Un Rabbin Loubavitch à la télévision turque
Lors du rassemblement organisé par le Rav Zimroni Tsik, le célèbre « Congrès Machia’h » qui a eu lieu à Richone LeTsion, le Rav Boaz Kali, directeur du « Centre des Bné Noa’h à ‘Haïfa » a relaté sa participation à une émission de TV en Turquie: « Il y a un ami, un Ben Noa’h qui revient de Turquie. Il ne veut pas utiliser son véritable prénom, il vient ici sous le nom de Mendi Safdi.
Il y a quelques mois de cela, il m’a téléphoné en me disant « Boaz, il y a là une occasion inespérée de faire connaître les Sept Mitsvot en Turquie. Il y a un Cheikh (un érudit) qui étudie et enseigne le Coran sans tous les commentateurs et il explique tout cela en faveur d’Israël. Tu es invité à le rencontrer…
Ce Cheikh possède une chaîne regardée par cinq millions de télé-spectateurs. Tu es le prochain invité qui prendra la parole dans cette émission ». Je lui ai demandé combien ça va coûter ? Il me répondit : « viens, tout est pris en charge ».
Le lendemain, je débarquais avec Mendi à l’aéroport Turque. Deux envoyés du Cheikh avaient été délégués pour nous accueillir. L’un des deux nous annonce : « je suis un Ben Noa’h, j’ai pris sur moi les sept Mitsvot ». Dans un Etat musulman… j’étais impressionné. Puis, on arrive à la voiture pour nous conduire à l’hôtel.
Comme ce Cheikh a des opinions extrêmes par rapport aux autres communautés, étant pro-Israël, il est toujours une cible mouvante, c’est la raison pour laquelle lui et son équipe possèdent des voitures à l’épreuve des balles, très sophistiquées. Peut être trop. L’un des hommes s’affaire avec le code d’ouverture du véhicule et, rien à faire, la voiture ne veut pas s’ouvrir. Je leur donne immédiatement des cartes en arabe des Sept Mitsvot et leur montre la mention au bas de la carte (Ye’hi Adoneinou en arabe). Ils prononcent trois fois et soudain, tout fonctionne. Tout le monde est stupéfait. Bienvenue en Turquie…
L’hôtel était digne de ministres ou du moins d’hommes d’affaires respectables. Puis ils nous emmenèrent au premier rendez-vous avec le Cheikh Adnan Oktar, chez lui, à la maison. Tout de suite, ses délégués lui racontèrent le miracle dès notre arrivée. Fort impressionné, il me demanda à quel mouvement j’appartenais et autres détails. Je lui racontai le Baal Chem Tov, la ‘Hassidout, etc. jusqu’au Rabbi Chlita Mele’h HaMachia’h, et là, je compris, par leur réaction, que leur préoccupation essentielle, c’est le Roi Machia’h. L’entretien a duré près d’une heure puis nous retournâmes à l’hôtel.
Ma chambre se trouvait à côté de celle de Mendi. Au bout d’un moment, il me demanda de venir dans la sienne car il voulait me parler. Il faut savoir que cet homme est le lien entre les rebelles syriens et Israël. Ces rebelles syriens viennent rencontrer Mendi régulièrement par toutes sortes de voies détournées et secrètes. Il me dit : « tu vas les rencontrer ».
Évidemment, il me présenta comme étant le « grand Rav » qui s’occupe des non-Juifs etc. Sur ce, je pris la parole : « Les amis, ce que l’on apprend du Rabbi, c’est que lorsqu’on entame une discussion, on commence par un mot de Torah. Alors, on va expliquer ce que sont les Sept Commandements des Enfants de Noé ». Je leur ai distribué les cartes contenant les Sept Mitsvot en arabe, leur ai lu et commenté. Il y avait là un homme du nom de Daoud Souliman.
C’était l’un des organisateurs de manifestations, il dit : « Ecoutez, lorsqu’on a commencé les manifestations, on a pas du tout prévu qu’il y ait autant de victimes, plus d’un demi-million de morts. Si on avait su cela à l’avance, on ne se serait pas lancés dans un tel bain de sang. Rav Boaz, bénissez-nous s’il vous plaît ». « Qui suis-je pour bénir ? Mais dans ce domaine, il est écrit que le Machia’h est celui qui jugera entre les nations »…
Et je leur ai raconté l’histoire qui suit, et Mendi traduisait en arabe : Un Juif du nom de Méïr Forlan a relaté ceci « Après la mort de Tito, les peuples se sont éveillés en Yougoslavie et ont demandé leur indépendance.
En Juin 1991, la Slovénie déclara son indépendance. Suite à cela, l’administration de Belgrade dépêcha immédiatement des forces armées à la frontière slovène, et menaça de détruire le nouvel État à l’arme chimique. Les dirigeants du gouvernement temporaire de Slovénie me demandèrent alors si j’avais des liens avec Tsahal. Leur intention étaient de faire signer un accord de cessez-le-feu entre Belgrade et la Slovénie. A mon avis, ils soupçonnaient à juste titre que leur peuple et leur armée ne tiendraient pas le coup et seraient affaiblis par une guerre face à l’armée puissante de Yougoslavie. Devant une telle oppression, je n’entrevoyais qu’une solution : seul le Rabbi pouvait sauver la situation…
Parmi les Slovènes se trouvait un prêtre du nom de Falazar. Sans perdre de temps je lui expliquai quoi faire et il s’installa à son bureau pour écrire au Rabbi. Dans sa lettre il spécifia les rapports amicaux qui avaient toujours existés entre les Slovènes et les Juifs, et maintenant il implorait la bénédiction du Rabbi pour que son peuple soit sauvé…
La réponse du Rabbi ne tarda pas : « S’il me joint le prénom de son père, je prierai pour la liberté de son peuple ». Immédiatement après que nous eûmes envoyé le fax comportant le nom de son père, ce même jour, la guerre prit fin de manière soudaine et sans aucune raison. Lorsque l’on voit ce qui arriva à la Serbie, la Bosnie et la Croatie, on peut mieux se rendre compte de l’ampleur du miracle.
Jusqu’à ce jour, personne ne réussit à analyser clairement pourquoi seule la Slovénie a été épargnée sans autre forme de combat. Sur le plan militaire la Slovénie n’avait aucune chance de survie. Au niveau économique, la Slovénie est plus riche que tous les autres états yougoslaves, et pourtant, la Yougoslavie cessa soudain sa conquête…
Au radar, on pouvait déjà apercevoir les avions de chasse décoller, et il était clair que certains étaient armés de missiles à ogive chimique. Alors qu’en Slovénie, on pouvait entendre les sirènes d’alarme, soudain, sans aucune explication, les avions reçurent l’ordre de rentrer sans bombarder…
Le prêtre Falazar téléphona au secrétariat du Rabbi pour le remercier de ce grand miracle. Ce miracle fut diffusé à grand bruit en Slovénie. Des milliers de citoyens slovènes se sentaient redevables envers le Rabbi pour leurs vies et la survie de leur pays ».
Tous furent fortement impressionnés. L’un des présents était l’organisateur de quatre mouvements de rebelles manifestants. Si tout s’arrange, là-bas, il sera certainement promu à un haut poste dans le gouvernement. Je lui ai apporté une déclaration officielle, une grande feuille cartonnée en arabe disant qu’il s’engage à faire appliquer les Sept Mitsvot dans son parti. Puis je lui ai dit « maintenant vous pouvez écrire une lettre au Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h. Je lui ai expliqué comment procéder et tout le monde a proclamé « Ye’hi Adoneinou ». Puis, on a introduit la lettre dans un volume des Iguerot Kodech. Le Rabbi a répondu qu’il mentionnera tout ceci au Ohel du Rabbi Rayats. «Et bien que ces jours soient des jours malheureux, ils seront très bientôt transformés en jours de joie et d’allégresse». La lettre était chargée de bénédictions. Tous furent réellement émus.
Le lendemain, j’ai été interviewé pour l’émission par le second du Cheikh Oktar et puisqu’on y était, je leur ai expliqué le premier Rachi de la Torah (disant que la Terre d’Israël appartient uniquement au Peuple d’Israël, et que nulle autre nation ne peut nous en réclamer une once, puisque c’est D.ieu Lui-même qui nous l’a donnée). Puis je leur ai décrit de quelle façon, le monde se tourne aujourd’hui vers une ère nouvelle, la Délivrance, et bientôt aura lieu le dévoilement du Roi Machia’h. Je leur ai raconté l’histoire du roi Salomon, le premier Temple disant que la paix régnait dans le monde et que tous doivent tendre vers cette période de sérénité qu’est la Délivrance et la présence dans le monde du troisième Temple. J’ai parlé longuement et ils furent extrêmement touchés par mes paroles retransmises à cinq millions de spectateurs… Mais maintenant que je vous ai parlé de mon ami Mendi Safdi, je voudrais que lui-même vous dise quelques mots ».
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Mendi Safdi : « Je travaille avec Eyov Kra » (représentant druse à la Knesset, celui-ci prône avec fierté les Sept Mitsvot comme mode de vie pour tous les arabes dans le monde. C’est lui qui nous apprend à parler aux arabes et surtout à se relier au Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h).
« Mon rôle, depuis quelques temps est le lien diplomatique que nous entretenons avec les rebelles syriens. Israël a mis en place des hôpitaux de campagne à ses frontières. Et l’on peut constater qu’un grand nombre de manifestants se retrouve dans les hôpitaux… Aujourd’hui, il faut savoir que le monde arabe, les voisins d’Israël, souhaite développer des rapports diplomatiques avec Israël. Dans son voyage avec moi en Turquie, le Rav Boaz a oublié de mentionner le fait qu’il a offert un cadeau aux dirigeants des rebelles syriens, un drapeau Machia’h en arabe. Et bien, ils ont promis que si leur action aboutit et que la paix revienne en Syrie, c’est ce drapeau qu’ils brandiront ».
(Rassemblement du 7 Adar Chéni 5774 –
Traduction par l’équipe du Point sur la Guéoula)