Un Juif de Bat Yam à Las Végas…
Les faits, survenus dans la dernière quinzaine du mois d’Elloul 5778-2018 aux Etats-Unis, dans la ville de Las Végas, sont racontés par Sasson Aviad, le bénéficiaire même d’un miracle extraordinaire.
Sasson Aviad est conscient que sa présence aux Etats-Unis, à Las Vegas, dans le cadre de son activité commerciale, doit être considérée comme s’inscrivant dans la mission confiée par la Providence Divine, celle de répandre et de publier l’imminence de la Délivrance en tous les lieux…
Lorsqu’on le considère sur le plan superficiel, il n’apparaît pas, au premier regard, comme un Juif ‘hassidique, mais plutôt comme un israélien du modèle courant, comme nombre de ses semblables dans cette ville. Et cet aspect l’aide énormément à faire passer les messages, c’est du moins ce qu’il affirme.
«En de nombreuses circonstances», fait-il remarquer, «où j’ai l’occasion de parler avec les personnes que je rencontre, je les informe de la grande importance de se lier au Rabbi, roi Machia’h, de proclamer «Ye’hi Adonénou», et nombreux sont ceux qui m’accompagnent au Beth ‘Habad dans le but d’écrire et de solliciter sa bénédiction par le canal des «Iguerot Kodech».
Je dois reconnaître, avec une certaine fierté, que ma foi doit beaucoup au Rav Zimroni Tsik, de Bat-Yam, qui m’influença profondément, au cours des très nombreuses réunions (principalement le célèbre « Machia’h Bakikar ») qu’il avait organisées, et auxquelles j’assistais au cours des dernières années où j’habitais en Terre Sainte».
Les faits qui sont rapportés aujourd’hui furent relatés au cours d’un banquet de reconnaissance, organisé par Sasson, et auquel un public nombreux participait, pour un grand miracle dont il bénéficia, deux semaines auparavant.
Voici ce qu’il raconta : «Cela est survenu le lundi 16 Elloul, alors qu’ayant fait mes achats en produits Cachers, et particulièrement en viande. Je m’éloignais, à bord de mon véhicule, et tournai, au premier croisement, vers la droite. A ce moment, un véhicule commercial, qui démarrait sur cette voie, vint me percuter à grande vitesse sur l’arrière de ma voiture, emboutissant presque la moitié du véhicule, et m’envoyant vers l’avant avec une force considérable. Tout s’était déroulé en quelques fractions de seconde, et je réalisai soudain que j’étais en train d’effectuer une rotation de 360 degrés, sans avoir le moindre contrôle sur la voiture. A présent, j’étais face à un semi-remorque géant, vers lequel je fus projeté, pendant que mon véhicule finissait sa rotation.
L’avant de l’auto, où j’étais assis, encaissa alors un choc sévère. A cet instant, je pus me concentrer et je me mis à crier : «Chema Israël, Hachem Elokénou, Hachem E’had» Et, immédiatement, surgit du fond de moi la proclamation «Ye’hi Adonénou, Morénou VéRabbénou, Méle’kh HaMachia’h Léolam Vaed… Rabbi, sauve-moi!» Mon véhicule s’immobilisa à cet instant, pendant que de nombreuses voitures s’arrêtaient à ma hauteur, dans un concert de freins impressionnant. Celui qui contemplait ma voiture était certain qu’il ne s’y trouvait plus d’être vivant, or quelle ne fut pas la stupéfaction des témoins lorsqu’ils me virent en sortir, entier et indemne…
Le Chabbat qui suivit, lorsque assis au «Farbrenguen (réunion ‘hassidique)», je racontai ce grand miracle, ce fut pour moi l’occasion de rappeler au public la nécessité de conserver dans chaque véhicule un volume de «’Hitat» (‘Houmach, Téhilim et Tanya).
Je dois toutefois avouer que, malgré le soin méticuleux qui est le mien à toujours munir le véhicule que je conduis, de ce volume ainsi que d’une boite de Tséddaka, conformément aux recommandations du Rabbi, roi Machia’h, je l’avais oublié lors de ce déplacement…
Tous les hommes de la communauté, présents ce jour-là, prirent sur eux (et moi également) de munir chaque véhicule d’un ‘Hittat et d’une boite de Tséddaka, en formulant le souhait que l’on ne connaisse plus jamais ce genre d’événement. Et qu’au sein de tout notre peuple, nous méritions une inscription et une confirmation pour «une année bonne et douce dans tous les domaines». (Traduit par le Rav Pin’has Pachter)