Come back with good news…
La semaine dernière, nous avons rencontré Tsadok Weinstein qui nous a relaté une extraordinaire histoire qui s’est passée en 5750-1990. Tsadok est un homme d’affaires qui voyageait souvent pour vendre et acheter et faisait les allers-retours entre les îles Caraïbes et les Etats-Unis et parfois, il rentrait dans son pays natal, au Pérou, là où vivaient ses parents et ses proches tous issus d’une grande famille aisée.
Tout se passait à merveille, les affaires tournaient et tout le monde allait bien. Jusqu’au jour où son frère, Larry, lui aussi dans les affaires à New-York, se sentit faiblir. Il demanda à se reposer au lit pour faire une petite sieste et reprendre des forces… Mais il ne se leva pas, ce jour-là. En effet, Larry avait sombré dans un coma dont la profondeur semblait insondable. Il fut transporté en urgence au New-York Hospital.
Et c’est de cette manière que débuta un voyage en noir et blanc dans l’univers de l’hôpital le plus fameux des USA, le plus moderne, à la pointe de la médecine et de ses nombreuses ramifications. Malgré la célébrité de l’établissement, les examens multiples dans toutes les spécialités médicales, le moindre centimètre carré du corps de Larry fut passé au crible et son cerveau au scanner… Mais l’on ne vit rien sur aucune des radios. Et Larry continua son long voyage dans les méandres de l’inconscient. Rien ne pouvait le ramener à l’état d’éveil.
Personne ne savait que faire. La mère de Larry avait été chercher de l’eau bénite d’un monastère en Grèce, elle allait de voyant en médium, et avait même ramené un magnétiseur pour envoyer de bonnes énergies dans le corps du jeune homme et encore bien d’autres recettes de grand-mère, en bref pendant tout le long hiver de cette année-là, on avait tout essayé. Tout ? Non ! En fait, il restait pour Tsadok une chose qu’il se devait de vivre et de faire. Un émissaire du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h avait fait la connaissance de Tsadok, quelques semaines avant que la maladie de Larry n’apparaisse, et lorsque se fut le cas, il conseilla à Tsadok d’aller un dimanche au 770, pour rencontrer le Rabbi et implorer sa bénédiction.
Le message de l’émissaire fit son chemin et lorsque l’hiver fit place au printemps, Tsadok se vit prenant la voiture et se dirigea vers le quartier de Crown Heights à Brooklyn, New-York, vers le Beit Rabbénou, le 770, Eastern Parkway…
Il ne savait pas du tout à quoi s’attendre, n’avait jamais vu le Rabbi, ne savait pas ce qu’était un Rabbi et lorsqu’il vit la longue file d’attente qui sortait sur des centaines de mètres sur l’avenue, il comprit qu’il n’aurait pas affaire à quelque chose de commun. Il prit place dans la file et, fébrile, attendit son tour. La file avançait doucement mais sûrement et Tsadok était déterminé ; il décocherait cette bénédiction pour son jeune frère…
Soudain, il se vit face au Rabbi et le regard bleu du Rabbi lui fit perdre quelque peu son assurance. Le Rabbi lui dit quelques mots, lui tendit un dollar de bénédiction, et on tenta de le pousser en avant afin de faire passer son tour à la personne suivante. Mais Tsadok ne se laissa pas faire et dit au Rabbi l’état de son frère Larry dans le coma. Et là tout se passa comme au ralenti et le Rabbi lui dit : « Please, come back with good news ! S’il vous plaît, revenez avec de bonnes nouvelles ! ». Le Rabbi lui donna un second dollar et ce fut tout.
Tsadok se retrouva dehors, l’air frais de New-York lui redonna sa contenance car il venait de vivre un intense moment d’émotion.
Tsadok racontait, visiblement ému : « Je me rendis à l’hôpital et je plaçais le dollar du Rabbi sous l’oreiller de Larry. Puis quelques minutes après ce fut le tour des médecins d’envahir la pièce. Il y avait trois grands professeurs mondialement connus et une trentaine d’internes qui écoutaient les commentaires de leurs mentors. Les infirmières firent leur apparition et sous les conseils de médecins essayèrent de nouveau des perfusions, des piqûres, des massages cardiaques mais rien ne se passait.
Au bout d’une demi-heure tout le monde quitta la pièce et je me retrouvais seul avec mon frère. Les larmes aux yeux, je ne sais pas ce qui m’a pris, mais je lui ai parlé à l’oreille en disant : « Allez Larry, j’ai placé le dollar du Rabbi sous ton oreiller, arrête tes bêtises et réveille-toi… Allez, s’il te plaît ! Larry, réveille-toi ! ». Et il ouvrit les yeux… il me regarda, il avait l’air bien conscient, il savait où il était, qui j’étais. Lorsque les infirmières sont revenues, après que je les eus appelé, personne n’y croyait, tout le monde pleurait de joie, les médecins arrivèrent… Ils furent stupéfaits. Alors qu’il n’y avait plus aucun espoir, le dollar du Rabbi avait agit et la bénédiction de D.ieu avait, par son intermédiaire, éveillé mon frère Larry… ». (Propos recueillis par Guéoula News)