A l’occasion du 11 Nissan, l’anniversaire du Rabbi Chlita Meleh HaMachiah, tous les disciples ont décidé de défiler dans les rues de Tel Aviv afin de dévoiler et faire connaitre le Rabbi, ainsi de leur faire accepter sa royauté en tant que Roi Machia’h !
Ainsi, c’est le jeudi 10 nissan que se sont promenés des unités Habad à vélo dans les rues de Tel Aviv dans le but de dévoiler la royauté du Rabbi !
J’ai fait ma Techouva en 5742 (1982) lorsque ma fille âgée de 10 ans fit son entrée à l’école Beth Rivka de Yerres. Grâce à D.ieu, elle immédiatement passionnée par la Torah et les Mitsvot. Elle découvrait alors un monde nouveau, car jusqu’alors, nous étions des Juifs traditionnels, mais pratiquions toutes les fêtes. Quelques mois avant son anniversaire, en 1984, ma fille m’informa de son désir profond de se rendre chez le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h. Elle me dit : « Maman, au lieu de me faire une grande fête pour ma Bat Mitsva dans une salle comme pour mon frère, je veux aller à New York ». Bat Mitsva ?! Je restais surprise de ce terme inconnu pour moi.
« C’est quoi ça la Bat Mitsva ? – Et bien c’est la Bar Mitsva des filles ! Et bien, on va organiser ça ma fille ! ». A ce moment-là, je n’avais aucune idée de la grandeur du Rabbi, un nom qui raisonnait souvent chez nous, depuis l’entrée de ma fille dans cette institution.
Par ce même voyage, je pourrais assister à Youd Chevat, date importante du calendrier Loubavitch. Une année auparavant, un drame se jouait dans la vie de ma sœur. Accusée à tord d’un acte qu’il n’avait pas commis, mon beau-frère fut alors incarcéré dans une maison d’arrêt de la région parisienne.
Je devais me rendre à l’agence afin d’acheter mes billets, c’est alors que ma sœur me fit part de son envie de nous accompagner dans ce voyage en disant : « Ce Rabbi qui accompli tant de miracles et s’il me bénissait ? …Sa foi avait toujours été plus forte que la mienne. Durant ce long voyage, ma fille ne cessa de faire des psaumes qu’elle adressait à D.ieu et au Rabbi pour la libération de son oncle. Ma sœur lui demanda alors d’écrire une lettre à son intention afin de lui expliquer sa situation et de demander une bénédiction. Ce que fit ma fille avec les termes de respect que nous ne connaissions pas (« Li’hvod Kevod Kedouchat… »).
Nous sommes enfin arrivés à destination dans ce Brooklyn si légendaire. Un accueil chaleureux nous fut réservé par une émissaire du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h, Madame Bitton, elle nous rassura et nous donna quelques conseils. En premier lieu, de nous reposer quelques heures à cause du décalage horaire, et ensuite de nous rendre au 770 afin de remettre notre courrier au secrétariat.
A notre réveil notre hôtesse nous prépara un bon déjeuner et nous indiqua la route du 770. Une quinzaine de minutes à pied. Soudain, je m’interrogeais : « Comment au milieu de centaines de lettres, le Rabbi pouvait deviner que la mienne, tout du moins celle de ma sœur avait une importance capitale pour nous ? ». Je demandais à ma sœur de rejoindre le 770 tandis que je me rendrais à la maison du Rabbi. D’après notre hôtesse, Judith, une limousine arrivait à 9h45 précises, le Rabbi était ensuite conduit à la synagogue afin de distribuer des pièces aux enfants pour la charité.
Il devait être 9h 30 lorsque je m’approchais de la maison du Rabbi, espérant apercevoir la Rabbanite, son épouse. Il y avait des rideaux à petit carreaux, j’avançais ma main vers la Mézouza pour l’embrasser. Tellement heureuse de pouvoir expliquer au Rabbi ce problème qui touchait ma sœur.
Un passant m’interpella et me fit comprendre que ce n’était pas la coutume de venir devant la maison du Rabbi et que la limousine allait arriver et me fit signe de quitter les lieux : « Toutes vos demandes doivent être adressées au secrétariat et le Rabbi en prendra connaissance, m’informa-t-il. L’homme passa son chemin et je fis quelques pas en arrière, mais ne pus retenir une impulsion et je revins alors que la limousine arrivait. Soudain, je vis arriver le Rabbi et fut éblouie par la lumière qui émanait de lui. Quelle insolence de ma part ! J’osais lui parler, lorsque le Rabbi se dirigea vers la limousine, je croisais son regard d’un bleu infini et… restais figée. Le Rabbi échangea quelques paroles en yiddish avec le chauffeur qui lui ouvrit la portière afin qu’il prenne place. Le chauffeur du Rabbi m’ordonna de quitter les lieux et de rejoindre le 770 en m’annonçant : « Le Rabbi a bien reçu les psaumes de votre fille qu’elle a dit dans l’avion ».
Puis, la voiture démarra me laissant abasourdie et tremblante d’émotions. Je compris alors quelque peu la dimension du Rabbi. J’eus du mal à reprendre mon souffle pour rejoindre le 770 et retrouver ma famille. Milles pensées m’assaillirent durant le chemin et je me promis que le premier achat que je ferais après la remise des dollars de bénédiction, serait une perruque. Puis vint le moment tant attendu où nous allions recevoir de la main du Rabbi le fameux dollar de bénédiction. Je souhaitais une bénédiction pour mon mari afin qu’il se renforce dans l’étude, mais je n’osais pas ouvrir la bouche.
Lorsque vint mon tour, le Rabbi tenait dans sa main trois dollars qu’il me tendit en trois fois. « Limoud, limoud, limoud, (L’étude, l’étude, l’étude)… » je croisais de nouveau le regard du Rabbi, j’étais sur le point de défaillir. Ma fille eut droit à un merveilleux sourire accompagné du dollar : « Bénédiction et réussite » car ma fille étudiait avec concentration et faisait l’admiration de ses professeurs.
Puis vint le tour de ma sœur. Il y eut un échange particulier entre ma sœur et le Rabbi suivi d’un instant de silence. Des mots qui nous surprirent au plus haut point, prononcés avec assurance et douceur : « De bonnes fêtes de Roch Hachana en famille » .Sur le moment, ma sœur ne saisit pas le sens de la phrase, et moi non plus ! Mais quelques temps après, vint la révélation.
Ces quelques jours passés à Brooklyn furent inoubliables ainsi que le Chabbat passé avec la dame qui nous avait reçus, puis la Bat Mitsva célébrée au 770. C’est avec regrets que nous quittâmes New-York, mais remplies de forces spirituelles. Moi fière de ma perruque pour rentrer à Brunoy, et le cœur de ma sœur apaisée, espérant en la bénédiction du Rabbi.
Le jour de Roch Hachana, ma sœur eut le bonheur de revoir son mari de retour de la maison d’arrêt et libéré. Son innocence a pu être prouvée.
Merci Hachem, Merci au Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h !
Lors de l’allocution de la Parachat Vayéchev, le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h a annoncé que le fait de raconter les miracles et les prodiges que D.ieu fait à notre encontre rapproche la délivrance.
C’est dans cet esprit que Chimon Partouche nous raconte : « Alors que j’avais environ sept ans, pendant Chabbat, j’ai fait un rêve qui avait plutôt l’allure d’un cauchemar dans lequel je courrais certainement pour fuir quelque chose. Quand soudain l’ambiance effrayante du rêve se dissipa pour laisser place à un sentiment de sérénité. En effet, alors que je me trouvais sur un pont, j’aperçu le Rabbi de Loubavitch qui se tenait sur le côté. Il me regardait sans parler et son regard m’apaisa. Je m’approchais alors de lui comme pour me réfugier. Il me tendit une sorte de carte de visite sur laquelle était inscrit le nom de ma tante « Evelyne Uzan » en lettres d’or. La beauté de cette carte me frappa au point où je m’en rappelais clairement à mon réveil.
Le matin, je racontais à mon père les détails de mon rêve et il me dit que puisque nous étions invités au repas de Chabbat midi dans une famille de ‘Hassidim de Loubavitch, nous pourrons leur demander conseil.
Alors que je m’amusais avec les enfants de la famille Bellaïche, mon père me demanda de le suivre au salon pour parler avec le chef de famille de mon rêve. Celui-ci nous conseilla d’ouvrir les Igueroth Kodech à ce sujet. Ce que nous fîmes immédiatement en nous lavant les mains au préalable.
La lettre parlait d’un champ qui était en Terre Sainte au sujet duquel nous rencontrions certaines difficultés. Le Rabbi nous donna des directives à suivre afin de régler cette histoire à notre avantage. Pour ma part je ne vit aucun rapport avec ce qui m’était connu à l’époque. Mais le visage de mon père avait changé et il dit : « C’est incroyable, ma sœur Evelyne possède en gérance le terrain de mon père se trouvant en Israël et justement elle rencontre exactement les problèmes cités par le Rabbi ».
Après ce Chabbat, mon père fit parvenir à ma tante une copie de la lettre. Celle-ci fut bien surprise d’y voir le problème qu’elle rencontrait mais surtout elle y trouva des solution qu’elle put mettre en application et en effet, tout rentra dans l’ordre grâce à D.ieu ». (Propos recueillis par Guéoula News)
« La Torah aurait dû commencer par le verset : Ce mois-ci sera pour vous etc. Pourquoi a t-elle débuté par la Genèse, pour montrer la puissance de Son acte à Son peuple afin de leur faire hériter la terre des nations. Car si les peuples du monde accusent Israël en disant : « vous êtes des voleurs car vous avez conquis la terre des sept nations », ils pourront leur répondre : « Toute la terre appartient au Saint béni soit-Il, Il l’a créée et l’a donné à ceux qui sont droits à Ses yeux, par Sa volonté Il l’a donnée et par Sa volonté Il l’a reprise et nous l’a donnée (Rachi) ».
La nouveauté que l’on peut trouver dans ces termes n’est pas que la Torah et Israël sont au-dessus du monde, mais bien lorsqu’Israël se trouve intégré dans ce monde-ci, monde matériel avec les peuples du monde c’est ici qu’il peut y avoir place à cette accusation, « Vous êtes des voleurs car vous avez conquis la terre des sept nations » alors que cette terre est l’héritage des nations que le Saint béni soit-Il « par Sa volonté leur a donné », vient alors se révéler que « Tu nous a choisis parmi tous les peuples » et « pour montrer la puissance de Son acte à Son peuple afin de leur faire hériter des nations », car de la même façon que le Saint béni soit-Il a choisi le peuple Juif, ainsi, Il a choisi par Sa volonté de reprendre cette terre aux nations et de nous la donner, de donner la terre d’Israël, la terre élue (d’entre toutes les terres) à Son peuple élu.
Alors que le monde entier n’a été créé que pour Israël et cela s’exprime dans ce monde-ci, ce monde matériel et grossier, que « Tu nous a choisi », dans un corps humain Juif qui ressemble dans sa composition au corps des non-Juifs, il est alors compréhensible que dans toutes les situations, en tout temps et à tout endroit, même dans une situation totalement matérielle, même en temps d’exil, les enfants d’Israël se trouvent au niveau de « Réchit, commencement », c’est-à-dire au-dessus de toute réalité et à plus forte raison, lorsque l’on sait que tout a été créé pour eux, en tant que peuple élu, qui a été choisi par le Saint béni soit-Il (et il n’y a aucun changement possible dans ce choix).
Aucune concession
Et au regard de tout ce qui vient d’être dit, il est clair que ce qui a été déclaré dernièrement, que les Juifs se trouvant en terre d’Israël doivent céder sous la pression des nations du monde en ce qui concerne l’intégrité du pays à cause de la notion de « Ne pas provoquer les nations » est absolument inconcevable. De plus, en considérant que les Juifs se trouvent sous leur emprise et dépendent de leurs générosité et pire encore, que la survie et l’existence des Juifs en terre d’Israël ne dépend que des nations du monde, que D.ieu nous préserve d’une telle pensée.
Tout d’abord, D.ieu nous préserve de dire que l’existence des Juifs est soumise à caution, D.ieu nous en préserve et que D.ieu nous garde d’une telle chose qui n’arrivera jamais. Le peuple d’Israël est éternel car c’est le peuple de D.ieu et le Saint béni soit-Il est éternel, comme il est écrit : « Je suis l’Eternel et n’ai point changé et vous, enfants d’Israël, n’avez pas été détruits ».
Ensuite, chaque Juif sait pertinemment que le début de toute la Torah est « Bérechit, au commencement » et Rachi explique : « Pour la Torah qui est appelée un commencement et pour Israël qui ont été appelés un commencement » !
Il est donc clair et limpide que les nations du monde ne sont pas maîtres d’Israël, D.ieu nous préserve d’une telle idée !
Et pourtant, malgré tout cela, un Juif s’est mit à déclarer en public, devant des dizaines de Juifs qui étaient venus entendre des paroles de Torah, que l’existence du peuple Juif dépend des nations !… La surprise est d’autant plus grande que nous venons des festivités du mois de Tichri alors que les Juifs n’ont cessé de répéter pendant leurs prières que « Tu nous a élus d’entre tous les peuples » !
Cependant, les nations du monde eux-mêmes reconnaissent le fait que les enfants d’Israël sont le peuple élu. Et pendant toutes les générations c’était là une chose évidente. Et même aux temps les plus obscurs (lors de la Ascala et ce qui en suivit), il ne s’est jamais tenu un Rav qui possède une Smi’ha, son diplôme et déclare une telle chose !
Et principalement, il est facilement compréhensible que lorsque nous parlons de la Torah et des Mitsvot, il n’y a aucune « provocation envers les nations »… Et à plus forte raison et en ce qui nous concerne, alors que se trouve sur la table une question de survie suite à la restitution de territoires, comme le stipule le Choul’han Arou’h : « Lorsque des étrangers encerclent des villes d’Israël… s’ils en viennent à menacer des vies… et même s’ils ne sont pas venus et ne sont pas sûrs d’attaquer, l’on sort à leur rencontre armés, et on transgresse le Chabbat à cause d’eux… Et pour une ville adjacente, même si ces habitants ne vienne prendre que de la paille ou du foin, on transgresse le Chabbat à cause d’eux, au cas où ce serait un piège et que la terre serait facilement conquise par ceux-ci ».
(Extrait du Dvar Mal’hout Parachat Béréchit du Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h Chlita)
La semaine dernière, nous avons rencontré Tsadok Weinstein qui nous a relaté une extraordinaire histoire qui s’est passée en 5750-1990. Tsadok est un homme d’affaires qui voyageait souvent pour vendre et acheter et faisait les allers-retours entre les îles Caraïbes et les Etats-Unis et parfois, il rentrait dans son pays natal, au Pérou, là où vivaient ses parents et ses proches tous issus d’une grande famille aisée.
Tout se passait à merveille, les affaires tournaient et tout le monde allait bien. Jusqu’au jour où son frère, Larry, lui aussi dans les affaires à New-York, se sentit faiblir. Il demanda à se reposer au lit pour faire une petite sieste et reprendre des forces… Mais il ne se leva pas, ce jour-là. En effet, Larry avait sombré dans un coma dont la profondeur semblait insondable. Il fut transporté en urgence au New-York Hospital.
Et c’est de cette manière que débuta un voyage en noir et blanc dans l’univers de l’hôpital le plus fameux des USA, le plus moderne, à la pointe de la médecine et de ses nombreuses ramifications. Malgré la célébrité de l’établissement, les examens multiples dans toutes les spécialités médicales, le moindre centimètre carré du corps de Larry fut passé au crible et son cerveau au scanner… Mais l’on ne vit rien sur aucune des radios. Et Larry continua son long voyage dans les méandres de l’inconscient. Rien ne pouvait le ramener à l’état d’éveil.
Personne ne savait que faire. La mère de Larry avait été chercher de l’eau bénite d’un monastère en Grèce, elle allait de voyant en médium, et avait même ramené un magnétiseur pour envoyer de bonnes énergies dans le corps du jeune homme et encore bien d’autres recettes de grand-mère, en bref pendant tout le long hiver de cette année-là, on avait tout essayé. Tout ? Non ! En fait, il restait pour Tsadok une chose qu’il se devait de vivre et de faire. Un émissaire du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h avait fait la connaissance de Tsadok, quelques semaines avant que la maladie de Larry n’apparaisse, et lorsque se fut le cas, il conseilla à Tsadok d’aller un dimanche au 770, pour rencontrer le Rabbi et implorer sa bénédiction.
Le message de l’émissaire fit son chemin et lorsque l’hiver fit place au printemps, Tsadok se vit prenant la voiture et se dirigea vers le quartier de Crown Heights à Brooklyn, New-York, vers le Beit Rabbénou, le 770, Eastern Parkway…
Il ne savait pas du tout à quoi s’attendre, n’avait jamais vu le Rabbi, ne savait pas ce qu’était un Rabbi et lorsqu’il vit la longue file d’attente qui sortait sur des centaines de mètres sur l’avenue, il comprit qu’il n’aurait pas affaire à quelque chose de commun. Il prit place dans la file et, fébrile, attendit son tour. La file avançait doucement mais sûrement et Tsadok était déterminé ; il décocherait cette bénédiction pour son jeune frère…
Soudain, il se vit face au Rabbi et le regard bleu du Rabbi lui fit perdre quelque peu son assurance. Le Rabbi lui dit quelques mots, lui tendit un dollar de bénédiction, et on tenta de le pousser en avant afin de faire passer son tour à la personne suivante. Mais Tsadok ne se laissa pas faire et dit au Rabbi l’état de son frère Larry dans le coma. Et là tout se passa comme au ralenti et le Rabbi lui dit : « Please, come back with good news ! S’il vous plaît, revenez avec de bonnes nouvelles ! ». Le Rabbi lui donna un second dollar et ce fut tout.
Tsadok se retrouva dehors, l’air frais de New-York lui redonna sa contenance car il venait de vivre un intense moment d’émotion.
Tsadok racontait, visiblement ému : « Je me rendis à l’hôpital et je plaçais le dollar du Rabbi sous l’oreiller de Larry. Puis quelques minutes après ce fut le tour des médecins d’envahir la pièce. Il y avait trois grands professeurs mondialement connus et une trentaine d’internes qui écoutaient les commentaires de leurs mentors. Les infirmières firent leur apparition et sous les conseils de médecins essayèrent de nouveau des perfusions, des piqûres, des massages cardiaques mais rien ne se passait.
Au bout d’une demi-heure tout le monde quitta la pièce et je me retrouvais seul avec mon frère. Les larmes aux yeux, je ne sais pas ce qui m’a pris, mais je lui ai parlé à l’oreille en disant : « Allez Larry, j’ai placé le dollar du Rabbi sous ton oreiller, arrête tes bêtises et réveille-toi… Allez, s’il te plaît ! Larry, réveille-toi ! ». Et il ouvrit les yeux… il me regarda, il avait l’air bien conscient, il savait où il était, qui j’étais. Lorsque les infirmières sont revenues, après que je les eus appelé, personne n’y croyait, tout le monde pleurait de joie, les médecins arrivèrent… Ils furent stupéfaits. Alors qu’il n’y avait plus aucun espoir, le dollar du Rabbi avait agit et la bénédiction de D.ieu avait, par son intermédiaire, éveillé mon frère Larry… ». (Propos recueillis par Guéoula News)
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Nous évoquons dernièrement le principe «celui qui vit méditera en son cœur» et celui-ci doit s’appliquer chaque fois que l’on a une année de plus de vie, une année de plus de mariage (car une discussion existe pour savoir si le mariage est une action dont l’effet est continu ou une action qui se renouvelle chaque jour).
Ce qui est vrai pour chaque juif l’est encore plus pour les chefs d’Israël qui reçoivent alors une vitalité accrue pour eux-mêmes et pour tout le peuple Juif, s’ajoutant à celle qu’ils possédaient déjà auparavant, (car il est clair qu’ils parviennent à la perfection dans tous les domaines).
En l’occurrence, le 2 Nissan est la Hilloula du Rabbi Rachab et le début du règne du rabbi précédent, chef de notre génération. C’est donc un jour particulier dans la vie d’un chef et dans le règne de notre époque, qui commença alors et se poursuivra jusqu’à la venue du Machia’h. Celui-ci reçoit donc une élévation particulière en ce jour. (La Hilloula est le jour où l’œuvre du Tsaddik reçoit une élévation. Puis, «le soleil se lève juste après que le soleil se couche.» Un nouveau règne commence. Ce fut en l’occurrence le fils unique du Rabbi Rachab. Or le fils du roi devient roi sans recevoir l’onction. S’il est unique, aucune contestation n’est possible. Etant le successeur de tous les Rebbeïm précédents, le Rabbi poursuit donc leur règne et le fera jusqu’à la venue de Machia’h).
Il faut définir l’application du principe «le vivant se souviendra en son cœur» et comment il permet d’ajouter de la vie, (chaque année, puisqu’ «l’on s’élève dans le Sacré»). Le Rambam compare le roi au «cœur de l’assemblée d’Israël», qui renferme le sang lequel fait vivre tout le corps. (Par ailleurs, le roi est également comparé à la tête.)
« Mele’h », le roi est composé des initiales des trois mots signifiant cerveau, cœur, foie, les trois membres gouvernant l’organisme. Le cerveau dirige le corps et lui distribue la vie. Le foie est plein de sang. Mais le cœur est la vie à proprement parler qui circule dans tous les membres et revient ensuite dans ce membre. C’est donc lui, avant tout, qui fait vivre le corps. (Le cerveau accorde à chaque partie du corps la vitalité qui lui revient. En revanche, le cœur distribue à tous le même sang qui véhicule l’essence de la vie). Par ailleurs, la vie est le mouvement et le cœur bat sans cesse, à la différence du cerveau et du foie.
De même, le chef distribue la vie à tous les Juifs et, au début de son règne, sa vitalité est accrue et peut se dévoiler dans le corps matériel, (s’ajoutant ainsi au rôle qu’il joue en tant que cerveau et en tant que foie).
Ceci est encore plus souligné cette année, soixante huitième du règne du Rabbi, chiffre qui est la valeur numérique du mot ‘Haïm, la vie. (Et même le Juif le plus simple peut comprendre une valeur numérique). On sait que les trente ans du règne du Rabbi précédent se subdivisent en trois fois dix ans.
Les dix premières années se déroulèrent dans le pays que l’on sait, les dix suivantes en Pologne et les dix dernières ici même, dans l’hémisphère inférieur. (Or, dans la vie d’un homme, dix ans représentent une période indépendante).
On peut donc considérer que les deux Youd de Haïm font allusion aux deux premières périodes de dix ans et les Mem Heth aux quarante huit ans de son règne ici-même. De plus, Mem Heth a la même valeur numérique que Haïl, l’homme vigoureux. Ces chiffres sont expliqués par le Tsema’h Tseddek en particulier dans le livre « Haliko Itim », basé sur les enseignements des Rebbeim qui le précédèrent et référence de ceux des Rebbeim qui le suivirent. Chacun consultera ces sources et appliquera «donne au sage et il exercera sa sagesse». (Mais il est clair que chaque Rabbi eut un apport spécifique dans tous les domaines de la Torah, depuis l’Admour Hazaken dont le nom, Chnéor, signifie deux lumières, celle de la partie révélée et celle de la partie cachée de la Torah.
On trouve deux idées opposées dans le rapport entre le peuple et le roi. D’une part le Roi doit être séparé du peuple, qui est tenu de le craindre. Mais d’autre part, une grande proximité existe entre eux, à l’image du cœur qui irrigue tous les membres du corps. Bien plus, l’existence du Roi dépend du peuple, car, disent nos sages «il n’y a pas de roi sans peuple». (Il est clair qu’un home ne peut régner sur sa famille). Lors de son couronnement, le peuple crie «Vive le Roi !» et lui apporte ainsi la vie.
C’est en l’occurrence soixante huit ans, « Haïm, du règne du Rabbi et le peuple peut alors ajouter de la vie au Roi. En criant «vive le roi», celui-ci signifie qu’est déjà venue le moment de réaliser la promesse selon laquelle «ils se réveilleront et se réjouiront ceux qui gisent sous terre», en particulier le Rabbi précédent et David le roi Machia’h. C’est pour cela qu’il faut crier «Ad Mataï» et rapprocher effectivement la délivrance, de sorte que l’on puisse désigner du doigt le Machia’h qui rassemblera les exilés. C’est en criant «vive le roi» que l’on fera venir le Machia’h.
Machia’h est lié à chaque Juif et chacun peut donc crier «vive le roi», possède en lui une parcelle du Machia’h, de la Ye’hida générale de tout Israël. Il est donc encore plus clair qu’ «il n’est pas de roi sans peuple» s’applique également au Machia’h. Chaque Juif doit, pour l’obtenir, dévoiler la Ye’hida qu’il porte en lui.
Ce qui vient d’être dit peut être lié au début du règne du Rabbi, pendant le mois de Nissan, celui de la délivrance. C’est alors que les Juifs quittèrent l’Egypte et c’est alors qu’ils seront libérés. C’est également en Nissan que les chefs de tribu offrirent leurs sacrifices pour l’inauguration de l’autel et nous en lisons chaque jou la description dans la Torah. Ces deux éléments présagent le règne de David, lors de la délivrance. (Car le nom même de Nissan implique le comportement miraculeux, qui transcende le comportement naturel et le Roch Hodech Nissan est le «nouvel an des rois»).
Le Chef de tribu qui offrit son sacrifice le 2 Nissan est celui d’Issa’har, Netanel Ben Tsouar. Tsouar vient de Tsaar, la douleur et la douleur la plus considérable est celle de l’exil, que nous avons largement connue. Mais Ben Tsouar, ce qui nait de cette peine, sa récompense est la délivrance. C’est le sens de Netanel, qui signifie «D.ieu a donné». (C’est en effet la souffrance de l’Egypte qui fit que les Juifs soient nombreux). Celui qui donne le fait avec largesse et le Nom Divin employé ici, Kel, est le premier des treize attributs de miséricorde. La bonté divine se révèle donc et l’on obtient la délivrance véritable et complète, par notre juste Machia’h.
Nous entrons ce jour dans le 3 Nissan, jour du chef de la tribu de Zevouloun. Si Issa’har se consacre à l’étude, Zevouloun pratique le commerce, bien qu’ayant également une étude fixée.
La différence entre celui qui à l’étude pour seule occupation et celui qui n’a qu’un temps fixé pour celle-ci est celle qui existe entre la Torah du monde futur et celle de ce monde. Notre étude, à la façon de Zevouloun, à l’heure actuelle, nous conduira donc à celle du monde futur et celle de ce monde. (Bien plus, la torah actuellle est «futilité» par rapport à celle du monde futur. En l’occurrence, Zevouloun est placé avant Issa’har car ce dernier étudiait par le mérite du premier).
Une allusion, cette année, concerne l’action concrète, du fait que le 2 Nissan est le dimanche de la Paracha Tsav. Au début de celle-ci, Rachi dit «Tsav indique un empressement immédiat et pour toutes les générations». Ainsi, dès le 2 Nissan, tout de suite après Roch Hodech, en un jour d’action, le Machia’h vient de façon immédiate et avec le plus grand empressement.
Bien plus, il s’agit ici de retirer les cendres et de disposer le bois sur l’autel, auquel il faudra ensuite mettre le feu. Ainsi, ce n’est pas là le sacrifice perpétuel proprement dit, mais une préparation pour la préparation de celui-ci. L’empressement n’en est pas moins nécessaire.
Ceci est un enseignement pour chacun. Ainsi, l’empressement n’est pas indispensable uniquement pour donner de la Tseddaka mais aussi pour prendre la décision de le faire et cette qualité est également liée à la délivrance.
L’acte est essentiel. Il faut achever nos actions et demander «Ad Mataï ?». Il faut proclamer « vive le roi ! » avec le plus grand empressement et la joie la plus profonde. Nous sommes en effet en « Tisma’h » et «Haïm» années se sont écoulées depuis le début du règne du Rabbi. D.ieu se hâtera donc de dévoiler la délivrance.
En son temps, le Rabbi disait qu’il faut «faire briller les boutons». Nous le faisons depuis des dizaines d’années et ils sont maintenant brillants. Continuer à le faire diminuerait leur beauté. L’empressement appartient donc maintenant à D.ieu, qui doit dévoiler la délivrance, révéler le troisième Temple qui est déjà prêt là-haut et peut donc descendre dès nette nuit. Alors nos yeux de chair, nos âmes vêtues de corps vivront la délivrance.
A l’époque du Temple, la journée commençait et s’achevait par un sacrifice perpétuel. Actuellement, la prière remplace le sacrifice et la Tseddaka la précède. Nous donnerons donc maintenant de la Tseddaka qui rapprochera la délivrance. Le Machia’h viendra, en particulier dans cette année de Hakhel.
La délivrance sera également par le mérite des femmes vertueuses de notre génération qui ont les mêmes âmes que celles qui sont sorties d’Egypte. Tout ceci se réalisera et, au sens le plus simple, ce sera la délivrance véritable et complète, de façon immédiate.
Vive notre maître le Rabbi Roi Machia’h pour l’éternité !!!