Le Faisceau de Lumière

L’actualité est un facteur majeur représentant l’exil et le fait de connaître les infos est une source d’affliction et d’inquiétude permanent… C’est pour cette raison-même que le Baal Chem Tov nous a demandé de nous fier à la lumière de la ‘Hassidout et de guetter les pas du Machia’h. Le discours que nous avons étudié ces dernières semaines (Bati LeGani) va nous apporter une aide précieuse pour vivre la lumière au milieu des ténèbres…
Tout d’abord nous devons comprendre ce qu’est la rétraction de la lumière divine afin de créer le monde. C’est une phase incontournable pour faire, a partir d’un minuscule faisceau de lumière, différentes phases pour créer le monde.
Un peu comme un artiste peintre qui va de son idée, passer au croquis, puis aux ombres et lumières, et enfin mettre de la couleur dans son tableau qui sera volumineux et magnifique…
Je suis venu…
Dans le discours de Bati LeGani (Je suis venu dans mon jardin), le Rabbi, lui-même nous explique pourquoi D.ieu a créé le monde. Pour habiter avec nous dans ce monde. Il nous dit que en tant que Roi Machia’h et donc ambassadeur de D.ieu sur terre, il est ici et va nous commenter sa propre arrivée… Il commence son rôle en annonçant : « Je suis venu… ». Puis il va nous expliquer en tant que maître comment nous allons devenir comme lui ou plutôt comme Lui.
Une Histoire…
Une histoire. Il était une fois, un très grand sage qui n’avait qu’un seul élève. Cet élève était, en fait, le fils d’un monarque et ce roi voulait en faire son successeur car c’était le prince, l’héritier du trône. Ce professeur exceptionnel devait lui enseigner toutes les sciences, toutes les sagesses et tous les arts du monde…
Un jour, il s’était mis en tête de lui enseigner la physique quantique. Il a alors dû prendre congé de son élève pour trouver un langage adapté. Car c’est une science qui en regroupe plusieurs et fera découvrir à son élève, le monde dans l’infiniment petit et en même temps dans l’infiniment grand…
Le prince n’avait pas compris pourquoi le maître s’absentait autant de temps. Le prince était inconsolable d’un côté, mais en même temps il était bouillonnant car il savait profondément que le maître préparait quelque chose d’énorme, de grandiose. Et en effet, quelques semaines plus tard. Le maître revint mais cette fois-ci, la lumière débordait de ses yeux car il avait désormais organisé son savoir. La joie du prince fut incommensurable…
L’élève, le prince
L’élève en fait, ce prince, c’est nous. La science extraordinaire, c’est la Nouvelle Torah du qui sortira de Moi, le professeur, c’est D.ieu. Et les ténèbres qui recouvrent la terre, c’est la rétraction de lumière, comme une salle de cinéma, plongée dans le noir et le faisceau de lumière est celui qui va nous montrer le film de la vie, en vrai… Ici et maintenant.
(Gabriel ‘Haïm et Menou’ha Ra’hel Beckouche)