du Machia’h réellement dans la Guéoula ! (GN)