« Ye’hi Rabbénou HaMachia’h » (initiales du prénom Yoram)

Le Rav Yoram Abergel est un héros du monde Séfarade. Pourquoi ? Parce que c’est exactement ce genre de Juif que le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h a désigné pour diffuser la Torah, le Judaïsme et la ‘Hassidout, en bref un vrai Chalia’h du Rabbi. Il s’agit aujourd’hui d’une multinationale de bonté, d’écoles de Torah pour tous, hommes, femmes, jeunes filles, jeunes hommes et enfants, en Terre Sainte, qui se réclament appartenant aux institutions du Rav Yoram. Nous avons eu l’idée de cette interview après avoir vu une photo dans la « Si’hat HaGuéoula » du Rav Yoram signant le décret sur le Rabbi en tant que roi Machia’h. C’est un héros, un battant, un vrai Juif bien vivant.
Interview du Rav Chmouel Timestit, responsable de la section francophone HaMéïr Laaretz présidée par le Rav Israël, fils du Rav Yoram Abergel…
Le Point sur la Guéoula : Bonjour Rav Chmouel, pouvez-vous retracer, pour nos lecteurs, le parcours du Rav Yoram Abergel en résumé ?
Rav Chmouel Timestit : Le 16 juin 1957 (17 Sivan 5717) dans le Mochav Barou’h, dans le sud d’Eretz Israël, est né le Rav Yoram Mickaël Abergel. Son père était Rabbi Hanina et sa mère la Rabbanite Rina. Son père était un Talmid ‘Haham et il exerçait le métier d’agriculteur pour subvenir aux besoins de sa famille. Son père fut son premier Rav. Son grand père était un grand Mékoubal du nom de Rabbi Méïr Abergel. On dit que Baba Salé a donné le nom de son fils Méïr en mémoire de ce Tsaddik. Enfant, il a étudié à l’école religieuse du quartier, puis dans une école ‘Habad. Après son mariage, il étudia au Collel “Beit Israël” de Nétivot et à cette époque, il commença à diffuser la Torah en public et à faire revenir les Juifs de tout Israël à la Téchouva. Il fut reconnu très tôt par ses pairs comme un grand « Mékoubal ». A la fin du Chabbat Béréchit, le 10 Octobre 2015 (27 Tichri 5776), après avoir lutté pendant des mois contre une grave maladie, le Rav a rendu son âme pure à son Créateur en ayant pris soin de laisser des directives afin de poursuivre la propagation de la Torah, après son départ de ce monde.
LPSG : Le Rav Yoram a écrit un commentaire encyclopédique sur le livre du Tanya de l’Admour Hazaken, voulez-vous nous décrire la grande nouveauté de ce commentaire ?
RCT : Le « Betsour Yaroum » composé de 15 volumes, ne vient pas simplement expliquer le Tanya. Ce n’est pas non plus une simple traduction littérale pour que le grand public le comprenne. Le Rav Yoram a transmit ces cours sur le Tanya comme une formation dans l’action pour vivre son Judaïsme suivant les enseignements du Baal HaTanya avec des enseignements tiré de la Michna, du Zohar, de la Guémara, du Moussar etc.
LPSG : Est-ce que le Rav Yoram a rencontré le Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h Chlita ?
RCT : Non, mais ils ont échangé des correspondances. Le Rav Yoram a posé de nombreuses questions au Rabbi qui lui répondait.
LPSG : Y a t-il un message que le Rabbi a transmis au Rav Yoram dont vous auriez connaissance ?
RCT : Dans le bureau du Rav Yoram il y avait une très grande photo du Rabbi. Au-dessus de la photo, le Rav Yoram avait écrit de ses propres mains : « Mon rôle dans ce monde est de préserver le Kavod du Rabbi Méle’h HaMachia’h ».
LPSG : Auriez-vous une histoire comme celles que l’on connaît où Baba Salé était intervenu en faveur des actions du Rabbi ?
RCT : Un jour un séminaire pour fille eut lieu à Nétivot. Lors de ce séminaire un Rabbin commença à dire des choses indésirables sur le Rabbi de Loubavitch. Les paroles malencontreuses du Rabbin arrivèrent aux oreilles du Rav Yoram. En entendant cela Rav Yoram, s’installa à son bureau et écrivit une lettre à ce Rabbin. Dans cette lettre Rav Yoram lui disait que s’il ne s’excusait pas et qu’il ne demandait pas pardon, alors il mourrait le soir-même avant la tombée de la nuit. Après plusieurs refus et après que sa propre femme soit intervenue auprès du Rav Yoram pour qu’il annule son décret, ce Rabbin écrivit une lettre où il demanda pardon pour l’offense qu’il avait fait au Rabbi et vint donner cette lettre en s’excusant, les yeux remplis de larmes, au Rav Yoram.
LPSG : Voulez-vous nous racontez une histoire des miracles du Rav Yoram ?
RCT : Le Rav Yoram devait-être Sandak à une Brit-Mila à Ashkelon il y a quelques années. Malheureusement, à cause d’un empêchement conséquent, il ne put arriver à l’heure pour la Mila. A cause de la pression de la famille, du traiteur et des invités… les parents décidèrent de faire la circoncision sans attendre le Rav Yoram. Le Mohel stressé par l’attente et peut-être par d’autres problèmes réalisa incorrectement la Mila. Le bébé fit une hémorragie et quelques secondes plus tard il perdit la vie. Une véritable hystérie régnait dans la salle. On appela une ambulance et en attendant, on plaça le bébé sous un drap dans un côté de la salle. Entre temps on appela le Rav Yoram qui demanda de ne surtout rien faire avant qu’il n’arrive sur place. Bien que l’ambulance arriva avant Rav Yoram et que le bébé fut déclaré décédé, le père insista pour qu’on attende le Rav avant de finaliser cette tragédie.
Arrivé sur place, le Rav Yoram sans perdre un instant alla prendre le bébé, et tout en lui murmurant des choses à l’oreille, il lui donna une petite tape sur les fesses. Après quelques seconde d’attente, il réitéra son geste et là… à la grande stupeur de toute l’assemblée, le bébé respira de nouveau et commença à pleurer. c’est à ce moment là seulement que le Rav Yoram le confia à l’ambulance pour qu’on lui prodigue les soins nécessaires. C’est ce que l’on nomme tout simplement une résurrection… Te’hyat HaMétim !
LPSG : Une question plus personnelle. Est-ce que le Rav Yoram avait connaissance de l’importance de mettre les quatre paires de Téfilines (Rachi, Rabbénoutam, Chimoucha Rabba et Ravad) ?
RCT : Oui, le Rav Yoram avait connaissance des quatre paires de Téfilines (Rachi, Rabbénoutam, Chimoucha Rabba et Ravad) qu’il mettait d’ailleurs.
LPSG : Le Rav Yoram a t-il prophétisé sur la Délivrance du Peuple d’Israël ?
RCT : Oui. A plusieurs reprises. Notamment avant sa disparition, il a beaucoup parlé de la Guéoula et a donné des instructions bien strictes à sa famille pour que son message soit propagé de part le monde.
LPSG : Le Rav Yoram avait-il eu connaissance de la diffusion des Sept Mitsvot des Enfants de Noa’h pour les non-Juifs ?
RCT : Oui, il faisait d’ailleurs l’éloge du Rabbi à ce sujet. Car cette diffusion prépare intensément la Guéoula du monde puisque la Délivrance finale concerne aussi les non-Juifs.
LPSG : Le commentaire « Betsour Yaroum » existe t-il dans d’autres langues ?
RCT : Nous travaillons dessus. La traduction en anglais avance à grand pas, Barouh Hachem, et pour le français, chaque semaine dans le feuillet de la Paracha un passage du « Betsour Yaroum » est traduit pour faire découvrir cette magnifique étude au public francophone.
LPSG : Le Rav Yoram s’est-il adressé aux femmes Juives Séfarades, (comme le Rabbi pour renforcer leur rôle dans l’éducation, par exemple) ?
RCT : Oui. Dans ses cours, la Ezrat Nachim était toujours ouverte et il avait à cœur de renforcer les précieuses femmes Juives Séfarades dans leur rôle à jouer pour l’éducation de leurs enfants et dans l’importance de la Tsniout (la pudeur).
LPSG : Vous nous avez annoncé qu’il existait un journal en français. Pouvez-vous nous en dire plus ?
RCT : L’association Haméïr Laarets présidée par le Rav Israël Abergel Chlita édite un hebdomadaire de quatre pages en français regroupant les enseignements du Rav Yoram Zatsal, ainsi que les enseignements du Rav Israël Chlita. Le feuillet est constitué d’un article sur la Paracha de la semaine tiré des livres « Imré Noam », d’un enseignement sur la ‘Hassidout tiré des livres « Betsour Yaroum », d’une histoire de Tsaddik pour faire découvrir au public la grandeur de nos maîtres toutes tendances confondues, d’un enseignement tiré d’un cours du Rav Israël et d’une Hala’ha tirée du livre « ‘Hélév Haarets ». Le feuillet est en couleur, agrémenté de photos en rapports avec la Paracha et les divers enseignements, édité à 4500 exemplaires et diffusé sur facebook et whatsapp chaque semaine.
LPSG : Rav Chmouel, quels sont les projets pour le public francophone ?
RCT : Les projets sont : Un livre en français sur la Paracha de la semaine avec des histoires de Tsaddikim. La traduction du « Betsour Yaroum ». Une fois que la situation sanitaire le permettra, nous reprendrons les conférences du Rav Israël pour le public francophone en traduction simultanée.
Rencontrer le public francophone en Terre Sainte et aussi en dehors d’Eretz Israël. Continuer à diffuser le feuillet hebdomadaire en le développant avec l’aide d’Hachem et de poursuivre la diffusion des enseignements du Rav Israël en français via les différents réseaux.
LPSG : Merci Rav Chmouel pour toutes ces précisions. Le Rav Yoram doit être très fier de vous qui faites avancer son travail. C’est ce travail qui dévoile la Guéoula, comme le dit le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h… Pour plus d’information, si l’on veut contacter l’association comment doit-on procéder ?
Pour contacter l’association Haméïr Laarets : 0549439394 en français / par mail : haravisraelabargel1@gmail.com – rejoignez-nous sur facebook, whatsapp et youtube.
(Propos recueillis par l’équipe du Point sur la Guéoula)