Il viendra te chercher et te prendra par la main…
Posted On 16 octobre 2024
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Lorsque le Rabbi Chlita Roi Machia’h, nous dit dans le Dvar Mal’hout à propos de la France que : « La nécessité d’évoquer ces sujets, par delà l’expression de reconnaissance envers D.ieu, est de faire « Pirsoumei Nissa », de faire connaître les miracles de D.ieu, car l’avènement messianique dépend de cela. Nous devons donc tous faire connaître les miracles que D.ieu fait pour nous, en ayant conscience que cela est lié avec la Délivrance messianique… ». C’est ce que vas nous rapporter Menou’ha Ra’hel Beckouche (Directrice du journal) dans l’histoire qui va suivre…
« J’étais partie en France pour une dizaine de jours afin de promouvoir l’édition de notre livre « Le Point sur la Guéoula » et mon retour était prévu pour le dimanche 19 Elloul, 22/09. C’était un vol sur la compagnie Lufthansa. Le vol a été repoussé à mercredi, puis il est passé sur Air France (encore repoussé) le lendemain, jeudi.
Le cauchemard commence
Donc je me prépare au départ. Lever à cinq heure du matin, on embarque vers 10h30. Jusqu’ici tout va bien.
Au bout de trois heures de vol, on nous annonce qu’il y a un problème technique et que nous rentrons sur Paris à 40 minutes de Tel-Aviv. Et c’est là que commence le cauchemar…
Je vous donne une photo d’ensemble. Un vol composé d’israéliens, et de familles Juives nombreuses (Grâce à D.ieu) en provenance du Canada (qui avaient donc fait escale à Paris) avec des bébés… Nous retournons donc sur Paris (six heures de vols en tout). On demande pourquoi on ne descend pas sur Tel-Aviv, qu’on nous dépose, et l’avion sera réparé au sol. Pas du tout. On nous répond des arguments incompréhensibles… Bref, on retourne à Paris. Je n’avais pas rééllement prévu de l’alimentation et il n’y avait pas de repas Cachères, donc toute cette aventure se passe en mode régime, je n’avais que quelques carrés de chocolat et (offert grâcieusement pas l’équipage) du jus de tomate !… et c’est tout pour deux jours. De plus en Erets Israël les missiles tombaient dans tout le Pays et la guerre s’intensifiait au Sud-Liban. Et moi je voulais retourner auprès de mon mari et ma famille déportée de Tsfat qui sont pour l’instant chez nous (à cause des missiles), inutile de décrire mon état d’anxiété. Surtout que nous étions à la veille des fêtes et je ne voulais pas être seule à Paris sans ma famille. Il était hors de question pour moi de rester un instant de plus, en France. Et surtout vivre ces moments de Guéoula en Erets Hakodech.
Retour à Paris
Donc… Retour à la case départ, l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle. A l’aller, tout était bien organisé, navettes, personnel d’accueil, prise en charge. Mais là, au retour, il n’y avait pratiquement plus rien…
On a donc marché, tous ensemble, des kilomètres… des images d’exil, de la guerre, des images de déportation, me revenaient en tête. Les enfants qui pleurent, les parents, les bagages à main, des Juifs, des religieux, on étaient comme pris en otage…
Et au bout du parcours, les hôtesses nous attendent pour nous dire qu’il fallait continuer encore quelques kilomètres, (on est désolées mais on manque de logistique…).
On était épuisé, moralement, physiquement et on étaient jeudi à la veille de Chabbat.
Antisémitisme
En fin de compte tout le monde a été placé dans des hôtels… sauf moi. Encore des arguments «technico-antisémites». Après m’être révoltée et avoir protesté, ils m’ont donné une chambre dans un hôtel glauque. Il a fallu ensuite attendre deux heures une navette pour nous déposer dans les hôtels. Il faisait froid et on avait toujours rien à manger. Hommes, femmes, enfants, personnes âgées. Il y avait beaucoup d’israéliens. Arrivée dans l’hôtel je me suis endormie tout de suite.
Vendredi matin, une navette vient nous prendre, le chauffeur parlant au téléphone dit : « j’ai une cargaison de Juifs dans la voiture ». Je lui réponds du tac-au-tac : « Oui mais il y en a qui comprennent le français et qui vous permet de parler comme ça des Juifs ? ». Silence.
Le dernier Chabbat de l’année
On arrive dans la salle d’embarquement et tous les passagers Juifs, soudain, sortent leur Talit, Téfilines et commencent la prière du matin. Scène de Guéoula.
Dans l’avion, il y a du retard (certains passagers sont absents). On a décollé vers 11h45.
On est arrivé dans l’espace aérien israélien. L’avion a encore fait un tour pour perdre encore 15mn. Puis en fin de compte on a attéri et là tout l’avion criait «Barou’h Hachem! Thank You Hachem! Am Israël ‘Hay !» dans la joie de retrouver la Terre Sainte.
Chabbat tombait à 18h09 et il était 17h15 quand je suis sortie avec mes baggages dans la salle de la sortie des passagers dans un état de stress, vu l’heure de l’atterrissage, certains avaient abandonné leurs valises.
Mon gendre m’attendait avec mon petit-fils, j’étais enfin rassurée. Mais il nous faut, en général, pour arriver à la maison, un peu plus d’une heure. Comment va-t-on faire pour ne pas enfreindre le Chabbat. Et c’est là que commence le miracle de ma petite sortie d’Egypte…
Les Merveilles de la Guéoula
Tout d’abord, la voiture n’avait plus d’essence. Il fallait faire le plein. Ensuite devant nous, le pneu d’un camion de l’armée, avait explosé et ce n’est que par miracle que nous avons évité cette explosion qui nous aurait causé je ne sais quels dégats… Mais grâce aux douze Psoukim dits par mon petit fils et au «Yéhi Adoneinou», nous avons revécu le miracle de Yeochoua Bin Noun, le soleil, face à nous, semblait avoir arrêté sa course…
Et nous sommes rentrés à la maison quatre minutes avant Chabbat sous les acclamations de toute ma famille et les youyous… J’ai senti qu’Hachem était venu me chercher du profond de l’exil pour m’amener dans la Terre d’Israël, le Pays de la Guéoula. (Menou’ha Ra’hel Beckouche)
NB : Mon mari Gabriel ‘Haïm en rentrant de la Synagogue nous a annoncé: «L’armée de l’air a liquidé Nasrala !». Quand D.ieu donne, c’est jusqu’au bout. Jusqu’à la Guéoula… Merci Hachem !
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