J’appréciais particulièrement l’ambiance du Chabbat et des réunions ‘hassidiques. Chaque semaine j’y participais. L’étape suivante fut que je m’achetais une paire de Téfilines. Quelques mois passèrent et je commençais à pratiquer toutes les Mitsvot. J’avais déjà décidé d’aller en Erets Israël et d’y étudier en Yéchiva.
Je cherchais et j’allais d’une Yéchiva à l’autre jusqu’à ce que je trouve mon bonheur à Jérusalem dans la Yéchiva Or Samea’h. A cette époque, j’étais divisé… D’un côté, j’aimais mon étude à Or Samea’h mais d’un autre côté je me languissais de l’étude de la ‘Hassidout et de l’ambiance ‘hassidique. Je me souvenais d’une certaine réunion ‘hassidique dans laquelle on évoquait le fait que le Rabbi Rachab avait choisi les Nechamot (les âmes) qui étudieraient à Tom’hei Temimim (à la Yéchiva Loubavitch) et mon âme s’est vouée à être l’une de ces Nechamot…
Ainsi, après trois ans d’étude, j’ai réalisé ce que je m’étais promis et je me suis inscrit à la Yéchiva Tom’hei Temimim de Kfar ‘Habad (mon projet suivant serait d’étudier au 770). Après mon mariage, nous nous sommes rendus, mon épouse et moi, sur le Campus de l’Université de Stony Brook à New-York, dans le même but d’ouvrir la table de Chabbat aux étudiants et, en fin de compte, être un émissaire du Rabbi Chlita Roi Machia’h.
Pourtant, lorsque je me rapprochais du mouvement ‘Habad, venais de naître le conflit autour de l’identité du Machia’h : publier ou pas !? Et ce conflit a provoqué chez moi une sorte d’éloignement. Néanmoins, cette question a éveillé chez moi l’idée que ce sujet devait être étudié en profondeur dans les discours et les allocutions des années 5751-52 (1991-92), le Dvar Mal’hout. Ainsi, dès que je suis venu étudier au 770, c’est là que je me suis dis, qu’il était temps de se pencher sur le sujet. Je me suis donc organisé un compagnon d’étude sur ces Si’hot (allocutions) spécifiques.
J’étudiai chaque Si’ha profondément, avec les références, j’investissais des heures et des jours sur chaque discours. En conclusion de cette recherche, cette enquête, se révélait le fait que le Rabbi n’est pas en train de nous promettre juste la proximité de la Délivrance, mais nous en donne les clés. Il nous explique comment amener le Machia’h dans la réalité.
Comme j’étudiais ces Si’hot selon l’ordre, l’une après l’autre, je me suis rendu compte d’une chose, c’est que ces allocutions, ces discours forment, en fait, un seul volet. Que dans chaque chapitre, le Rabbi nous dévoile une nouvelle dimension sur la Délivrance. J’ai enquêté et essayé de découvrir le fil conducteur qui en fait un seul sujet. Je voulais comprendre, en fait, quel est ce travail qui conduit à la révélation du Machia’h.
J’ai commencé à rassembler les Si’hot qui traitent d’un sujet commun, au lieu de me concentrer sur le thème de la Paracha. Et peu à peu, le brouillard s’est estompé. Au centre de ce tableau panoramique et « Guéoulatique » s’éleva, tout seul le cœur du Dvar Mal’hout… Parachat Pin’has. Si l’on étudie cette allocution dans toutes ses dimensions, et en intégrant son message, on comprend à un niveau tout à fait différent les points des Si’hot de 1991-92. On déduit que le Rabbi ne parle pas d’une délivrance future, mais bien d’une délivrance accessible, ici et maintenant…
Dans ce discours, le Rabbi explique comment l’homme peut se mettre en phase avec ce « mode Guéoula » de l’instant présent : chaque action, pensée ou parole qu’il a, à ce moment-là, soit accomplie avec la plus grande plénitude, avec le plus grand soin. Telle qu’elle est, car elle est un but en soi. Le Rabbi appelle cela, être « Pnimi (intérieur) », c’est à dire, être profondément et totalement investi dans ce que l’on fait.
Dans les conférences que je donne sur ce sujet, j’aime citer la note de bas de page 42 dans ce discours. Où celle-ci évoque l’allocution du 20 Chevat 5730-1970.
La Hitvaadout (réunion ‘hassidique) du 20 Chevat 5730-1970 fut un grand moment. En général la « Hitvaadout » est reliée à un moment privilégié, comme une fête. Mais cette Hitvaadout fut consacrée au retour chez eux des présents, les ‘hassidim, et émissaires qui étaient venus participer à la conclusion de l’écriture du Sefer Torah dédié à l’accueil du Roi Machia’h…
Le Grand Youd Chevat
L’un des sommets au sujet de la Délivrance fut joué à la date du 10 Chevat 5730-1970. Le Rabbi avait alors élevé l’espérance et l’émotion à des hauteurs encore insoupçonnées. La chose s’est produite dès que le Rabbi est arrivé et a demandé de terminer le Sefer Torah dédié à l’accueil du Machia’h . Ce Sefer Torah fut commencé à l’initiative du Rabbi précédent le Rabbi Rayats qui, en plein seconde guerre mondiale, en 5702-1942, alors que le sang Juif était versé comme de l’eau et des millions de Juifs étaient assassinés en Kiddouch Hachem.
Il s’était passé, alors, 28 ans (Ye’hi), et ce Sefer Torah allait être conclu après vingt années de règne du Rabbi. Et dès le mois de Tévet 5730-1970 la rumeur annonçait de grands événements. A la veille de Roch ‘Hodech Chevat, le Rabbi rentra du tombeau de son beau-père, le Rabbi Rayats et a demandé à parler à certains vieux ‘hassidim. Parmi eux se trouvait le Rav Simpson qui était un membre du comité pour l’écriture de ce Sefer Torah et le Rabbi leur a dit que… L’Admour, le Rabbi Rayats veut que nous terminions l’écriture de ce Sefer Torah. Il n’en fallait pas plus que cela…
Chabbat 3 Chevat 5730-1970 : Le Rabbi prend la parole et annonce : « Où se trouve plus grand trésor (voir discours Bati Legani-ndt) que celui qu’attendent toutes les générations ; l’arrivée du Machia’h, notre dû, ce trésor, est désormais disponible. Et nous nous trouvons en plein milieu de cette journée. Le soleil brille et il y a de la lumière. Pourtant ils ne voient rien. Pourquoi ? Comme on le dit ici, les gens sont « busy », ils sont occupés à autre chose. Ces jours-ci, va avoir lieu la conclusion de l’écriture du Sefer et l’on pourra participer aux dernières lignes de ce Sefer Torah. Et même si l’on ne pourra dire quelle lettre sera son lot, parce que maintenant, il ne reste que quelques lignes, néanmoins, chacun pourra s’inscrire, et que les anges distribuent ces lettres à chacun… ».
Les ‘hassidim voyaient déjà ce qui allait se passer. Pas moins que la Délivrance ultime. Tous les signes, tous les événements, toutes les émotions se connectaient comme un puzzle, le Machia’h est en train de se présenter… Des centaines de ‘hassidim et d’émissaires du monde entier on commencé à déferler au 770.
Jeudi 8 Chevat : Le secrétariat annonce que la conclusion du Sefer Torah aura lieu demain, vendredi à la veille du 10 Chevat à 13h30 (après ‘Hatsot Hayom) en présence du Rabbi. La tension et l’émotion atteignaient de nouveaux sommets. Les ‘hassidim ont commencé à danser de toutes leurs forces, toute la nuit. Ils étaient certains que c’était la dernière nuit de l’exil. Le 770 était plein comme pendant les fêtes de Tichri. Personne n’osait parler. Chacun savait que demain, dans l’après-midi, la chose aurait lieu…
Vendredi 9 Chevat : Tous laissèrent en plan les préparatifs du Chabbat et se dirigèrent vers le 770 déjà bondé. Soudain, le Rav Eliahou Yakhil Simpson, fait son entrée portant dans ses bras le Sefer Torah. A sa suite le Rabbi qui porte un carton fermé. Personne ne sait ce qu’il contient. Et voici comment « Bitaon ‘Habad » le journal de l’époque décrit cet événement : « Le Rabbi Chlita commence à parler à la veille du Chabbat Kodech, Et la voix du Rabbi est chargée d’émotion contenue, comme une marmite bouillante et fermée de son seul couvercle, et il invite tous les enfants d’Israël à assister à cette conclusion. Après la lecture d’un chapitre de Tehilim, le Rabbi demande à ce que l’on chante les mélodies des sept Princes ‘Habad selon leur générations. L’œil de l’homme ne voit pas, et l’oreille humaine ne peut capter ce qu’il se passe dans le monde des âmes. Pourtant quelque part, dans les profondeurs ressent l’intuition ‘hassidique et les pères de la ‘Hassidout selon leur génération rentrent en contact avec nous ici-bas. De nouveau, se hausse le Rabbi et se relève de toute sa hauteur, entouré de tous les anciens ‘hassidim qui montre une symbiose ornée de barbes blanches. « Aux yeux de tout Israël », se déplient les pans du Sefer Torah grand ouvert. Le bruissement du parchemin est le seul son que l’on entend et puis, celui de la plume qui écrit, lettre après lettre, petit à petit, par le Sofer âgé. Le Rabbi ne lâche pas, même pour cligner des yeux, les lettres saintes. Autour, jeunes et vieux, petits et grands retiennent leur souffle dans la tension de crainte et de respect ».
Pendant ces minutes de conclusion tous étaient certains que Machia’h se dévoilerait d’un instant à l’autre. Personne ne doutait de l’identité du Machia’h. La tension nerveuse était à son comble on pouvait couper au couteau le suspens du « Quand cela va t-il arriver ? ». Après la fin de l’écriture des dernières lignes et lorsqu’on enroula le parchemin du Sefer Torah, le Rabbi a enfin ouvert le carton fermé qu’il avait apporté avec lui. Personne, ici, ne savait ce qu’il contenait. « Lorsque le Rabbi ouvrit le carton et en sortit une couronne tous étaient sûrs, moi et d’autres qui ont assistés et vu tout cela, que le Rabbi allait, lui-même porter cette couronne sur la tête et se dévoiler en tant que Roi Machia’h » a raconté l’un des jeunes étudiants qui a décrit l’émotion et le sentiment des présents ».
Mardi 20 Chevat 5730-1970
Lors de la Hitvaadout du départ, les présents pensaient déjà à rentrer chez eux et l’heure avançait, le Rabbi a raconté une histoire : « Un jour je suis rentré chez le Baal HaHilloula (le Rabbi précédent dont le 10 Chevat était le jour de sa Hilloula-ndt), mon beau-père l’Admour, alors qu’il résidait à Leningrad et ce soir-là, il devait se rendre à Moscou. Il s’agissait de la période des poursuites et des décrets etc. Donc, à ce moment-là, mon beau-père l’Admour devait se rendre d’un endroit à l’autre et les agents (du KGB) étaient nombreux sur ses traces. Car ils savaient que dès qu’il se rendait quelque part, de son bureau, il travaillait à la diffusion des sources de la ‘Hassidout et du Judaïsme. Et son départ était, à plus forte raison, une étape de plus reliée à la diffusion du Judaïsme…
Lorsque je suis entré chez lui, il n’y avait, alors, personne dans son bureau juste, mon beau-père, l’Admour qui était une demi-heure, ou même, un quart d’heure avant de quitter son appartement du 22, rue Ma’havié. Il devait se rendre à la gare où il y avait le train à destination de Moscou.
J’ai vu, alors, que mon beau-père, l’Admour, était confortablement installé, totalement détendu et serein, comme lors d’un jour normal. Il était impossible de distinguer sur lui, aucun souci. Il vaquait à ses occupations habituelles. Or, cela demandait, tout de même, une certaine concentration et un intérêt particulier.
Il est un vrai que le cerveau domine le cœur… Mais, tout de même, à ce point ?! Et donc je ne pu me contenir et je lui ai demandé : « à ce point ?! ». C’est alors que mon beau-père, l’Admour me raconta qu’il avait entendu (apparemment de son père le Rabbi Rachab) au nom du Rabbi Maharach, son grand-père, qu’il existe un concept qui s’appelle « la réussite dans le temps ». C’est à dire qu’on ne peut rajouter techniquement des heures dans la longueur d’une journée ou dans la longueur d’une nuit. Pourtant dans un labs de temps bien précis, il peut y avoir une réussite sans aucune commune mesure, et exploiter au maximum de son potentiel ces quelques minutes. Et ceci, lorsque l’homme le décide, lui-même. Que quand il se donne à une certaine occupation, tous les autres sujets, ce qu’il a fait avant ou ce qu’il fera après (si cela ne touche pas ce qu’il fait maintenant), les autres sujets sont comme s’il n’existaient pas du tout. Et même s’il s’agit d’un tout petit moment, comme pendant ce temps, il n’est pas préoccupé par quoi que ce soit, ni par le passé et ni par le futur, il peut, alors, exploiter ce moment pleinement. Et c’est ce qui s’appelle la réussite dans le temps.
A l’image du Rachba
Il donna un exemple (au nom du Rabbi Maharach aussi, il me semble) ; le comportement du Rachba. Il donnait trois cours par jour sur l’étude de la Torah. Ensuite, il répondait à de nombreuses questions. Et en plus de cela, il était médecin et devait soigner des patients. Et chaque jour, il faisait une promenade… Il est clair tout cela venait en plus des prières quotidiennes, de son étude personnelle, comme chacun en a le devoir. Pourtant ce n’est pas cela qui fit la grandeur du Rachba. Rendez-vous compte : pour donner un cours devant des élèves en général et à plus forte raison devant des élèves qui sont d’un tel niveau qu’ils peuvent être les élèves du Rachba. Et pas uniquement un cours, mais bien trois cours par jour qui demandent une attention et un don de soi particulier. De même en ce qui concerne les soins des patients et tous les occupations du Rachba y compris ses promenades, que, pour en profiter pleinement, on doit être complètement dégagé de tout souci et tracas. Et si tel était le cas, comment le Rachba pouvait-il assumer un tel emploi du temps ? La raison en est que le Rachba, alors qu’il donnait son cours, le reste de son emploi du temps n’existait pas pour lui. Même dans sa promenade, rien d’autre, pour lui, n’existait à ce moment-là, même pas les cours…
C’est comme cela que se comportait mon beau-père, l’Admour. Il était dans son bureau et il s’occupait de choses importantes qui demandaient toute son attention. Alors que dans quelques minutes, il devrait voyager et risquer sa vie, mais ce futur-là, n’existait aucunement pour lui, à ce moment-là.
Or, ce n’est pas un concept très facile à mettre en pratique. Et la réalité veut que des Juifs qui savent que dans une heure et demi, il vont voyager et prendre l’avion, il devront faire leurs bagages, prendre congé de leurs amis et de plus, prier Maariv. Il est très difficile de leur demander toute leur attention comme si l’avion d’El-Al n’avait pas encore été créé. Mais si on veut, on peut y méditer et se concentrer pleinement et être tout à fait serein. Comme c’est expliqué dans le Chaar Hayi’houd Vehaémouna ; le Saint béni soit-il va recréer l’avion du néant dès qu’ils auront besoin de rentrer chez eux en Terre Sainte. C’est le point de cette méditation que je voulais évoquer.
Pourtant comme tous le croient sans douter, il est difficile de réaliser que l’avion n’existe pas, l’aéroport Kennedy non plus et le billet d’avion n’existe pas non plus. La seule réalité existante est que l’on se trouve ensemble dans les quatre coudées du Rabbi ! »
Vivre chaque minute
Cette allocution avec l’histoire extraordinaire qu’elle contient, est un point du thème « Vivre chaque minute ». L’emploi du temps n’est qu’un plus qui vient grâce à cela. Du pouvoir que l’on a de se concentrer à cent pourcent sur l’endroit et le temps présent. Ne pas se laisser envahir par des pensées qui vont nous conduire dans d’autres directions. Cette qualité ne laisse pas place aux tracas ou à la dispersion de soi ou la pensée vers d’autres sujets. Car ces autres sujets n’existent pas encore. Ils seront créés, du néant à l’existant, quand viendra leur moment d’être créés… Lorsque j’ai appris cela, j’ai compris d’un seul coup ce que c’est qu’un « Pnimi » cela veut dire se concentrer sur l’instant présent et sur l’endroit où je me trouve et c’est cela l’essence de la Délivrance, de la Guéoula.
Lorsqu’on apprend la ‘Hassidout, on comprend que la Délivrance ne veut pas seulement dire que pousseront des habits et des petits pains sur les arbres, qu’il n’y aura plus de maladie, que l’on sera éternellement jeune, c’est sûr. Mais le Machia’h nous apportera surtout un grand dévoilement divin. Celui que D.ieu recrée l’univers à chaque instant de nouveau. Or cette compréhension vient du fait que la création est une réalité continue du néant à l’existant. Et tout vient de l’essence divine car Lui seul peut créer du néant à l’existant… Et c’est cela le dévoilement divin !
Et si cette conscience imprègne notre vie jusqu’à ce que notre métabolisme soit impliqué complètement, investi dans le fait que D.ieu crée maintenant le monde juste pour nous et que le reste n’existe pas, car il n’est pas encore créé. C’est véritablement entrer dans un monde délivré…
J’ai partagé toutes ces idées avec les étudiants. Et ce qui les a saisi le plus, est que le Rabbi assure que celui qui adopte la puissance du « Pnimi », de son être profond, se dégage immédiatement de tout souci. Car la majorité des tracas, vient du futur. Celui qui investit sur le présent n’a aucun souci.
Quand l’homme vit avec cette conscience, que D.ieu crée tout du néant à l’existant. Tout est bon car tout vient de Lui. Il ouvre les yeux et devient totalement positif. Il peut voir que le monde et tous les événements suivent le processus de la Délivrance. Il n’est aucun besoin de le convaincre de la réalité du Machia’h et de la Délivrance. Car ce qui se passe c’est que tout s’arrange et tout vient à point… (Extrait de Kovetz Sippourim du Rav Reuven Ashkénazi, traduit par l’équipe du Point sur la Guéoula)
En effet le Chabbat, se dévoile le plaisir divin et de plus, il déborde sur les âmes des Enfants d’Israël. Or l’action du Roi possède une signification totalement différente. Il s’agit en fait du dévoilement des actions et des réalisations depuis trente années après cette allocution. Il y a eu tout d’abord l’histoire extraordinaire du décret rabbinique sur le Rabbi-Machia’h (qui est rapportée dans le livre « le Point sur la Guéoula ») des réunions ‘hassidiques en masse, qui ont entraîné des bonnes décisions par millions. Des études sans nombre sur les sujets de Machia’h et Guéoula. Des fantastiques rassemblement à l’échelle nationale dont je ne citerai qu’un exemple…
Il s’agit d’un rassemblement qui a pris naissance dans un Farbrenguen (une réunion ‘hassidique) où une bande d’amis dans le Beit ‘Habad de Bat Yam avec le Rav Zimroni Tsik à l’occasion du 28 Nissan 5776-2016. Or, le Rav Zimroni avait annoncé aux présents qu’ils allait organiser « Machia’h BaKikar ». A l’époque il n’était guerre sûr de lui et pourtant il y eu près de 40000 personnes. En 5778, il organisa un second événement du même type et il y eu près de 55000 personnes. Et ainsi de suite dans le monde entier pendant trente ans avec des milliers de Beit ‘Habad qui ont éclos et sont disséminés sur la planète. De plus, on répand dans le monde les Sept Mitsvot Bnei Noah, on transforme et on prépare le terrain pour l’humanité entière et ils serviront Hachem tous ensemble…
Si aujourd’hui on relisait cette allocution avec les lunettes de la Guéoula, on verrait dedans cette fantastique impulsion vers la Délivrance et le résultat est digne d’une joie indescriptible, du plaisir le plus haut et maintenant… on est là, aux portes du troisième Temple.
(Gabriel ‘Haïm et Menou’ha Ra’hel Beckouche)
L’équipe du Point sur la Guéoula vous présente son nouveau livre
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Tout d’abord nous devons comprendre ce qu’est la rétraction de la lumière divine afin de créer le monde. C’est une phase incontournable pour faire, a partir d’un minuscule faisceau de lumière, différentes phases pour créer le monde.
Un peu comme un artiste peintre qui va de son idée, passer au croquis, puis aux ombres et lumières, et enfin mettre de la couleur dans son tableau qui sera volumineux et magnifique…
Dans le discours de Bati LeGani (Je suis venu dans mon jardin), le Rabbi, lui-même nous explique pourquoi D.ieu a créé le monde. Pour habiter avec nous dans ce monde. Il nous dit que en tant que Roi Machia’h et donc ambassadeur de D.ieu sur terre, il est ici et va nous commenter sa propre arrivée… Il commence son rôle en annonçant : « Je suis venu… ». Puis il va nous expliquer en tant que maître comment nous allons devenir comme lui ou plutôt comme Lui.
Une histoire. Il était une fois, un très grand sage qui n’avait qu’un seul élève. Cet élève était, en fait, le fils d’un monarque et ce roi voulait en faire son successeur car c’était le prince, l’héritier du trône. Ce professeur exceptionnel devait lui enseigner toutes les sciences, toutes les sagesses et tous les arts du monde…
Un jour, il s’était mis en tête de lui enseigner la physique quantique. Il a alors dû prendre congé de son élève pour trouver un langage adapté. Car c’est une science qui en regroupe plusieurs et fera découvrir à son élève, le monde dans l’infiniment petit et en même temps dans l’infiniment grand…
Le prince n’avait pas compris pourquoi le maître s’absentait autant de temps. Le prince était inconsolable d’un côté, mais en même temps il était bouillonnant car il savait profondément que le maître préparait quelque chose d’énorme, de grandiose. Et en effet, quelques semaines plus tard. Le maître revint mais cette fois-ci, la lumière débordait de ses yeux car il avait désormais organisé son savoir. La joie du prince fut incommensurable…
L’élève en fait, ce prince, c’est nous. La science extraordinaire, c’est la Nouvelle Torah du qui sortira de Moi, le professeur, c’est D.ieu. Et les ténèbres qui recouvrent la terre, c’est la rétraction de lumière, comme une salle de cinéma, plongée dans le noir et le faisceau de lumière est celui qui va nous montrer le film de la vie, en vrai… Ici et maintenant.
(Gabriel ‘Haïm et Menou’ha Ra’hel Beckouche)
Il s’agit de Rav Arié Amit, ‘hassid ‘Habad officier dans Tsahal et originaire de Bat Yam qui nous a décrit comment il a imprimé le Tanya dans la bande de Gaza ces derniers mois et ces derniers jours à la base de Paga à Gaza, mais écoutons-le plutôt…
On entre à Gaza
« Le Baal Chem Tov a démontré la puissance de la Divine providence, comment D.ieu intervient au jour le jour dans nos vies. Mais dans notre génération apparemment, Il a décidé de transmettre ce pouvoir fantastique au Rabbi et ce soir, je vais vous le démontrer dans le récit suivant… Grâce à D.ieu j’ai mérité d’être gradé dans l’armée et de diriger des soldats. Notre travail a été dès le début de la guerre de Gaza, de faire exploser des bâtiments. Nous installions des charges explosives et on détruisait les bâtiments les uns après les autres. Lorsque la décision a été prise d’entrer à Gaza, la première unité qui est rentrée est l’unité « Guiveati ». Notre rôle consistait à fournir tous leurs besoins à cette unité combattante.
On entre à Rafia’h
Dès que nous sommes entrés à Rafia’h, un ami m’a dit, on voudrait imprimer le livre du Tanya à Rafia’h. Je lui ai répondu « écoute on a des camions énormes qui font entrer des hommes et du matériel à Rafia’h, on peut s’en servir pour y introduire une imprimante et imprimer le Tanya ». Aussitôt dit, aussitôt fait et nous avons, dans la journée, acheté un générateur électrique et une imprimante la plus moderne qui soit et la plus performante pour imprimer en double face et on a commencé à imprimer le Tanya… Il faut savoir que dès que nous avons terminer d’imprimer le livre du Tanya, quatre otages ont été libérés…
Le Kit High-Tech
Pendant les combats, je me disais que le Rabbi demande de ne pas faire entrer de soldats mais plutôt d’utiliser les nouvelles technologies. Des véhicules téléguidés, des robots etc. Et sans cesse je partageais cette idée et je posais la question aux soldats qui m’entouraient : « Vous auriez une idée pour éviter de faire entrer en zone dangereuse, non pas des hommes, mais plutôt utiliser le high-tech pour combattre l’ennemi ? »… L’un des soldats m’a dit : « écoute, notre unité est spécialisée dans le high-tech et nous développons un Kit que l’on peut placer sur n’importe quel véhicule et le transformer en véhicule téléguidé. Par exemple on peut, lors d’une opération à Gaza ou au liban, connecter ce Kit à un «Hammer» et le lancer à toute vitesse, sans utiliser d’hommes… ».
Réponses Prophétiques
J’ai immédiatement écris au Rabbi à ce sujet pour lui demander conseil et bénédiction, la réponse portait sur le fait d’envoyer un chercheur de sponsors aux États-Unis, de continuer à imprimer le Tanya et développer ce Kit et cette technologie… Et le Rabbi a poursuivit en disant « être chercheur de sponsor aux États-Unis est très difficile, mais si vous suivez la Divine Providence, alors vous verrez que tout ira bien… ».
La Divine Providence
J’ai dit à ce soldat, que l’on allait partir aux USA et que nous avons la bénédiction du Rabbi Chlita Roi Machia’h et de placer notre confiance en D.ieu… Avant de partir j’ai demandé conseil au Rav ‘Haïm Tsik et il m’a dit : « Allez directement chez le Rabbi au 770 et passez-y le Chabbat. Lorsqu’il y aura le Farbrenguen (la réunion ‘hassidique), vous recevrez une bouteille de Vodka du Rabbi Chlita et vous annoncez votre projet devant tout le monde »…
Le jeune homme qui m’accompagnait n’était pas spécialement religieux, mais il a foi dans la puissance du Rabbi. Je lui ai dit : « C’est toi qui va monter sur l’estrade au Farbrenguen et qui va annoncer le projet et tu vas recevoir la bouteille de Machké, ok ? » il était d’accord.
Suspens
Mais juste au moment de passer à l’action, il a vu le monde autour et il a prit peur. En effet, il faut comprendre, ce n’est pas quelqu’un qui a grandit dans une famille ‘Habad… Mais au dernier moment, il a reprit courage, et il est monté sur l’estrade. Il a prit la bouteille de Vodka et a annoncé le projet, devant tout le monde, qui est «de sauver la vie à de nombreux soldats…».
Puis nous sommes rentrés chez notre hôte, qui est un ‘hassid, mais pas spécialement méchi’histe. Il a dit à mon ami : « Viens avec moi, demain au Ohel demander une bénédiction… ». Il m’a demandé mon avis et je lui dit « Tu es libre, tu fais ce que tu veux ».
Le Rabbi Chlita m’a vu…
Le lendemain, Dimanche matin, nous sommes tout d’abord allés prier au 770, puis le soldat s’est installé à la table et a écrit une lettre au Rabbi et la réponse fut la suivante : « J’ai éprouvé beaucoup de plaisir de vous voir à côté de moi, ce Chabbat ». Imaginez un peu. Quand notre hôte, le ‘hassid lui a dit : « Tu viens avec moi au Ohel ? », mon ami lui a répondu : « Pas du tout, le Rabbi m’a vu, à côté de lui, ce Chabbat ! ».
Une Histoire de Divine Providence…
On avait une liste de cent personnes et sponsors que nous devions rencontrer. On s’est rendu à New-York, Los Angelès et Miami et on a rencontré tous ces gens. Ils nous ont posé des questions sur le projet du Kit. Juste avant de rentrer en Eretz, nous avions un dernier rendez-vous.
Un riche homme d’affaires et on ne croyait pas qu’on arriverait à le rencontrer, mais finalement (Hachga’ha Pratite) on a réussi à le voir avant de prendre l’avion. Cet homme a posé les cents questions que nous ont posé tous les gens.
On était prêts, on a donc su répondre parfaitement aux questions. Cet homme nous a dit : voilà je vous présente mon petit-fils, il travaille avec moi. Tout ce dont avez besoin, le Kit et tout le matériel, tablettes, ordinateurs, drônes etc. Vous lui envoyez un email et il viendra vous livrer en Israël et moi je vous soutiens…
Mission accomplie, on a déjà sauvé la vie de nombreux soldats et on a vu comment le Rabbi Chlita domine clairement toutes les situations et les Divines Providences.
La base de l’armée à Paga
On est rentrés au pays et mon commandant m’a dit : « écoute, il y a une base à Gaza du nom de Paga, elle a subit de gros dégâts et de nombreuses pertes le 7 Octobre. Je voudrais que tu reprennes cette base pour qu’elle devienne une plaque tournante stratégique, tu es d’accords ? – Je vais d’abord demander au Rabbi Chlita Roi Machia’h… Et le Rabbi a répondu : « J’étais très heureux d’apprendre que vous avez imprimé le Tanya et je vous demanderai de poursuivre cette mission sacrée et d’imprimer le Tanya dans d’autre endroits… ».
Donc j’ai dit au commandant : « J’ai juste une requête, imprimer le Tanya à Paga – Du fait que tu passes officier responsable de Paga, tu as carte blanche»… Il y a un Juif qui s’appelle Aharon Fryman qui a fait des Podcast et a suivi le projet de l’impression du Tanya. Et il m’a dit que dès que j’imprimerais à Paga, il serait intéressé par un nouveau Podcast.
Impressionsdu Tanya en Série
Donc je l’ai appelé un jeudi et je lui ai dit que dimanche, j’imprimerais à Paga. Il m’a répondu : « Incroyable je viens de t’envoyer une photo regarde… ». Il s’agit d’un soldat de Rafia’h qui a été péleriner sur la tombe de son frère et on le voit étudier le Tanya sur le livre qu’on a imprimé. Je lui ai dit : « Excellent, dis à la famille que je les invite tous pour l’impression du Tanya à Paga ». Il me répondit : « La famille a préparé un rideau de Sefer Torah au nom de leur fils qui s’appelle Dekel Ouaknine et des victimes tombées au combat à Paga (il faut savoir que Dekel a combattu avec une trentaine de soldats contre 300 terroristes. Il a vu un terroriste voler un Sefer Torah appartenant à Paga et Dekel s’est retourné, l’a visé et l’a tué juste avant de tomber au combat). Ils ont aussi fait écrire un Sefer Torah pour la base de Paga ».
Et en effet, il y a eu une grande cérémonie dimanche et on a imprimé le Tanya à Paga. Ce n’est pas tout. Pendant la cérémonie étaient présente la famille du soldat Aner Chapira qui a protégé les civils dans l’abri anti-missile et nous avons décidé d’imprimer le Tanya dans cet abri…
Les amis, notre rôle aujourd’hui est de remarquer le parcours fléché du Rabbi Chlita Roi Machia’h avec le concours de la Divine Providence. Car c’est uniquement pour nous conduire à la Délivrance et d’apprécier notre chance et notre bonheur de vivre ces instants historiques… ». (Traduit du discours de Rav Arié Amit par l’équipe de LPSG)
Notes: 1/ 20.1- 2/ 5.6 – 3/ Vaet’hanane 5.5- 4/ Ps.90.1 – 5/ Yitro 20.1 – 6/ Sanhédrin 98b – 7/ Bo 10.9 – *Mena’hem Mendel Schneerson
Selon tout ce que nous avons vu, nous pourrons comprendre l’enseignement de « Yehouda l’a rencontré », actuellement, pour notre génération, alors que nous sommes à la veille immédiate de la Délivrance véritable et complète.
Même si Yehouda était plein de détermination et de puissance à son époque et même si Morde’haï l’était aussi à son époque, ainsi que les Justes et les Juifs de toutes les générations, à toutes ces époques, ils ont subi toutes sortes de barrages extérieurs de brimades, de décrets de la part des nations, D.ieu nous en préserve. On ne les a pas laissé se comporter avec la détermination et la puissance d’un maître du monde.
Par contre, actuellement et dans notre génération, on peut voir que les troubles du passé n’existent plus et que les nations permettent aux Juifs de se comporter selon leurs désirs.
De plus, non seulement les Juifs peuvent se comporter selon leur volonté, mais les gouvernements des nations du monde leur apportent de l’aide ! Et plus encore, les enfants d’Israël peuvent accomplir la Torah et les Mitsvot dans leur environnement privé. Et nous pouvons voir actuellement, qu’il est plus aisé de s’imposer et même que tous sont devenus aptes à recevoir le Judaïsme, la Torah et les Mitvsot. Et pour les nations, les Sept Mitsvot des enfants de Noé.
Didane Notsa’h, nous avons gagné !
Le fait que « Yehouda l’a rencontré », la détermination, la puissance et la domination des enfants d’Israël sur le monde, dans notre génération est encore plus explicite le jour du 5 Tevet. Car ce jour est relié avec la libération des prisonniers, les livres et les écrits de nos saints maîtres, nos Rebbeïm, nos princes qui ont été délivrés selon un accord et l’aide du tribunal des nations aux yeux de tous les peuples, dans un tribunal fédéral. Mais il y a toujours des livres et des manuscrits de mon beau-père, le Rabbi Rayats, et de son père, le Rabbi Rachab qui se trouvent en captivité dans cet Etat (la Russie – Ndt), et ils ne sont pas encore revenus à leur place, alors qu’il y a eu envers eux un ordre de la Royauté, ainsi que de celle des nations du monde afin qu’ils soient libérés. Qu’est-ce que chacun peut faire pour activer la libération et le retour des livres et des écrits ? La réponse est toute simple : Par le fait que chacun et chacune, hommes, femmes et enfants, ajoutera à la maison, dans sa bibliothèque de nouveaux livres sacrés emplis de paroles de Torah, en plus de ce qu’ils possèdent déjà. On peut même, aujourd’hui s’abonner afin de recevoir régulièrement les nouveaux livres qui viennent de sortir. De plus, il serait bon d’exploiter la coutume Juive qui consiste à offrir en cadeau des livres sacrés, même pour de jeunes enfants pour une occasion leur appartenant ou avant une fête etc.
Lors de la Délivrance
Et que soit Sa Volonté, que grâce à tout cela, que chacun s’occupe d’acquérir de nouveaux livres, tout cela va activer le but de « Vayigach Elav Yehouda, Yehouda l’a rencontré », lors du rachat du captif, de Benyamin, que tous les livres et les écrits de nos saints maîtres, nos Rebbeïm, nos princes, reviennent à leur place réelle, « la maison de Rabbénou qui est à Babel », c’est-à-dire au « 770 » dont la valeur numérique est « Paratsta, tu te répandras » et là seront rassemblés tous les écrits de tous nos saints maîtres, nos Rebbeïm, nos princes.
Et immédiatement Mamach, véritablement, Il nous ramènera nos captifs ainsi que le rachat des captifs de toutes les étincelles de sainteté du monde. Et tout de suite, Miyad Mamach, Mamach, tous les Juifs vont «avec nos jeunes, nos vieux etc. nos fils et nos filles», et « leur argent et leur or avec eux », ainsi que tous leurs livres et leurs écrits, en notre Terre Sainte, à Jérusalem, la ville sainte, sur le mont saint, dans le Beit HaMikdach, le saint Temple, le troisième Temple, dans le Saint des saints dans lequel se trouve la pierre de soutènement du monde sans aucun changement depuis la création du monde. Et tout ceci de manière immédiate, et Miyad Mamach.
Sauf que le Rabbi actuel (le Roi Machia’h) voyait évidemment tout cela. Il s’est élevé personnellement contre ce détournement ignoble… Il a affirmé que ces livres sont le patrimoine des ‘hassidim ‘Habad. Mais aussi et surtout que ce trésor de culture Juive appartient à l’ensemble des Enfants d’Israël dans son ensemble.
Lorsqu’au final, il y a eu un procès au Tribunal fédéral et que la victoire a finalement été obtenue par le Rabbi Chlita Roi Machia’h, grâce à son épouse la Rabbanite ‘Haya Mouchka, la fille du Rabbi Précédent, qui a déclaré devant les juges : « Le Rabbi et les livres sont la propriété des ‘hassidim », La victoire a été obtenue le 5 Tévet 5747 (Hiver 1987). Cette victoire a été surnommée « Didane Notsa’h », « On a gagné » en araméen (expression du Talmud). Ce jour est devenu une fête dont l’ampleur dépassa même, la plus grande des célébrations ‘hassidiques, le Youd Teth Kislev.
Dans son discours du 5 Tevet 5752-1992, le Rabbi actuel, dit qu’il s’agit de la libération d’otages. Il est de notre devoir d’acheter des livres et d’enrichir notre bibliothèque pour activer la libération des livres-otages, des Juifs-otages. Que la Guéoula se dévoile immédiatement et libère l’humanité entière encore prisonnière de l’exil. Et ceci aura lieu avec les danses et les chants dans la plus grande joie de la Guéoula…
(Gabriel ‘Haïm Beckouche et Yaacov Ye’hezkiel Corda)
Inscrivez vous à la grande Loterie du 19 Kislev 5785… (19/12/24)
Le Rassemblement des Emissaires qui sont ouvertement pour le Rabbi en tant que Roi Machia’h…
Madame Tsoubari était déjà en salle d’accouchement quand soudain, la fièvre monta et rapidement atteignit les 40°C. Elles commença à se sentir mal. Les médecins qui étaient autour d’elle furent vite stressés par son cas. C’était signe que la future-mère et le fœtus étaient, tous les deux, en danger. Ils ont, alors, décidé de donner à celle-ci un traitement pour interrompre le processus de l’accouchement…
Son mari, Israel était, lui aussi, influencé par les médecins, déjà très sceptiques. Il avait immédiatement compris qu’il devait multiplier les prières et les psaumes. De plus,
il a contacté son ami, animateur à la radio, le célèbre Ami Maïmon. Il lui a demandé de transmettre au public de prier en urgence pour Linoy Bat Brouria, qui se trouve en danger en ce moment-même…
Et c’est ce que fit Ami, mais pas seulement. Il écrivit aussi au Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h dans les Iguerot Kodech. La réponse qu’il reçut fut la suivante :
« …Elle m’écrit qu’ils veulent d’autres enfants… Il serait bon de faire vérifier les Téfilines de son mari, qu’il ait une longue vie et avant de les mettre qu’il donne quelques pièces à la Tseddaka. Et de son côté, qu’elle donne de la Tseddaka avant l’allumage des bougies du Chabbat et des fêtes ». Dans la page d’en-face ; il était question de faire vérifier ses Téfilines…
Ami Maïmon transmit la réponse du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h à Israël.
Ce dernier envoya immédiatement ses Téfilines à vérifier chez un Sofer expert et en même temps, avant même qu’arrivent les résultats de la vérification, il annonça au Sofer qu’il voulait commander une nouvelle paire de Téfilines. Dès que les Téfilines furent donnés à vérifier, la situation de la future-maman commença à s’améliorer. La fièvre descendit. Elle se sentit beaucoup mieux.
Le dimanche qui suivit, ils retournèrent à l’hôpital pour un examen pendant lequel, Linoy ressentit les contractions… On la conduisit en salle d’accouchement. En cinquante minutes seulement, une petite fille naquit, toute mignonne et en parfaite santé, grâce à D.ieu.
Peu de temps après l’accouchement, le Sofer appela Israël : « Certaines lettres dans les parchemins des Téfilines sont invalides et donc les Tefilines ne sont plus cachères »…
Israël fut émerveillé par une telle précision dans la réponse des Iguerot Kodech. Et pour remercier Hachem pour la naissance de leur fille ils la nommèrent « Libi (Mon coeur) » en allusion aux Téfilines que l’on place face à son cœur… (Traduit par l’équipe de LPSG).
Il est connu que dans chaque génération il existe un homme de la tribu de Yéhouda qui, de par sa grande piété, est apte à être le Machia’h le moment venu. Et, sachant que, d’après l’annonce de mon beau-père, le Rabbi, Nassi de notre génération, le Chalia’h unique de notre génération et le Machia’h unique de notre génération, selon laquelle nous avons terminé notre tâche, il est clair que commence à s’accomplir « Chla’h Na Beyad Tichla’h, Envoie s’il Te plaît (le Machia’h) », la mission de mon beau-père, le Rabbi. Il est donc compréhensible que la seule chose qui nous reste à faire dans la Chli’hout est d’accueillir concrètement le Machia’h pour qu’il puisse accomplir sa mission et sortir le peuple juif de l’exil…
Le Congrès des émissaires
L’instruction concrète qui découle de cela en ce début de « Congrès Mondial des Émissaires » est la suivante : Il faut annoncer à tous les Chlou’him que dorénavant le travail de Chli’hout, de même que pour chaque Juif, s’exprime dans le fait d’accueillir le Machia’h. Cela signifie que tous les aspects de la diffusion de la Torah et du Judaïsme et des sources de la ‘Hassidout doivent être pénétrés de ce point : comment cela entraîne à accueillir le Machia’h. C’est également le sens de la phrase de la Michna choisie comme thème du Congrès, « Tous les jours de ta vie, pour amener les jours du Machia’h ». Pas seulement pour inclure l’ère messianique (selon certaines traductions), ce qui signifie que le Chalia’h attend que Machia’h vienne pour s’y investir et en profiter, mais bien pour « amener ». Le Chalia’h doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour amener « les jours du Machia’h » au pluriel, c’est-à-dire non seulement le début, le premier jour, mais tous les jours du Machia’h (pas seulement lorsque celui-ci est « Be’hezkat Machia’h, présumé être le Machia’h », mais jusqu’à la plénitude du statut de « Machia’h Vadaï, confirmé comme étant le Machia’h »). Ainsi, de ce Congrès doivent sortir des résolutions sur comment chaque Chalia’h doit se préparer lui-même ainsi que tous les Juifs autour de lui, dans sa ville etc., à accueillir le Machia’h, par le fait qu’il explique d’une façon qui soit assimilée par chacun d’après sa compréhension, notamment à travers l’étude des sujets de la Torah relatifs au Machia’h et à la Délivrance, en particulier selon l’approfondissement de la ‘Hassidout ‘Habad. Et puisque telle est la tâche de notre temps, il est clair que cela est du ressort de chaque Juif, sans aucune exception.
D.ieu remerciera chaque Juif
Et par le fait que chaque Chalia’h va remplir son rôle à la perfection, par les dix forces de son âme, et que tous les Chlou’him vont se rassembler et s’unir autour de cela, ils amèneront immédiatement le dévoilement du Chalia’h essentiel et véritable, avec le dévoilement des dix forces de son âme – « Chla’h Na Beyad Tichla’h », le Chalia’h de notre génération – mon beau-père, le Rabbi, Nassi de Notre génération – comme ce fut le cas dans la génération précédente, dans laquelle mon beau-père s’est unifié avec son père, duquel il était le fils unique, de sorte qu’il y ait la plénitude des « sept branches de la Ménorah », les sept générations ensemble. Et, d’autre part, comme nous avons terminé notre tâche, chaque Chalia’h se présente devant le véritable délégateur, le Saint bénit soit-Il, et lui annonce : j’ai accompli ma mission et maintenant le moment est venu que Toi Tu accomplisses la tienne (car D.ieu est aussi un Chalia’h, d’après le principe selon lequel Il ordonne aux Enfants
d’Israël ce qu’Il fait Lui-même : ainsi, avec les dix Sefirot, l’Essence Divine est Elle-même le Machia’h) : « Chla’h Na Beyad Tichla’h », envoie-nous le Machia’h concrètement… Et même s’il se peut que D.ieu retire du plaisir d’un instant de service divin supplémentaire en exil, chaque Juif crie à Son égard « Tout ce que te dit le maître de maison, fais-le, sauf de sortir », il est exclu que nous restions en dehors…
Ceci sera encore plus accéléré en particulier à travers la décision d’étudier l’intégralité du « Torah Or » et du « Likoutei Torah ». Et D.ieu remerciera chaque Juif en particulier et le Peuple Juif dans son ensemble pour ses efforts (même si ceux-ci n’ont pas atteint la perfection), et il les mènera tous en Terre Sainte, à Jérusalem, la ville sainte, sur la montagne sainte, dans le troisième Temple. Et le plus important est que ce soit immédiatement.
Sur le verset de la Paracha ‘Hayé Sarah : « Avraham était avancé en âge et l’Eternel avait béni Avraham en tout ». Dans le Midrach Rabba il est dit : « Rav Levi a dit : Cette bénédiction réside dans le fait que Avraham dominait son penchant… ».
Le Rachab pose la question : « quelle est cette bénédiction tellement grande qu’il dominait son penchant ? ». Pour répondre à cette question, nous devons comprendre tout d’abord que veut dire : « Avraham était avancé en jour… ». Il écrit dans Pirké Avot que : « Avraham a affronté dix épreuves et il les a toutes surmontées ».
Qu’est-ce qu’une épreuve ?
En fait il s’agit d’une grande lumière, d’une élévation sans aucune commune mesure où va intervenir un immense miracle, mais pour l’instant (comme il vient du monde de Tohou) il est caché, complètement dissimulé. (Par exemple dans le cas de Avraham, il lui apparut un fleuve pour l’empêcher d’avancer). Par la suite, le fleuve a complètement disparu dès qu’Avraham a montré sa détermination d’aller jusqu’au bout de l’épreuve. Et de ce fait il a dévoilé, que finalement, il n’y a pas de vérité dans l’épreuve dès qu’on se rends compte que « Ein Od Milvado, hormis D.ieu, il n’y a rien d’autre ».
L’avantage de dominer son penchant
Lorsqu’on a connu une épreuve, on voit un miracle, une merveille extraordinaire. On atteint alors la sérénité, la Menou’ha. Mais quand on atteint le niveau où l’on domine son penchant, alors se dévoile la sérénité sans même passer par l’épreuve.
La Guéoula, la Délivrance
Comme on dépasse le niveau du penchant (l’âme animale) et que l’on sert D.ieu par ses deux penchants (Bekhol Levavé’ha, de tout son coeur) alors on connaît la Délivrance personnelle et lorsqu’on atteint la Guéoula Personnelle on a le pouvoir absolu pour atteindre et dévoiler la Délivrance finale… Maintenant.
NB : j’en profite pour vous dire que je suis sorti, aujourd’hui, de l’hôpital suite à un malaise cardiaque et je voudrais rendre un hommage à cette grande dame qu’est mon épouse et qui m’a soutenu dans cette épreuve et ça tombe bien car elle s’appelle Menou’ha Ra’hel !
(Gabriel Beckouche)