Loterie lors de la soirée de Youd Teth Kislev à la Yéchiva Tsema’h Tseddek de Nathanya
Grâce à D.ieu nous avons assisté à un grand moment de réunion ‘hassidique joyeuse à la Yéchiva Tsema’h Tseddek du Rav Mena’hem Wolica. Puis nous avons procédé au tirage au sort tant attendue pour le livre le Point sur la Guéoula et la gagnante est Mme Esther Moses de Tsfat. De plus le Rav Wolika lui s’est joint et l’événement et lui a offert le livre du Dvar Mal’hout en français. (LPSG)
Dans le Dvar Mal’hout : «Nous devons donc tous faire connaître les miracles que D.ieu fait pour nous, en ayant conscience que cela est lié avec la Délivrance messianique. En particulier au moment de ‘Hanouka, dans lesquels il convient d’organiser chaque jour des réunions ‘hassidique, « Farbrenguen », dans lesquels on dira des paroles de Torah, dans les domaines du Talmud et de la ‘Hassidout, et surtout de « Pirsoumei Nissa ». Dans le cadre des Mivtsaïm (campagne des Mitsvot) que nous faisions à l’hôpital Ziv de Tsfat. Il nous est arrivé une histoire qui m’a donné à réfléchir et qui me laisse perplexe jusqu’à ce jour…
Notre Chli’hout à Tsfat était devenue notre préoccupation principale. Nous nous occupions de la grande synagogue et du Collel de Djerba du Rav Raphaël et son fils Rav David Cohen. Ce qui représentait tous les matins un peu du Dvar Mal’hout sur la Paracha. Les fêtes et les jours d’anniversaire des Rebbeim, les jours de réunions ‘hassidiques, les célèbres Farbrenguen (Youd Chevat, Youd Teth Kislev, Youd Alef Nissan etc.). Mais se rajoutait à cela les cours de Tanya (Chabbat, lors de la Seouda Chlichite) avec une quinzaine de jeunes de l’âge pré-Bar-Mitsva et post-Bar-Mitsva. Il y avait vraiment une très bonne ambiance, au point où j’ai habitué un très bon ami, lui aussi ‘hassid ‘Habad à prendre le relais car nous devions déménager et quitter Tsfat.
Cependant, quelque mois avant notre départ, un jeune élève de notre groupe, décida de m’accompagner le vendredi après-midi aux Mivtsaïm pour faire la Mitsva de distribuer les bougies du Chabbat et mettre aux hommes qui ne l’avait pas encore fait, les Téfilines… Ce jeune s’appelle Raziel. De plus il était très touché par les histoires que nous racontions sur les Mivtsaïm et les miracles que le Rabbi Chlita Roi HaMachia’h fait pour nous. C’est la raison pour laquelle il avait décidé de m’accompagner. Raziel a, en effet, assisté à de nombreux miracles pendant ces Mivtsaïm.
Mais le dernier jour que nous avons passé à l’hôpital Ziv pour les Mivtsaïm, il s’est passé un fait qui m’a laissé perplexe…
Nous venions de terminer tous les étages et même le rez-de-chaussée qui correspond aux urgences. Et nous étions sur le point de rentrer chez nous et, enfin, de nous consacrer aux préparatifs du Chabbat. Or un hassid ‘Habad que je connais du Collel de Kyriat ‘Habad, vint nous trouver et nous demanda de venir mettre les Tefilines à son fils qui était aux urgences. Immédiatement, nous nous rendîmes au chevet du jeune ‘hassid et nous l’avons aidé à poser les Téfilines… Ce fut un moment d’émotion car le jeune n’avait pas pu mettre ses Téfilines car il avait été transporté à l’hôpital pour un mal inconnu.
Notre Mitsva enfin accomplie, nous avons pris le chemin du retour.
Et sur le chemin je dis à Raziel : « Tu est content ? On a fait aujourd’hui vraiment quelque chose d’exceptionnel – Ah oui ? Quoi ? Me demanda-t-il – On a aidé un ‘hassid ‘Habad à poser les Téfilines. C’est magnifique ! C’est alors que Raziel me répond : « Un ‘Habad ? Mais ce n’est pas un ‘Habad, il n’a pas de Kippa Ye’hi ni de Diglone (Pin’s Machia’h) ».
Et j’ai, alors, commencé à réfléchir : «Qu’est ce que pense de nous la jeune génération ? Que si on a pas de Kippa Ye’hi, ni de Diglone, on est pas considéré comme un ‘hassid ‘Habad»… Les amis, il est temps de nous réveiller et de profiter de ces instants de dévoilement de la Délivrance actuelle, il est temps de sortir de notre exil interne et de dévoiler notre délivrance personnelle pour nous connecter à la Délivrance et le Beit HaMikdach, descendra immédiatement du ciel… (GB)
La nouveauté des jours de fêtes de ‘Hanouka par rapport aux autres jours de fêtes, est que lors des autres fêtes (et de même pour les Chabbatot), il y a une obligation de consommer un repas dont la majeur partie est constituée de pain et d’eau, mais aussi de viande et de vin. Ce qui n’est pas le cas de ‘Hanouka : « la majorité des repas que l’on y consomme sont des repas facultatifs car les Sages n’ont pas statué de festin de réjouissance », mais « ils en ont fait des jours de fêtes de louanges et de reconnaissance ». Et l’essentiel de ces jours de fêtes sont l’allumages des bougies qu’ils ont fixé à propos du miracle de l’huile.
Nous devons tout d’abord comprendre le sens spirituel des objets matériels par lesquels ont été célébrés les jours de fêtes, le pain, l’eau et le vin (pour les repas des jours de fêtes) et l’huile de l’allumage des bougies de ‘Hanouka. Il est dit dans Likoutei Torah sur le « Cantique des cantiques », que le pain, l’eau, le vin et l’huile font référence à différents niveaux de la Torah : le pain et l’eau sont la Torah révélée, le vin est la Kabbale, « le secret », le côté caché de la Torah et l’huile fait allusion aux « secrets des secrets » de la Torah. Or, l’huile ne peut se boire seule, mais uniquement lorsqu’elle est mélangée avec d’autres aliments, de plus elle surnage au-dessus de tous ces aliments, elle fait donc allusion au « luminaire de la Torah », l’intériorité de la Torah.
Et le dévoilement de l’huile, « les secret des secrets » de la Torah, lors du miracle de ‘Hanouka, s’opère lors de Youd Teth Kislev, le 19 Kislev, car à compter de ce jour a eu lieu l’essentiel de la «diffusion des sources du Baal Chem Tov, l’enseignement de la ‘Hassidout, l’huile de la Torah, vers l’extérieur».
Tout ceci est relié avec la Parachat Mikets, car le nom de la Parachat : « Mikets » est relié avec « Kets HaYamim, la fin des jours », la fin de l’exil et « Kets HaYemin, la fin de la droite », c’est-à-dire le début de la Délivrance, le mot « Mikets » peut aussi signifier « au commencement ».
Et l’on doit dire que ces deux notions « Kets HaYamim » et « Kets HaYemin », la fin de la Galout et le début de la Guéoula, sont tous deux reliés avec le dévoilement du Chemen, de l’huile de la Torah dans notre génération, car on y trouve la domination de l’obscurité, d’une part, et le rapprochement de l’arrivée du Machia’h, car l’augmentation de l’obscurité est une preuve de la fin de l’exil (Kets HaYamim) et la proximité de la venue du Machia’h, est reliée au début de la Guéoula, de la Délivrance (Kets HaYemin). De plus, puisque notre génération est la dernière de l’exil, la fin de l’exil, et la première de la Délivrance, le début de la Délivrance, nous nous trouvons dans des jours choisis pour appartenir à la Délivrance. Que ce soit du côté de la Paracha Mikets (Kets HaYamim et Kets HaYemin) que du côté des jours de ‘Hanouka qui ont été fixés suite au miracle de l’huile, qui appartient au verset « Je l’ai oint de Mon huile d’onction » et plus précisément en ce Chabbat de ‘Hanouka, car le Chabbat est lié avec la Guéoula (le monde futur qui est entièrement Chabbat), comme fixé en cette année, après la cinquième bougie, jour de la seconde délivrance de l’Admour Hazaken, et en ce jour de Roch ‘Hodech qui désigne le renouvellement d’Israël, « qui vont se renouveler comme la lune », lors de la Délivrance véritable et complète. Et dans les sujets qui rapprochent la Délivrance dans la réalité de manière dévoilée… Nous devons nous renforcer dans la foi, le désir et l’attente de la venue du Machia’h au point que ce soit visible sur nous, car tant que le Machia’h ne s’est pas dévoilé de manière concrète, on ressente que le manque s’est introduit dans notre vie… De plus, et c’est le principal, il nous faut rajouter dans l’étude, la diffusion de l’intériorité de la Torah, l’huile de la Torah, d’organiser des réunions ‘hassidiques joyeuses et donner l’argent de ‘Hanouka.
Et que soit Sa Volonté, avant même que l’on rajoute dans tous les sujets de ‘Hanouka, que le Saint béni soit-Il nous donne concrètement notre « Argent de ‘Hanouka » (pas seulement comme un cadeau, mais bien comme le règlement d’une dette) car « Israël est un jeune et Je l’aime » en amenant ce qui nous est le plus urgent et le plus indispensable, la Délivrance véritable et parfaite par l’intermédiaire du Roi Machia’h et grâce à lui « ‘Hanouka (l’inauguration) » l’inauguration du troisième Temple qui descendra déjà construit du ciel et le jeûne du 10 Tevet sera transformé en jour de fête et en joie comme il est dit : « Ainsi parle l’Eternel, D.ieu des Armées… le dixième jeûne sera pour la maison de Yehouda, un jour d’allégresse, de joie, transformé en jours de fêtes ».
Dans la Paracha de la semaine, nous assistons à des événements qui rappellent l’actualité ‘hassidique… Yossef est le héros de notre période, dans le ‘Houmach. Il est décrit (par Rachi) comme un jeune génie qui étudie brillamment avec Yaacov son père. C’est pour cela qu’il l’admire tellement jusqu’à lui dédier un vêtement de toute beauté. Mais c’est, en même temps ce qui va éveiller la jalousie de ses frères… Jusqu’à la condamnation à mort de Yossef par ceux-ci, puis son emprisonnement par le ministre du Pharaon et finalement ses tribulations jusqu’à la grande victoire : l’élévation au rang de vice-roi d’Egypte.
Dans l’actualité ‘hassidique nous venons de vivre la fête de Youd Teth Kislev. Et ces jours-là sont commémorés et se repassent en chaque génération… Une âme nouvelle (qui ne vient pas de Adam Harichone) descend dans ce monde et il est attendu par son entourage plus que tout. Lors de sa naissance, on le nomme Shnéor Zalman au nom de son grand-père paternel. Il devient très vite un érudit d’une envergure inégalée dans l’histoire. Il fait la fierté de tous. Mais ses frères Juifs, les opposants ne supportent plus son nom car il a déjà écrit le Choul’hane Arou’h et il s’apprête à donner le jour à un livre qui deviendra très vite la Torah écrite de la ‘Hassidout, le Tanya…
Alors, ces opposants, des érudits pourtant, le dénoncent aux autorités et il se retrouve en prison. Il y reste 53 jours. Mais Rabbi Chnéor Zalman en ressort grandi et son livre, le Tanya va rencontrer un succès sans limites. Par la suite, le Rabbi va travailler avec le Tsar pour vaincre Napoléon et il y réussit. Il sera alors élevé au rang de citoyen d’honneur pour les générations…
Mais plus que cela encore. Après les persécutions, pogroms et la Shoa, le Peuple Juif n’avait même plus la force de faire la Torah et les Mitsvot, pas même la fête de ‘Hanouka…
Alors, le récipiendaire du livre du Tanya (le Rabbi actuel) s’est mis en l’action et a recommencé tout le travail depuis le début et a fait imprimer le Tanya dans le monde entier. Il a œuvré pour sa diffusion nuits et jours. Et ce pendant 50 années. C’est donc grâce au Rabbi Chlita de Loubavitch Roi Machia’h, qu’aujourd’hui, nous célébrons la fête de ‘Hanouka . Alors une bonne fête de ‘Hanouka à tous, ‘Hanouka, fête de la libération, symbole de la Guéoula.