Le Point sur le Dvar Malhout Balak

Pas uniquement moi que D.ieu à délivré le 12 Tamouz
Si de tout temps, le mois de Tamouz fut évocateur de malheurs, dans notre génération, ce mois a été marqué par la révélation d’un sujet de joie et de délivrance que fut la libération de mon beau-père le Rabbi, Nassi (chef) de notre génération, le 12 et 13 Tamouz. Comme il l’écrivit lui-même dans sa célèbre lettre : «Ce n’est pas uniquement moi que D.ieu à délivré le 12 Tamouz, mais tous ceux qui aiment notre sainte Torah, ceux qui observent les Mitsvot, et également toute personne à qui s’applique le nom d’Israël»…
Cela s’exprime dans les termes mêmes de la référence à la Rédemption qui apparaît dans notre paracha : contrairement à la paracha de Nitsavim où la Délivrance est présentée comme la solution à l’exil («Alors l’Éternel ton D.ieu reviendra avec tes captifs»), la paracha de Balak ne fait aucune mention de l’exil. Bien au contraire, il y est fait référence aux élévations que connaîtra le peuple d’Israël, qui s’élèvera de degré en degré jusqu’à atteindre celui de la Rédemption : « Ce peuple, il vit solitaire, il ne se confondra pas avec les nations », « Voyez ce peuple se lève comme une lionne… », etc., jusqu’à la prophétie relative au Machia’h : « Je le vois, mais ce n’est pas encore l’heure, je le distingue, mais il n’est pas proche ; une étoile a jailli de Yaakov et un sceptre se dressera d’Israël… ».
Le temps de votre Délivrance est arrivé
Et dans notre génération, il y a une autre nouveauté liée à cette année-ci, 5751, dont l’écriture en lettres hébraïques forment l’acrostiche de « Ce sera une année de prodiges que Je lui montrerai », dans laquelle s’accomplira la prophétie « Comme aux jours de ta sortie d’Égypte, Je lui ferai voir des prodiges ».
Et nous avons déjà vu concrètement des « prodiges » qui témoignent qu’il s’agit de «l’année où le roi Machia’h se dévoile», et même «le moment où le roi Machia’h vient … et il dit à Israël : ‘humbles, le temps de votre Délivrance est arrivé’», et même jusqu’à proclamer : « Le voici (le roi Machia’h) qui vient », c’est-à-dire qui est déjà venu, c’est-à-dire que l’on se tient déjà au seuil du début des temps messianiques, au seuil du début de la Délivrance, et, immédiatement, de sa continuation et de sa plénitude.
Ainsi, il est sûr que le 17 Tamouz, qui tombe un Chabbat, et dans l’ensemble des trois semaines cette année-ci, l’accent est mis sur le sujet de la Délivrance, non plus sur le fait que ces jours sont une préparation à la Délivrance, mais bien que la Délivrance vient véritablement ce Chabbat-ci, avant même le début des trois semaines qui deviendront donc de fait des jours de joie et de fête.
Le Farbrenguen
Et concrètement parlant : malgré le « Shtourem, le vacarme » que l’on fait sur ce sujet ces derniers temps, en cette année qui « sera une année de prodiges », et après avoir vu les prodiges qui témoignent qu’il s’agit de « l’année dans laquelle le Machia’h se dévoile », nous voyons qu’il est difficile d’inculquer la conscience et le sentiment que nous nous tenons vraiment au seuil de l’ère messianique au point que les gens commencent à vivre avec les sujets du Machia’h et de la Délivrance…
La raison à cela est que le verset dit « Comme aux jours de ta sortie d’Égypte, Je lui ferai voir des prodiges » alors que l’acrostiche de cette année est « Ce sera une année de prodiges que Je lui ferai voir » (dans l’ordre inverse).
Pour voir les merveilles
D’après cela, on peut expliquer le lien avec l’enseignement de Rabbi Méïr : lorsque celui-ci évoque « de nombreuses choses », il ne fait pas référence à celles dont il dresse la liste juste après (car ce serait là une répétition inutile), mais à un sujet spécifique que mérite celui qui étudie la Torah de façon désintéressée : la véritable abondance, l’Infini qui est dans la Torah, qui se révélera dans «la nouvelle Torah (qui) sortira de Moi».
« De Moi », c’est-à-dire de l’Essence Divine
C’est également le lien avec ce qui est mentionné plus haut, à savoir qu’à travers l’étude des sujets relatifs à la Délivrance on s’élève jusqu’à pouvoir ressentir cette dernière : même celui qui se ressent comme « extérieur », « Braïta », c’est-à-dire qu’il est encore loin de la situation de l’ère du Machia’h, lors de laquelle se révélera l’essentiel des profondeurs de la Torah, méritera, à travers son étude de la Torah, « de nombreuses choses » : il s’élèvera de l’extérieur et pénétrera à l’intérieur, c’est-à-dire qu’il sera pénétré de Torah (y compris des sujets de la Délivrance) et sera prêt pour la révélation de « la nouvelle Torah qui sortira de Moi ».