Aucun Juif ne sera éloigné…
Cette histoire est arrivée dimanche dernier. Le jeune couple Ness et sa femme ‘Haya Mouchka Levy, hassidim ‘Habad de Beit Chemesh, faisaient leurs courses comme chaque semaine au supermarché « Rami Levy » près de chez eux. À l’entrée du supermarché, l’un des employés du supermarché les arrête et leur propose de rejoindre le club des clients du supermarché et de profiter de divers avantages. D’après l’apparence et l’accent de l’homme, il était évident qu’il était arabe.
Le couple, qui a l’habitude de profiter de toutes les occasions qui se présentent à eux pour agir dans le cadre de la mission du Rabbi de Loubavitch, Roi Machia’h, et ainsi, de répandre la lumière et le Judaïsme dans le monde entier, a immédiatement profité de l’occasion pour enseigner aux arabes les Sept Commandements Bnei Noa’h que D.ieu a donné même aux non-Juifs, et ainsi, préparer le monde à la Rédemption finale.
Les sept commandements sont : l’interdiction de l’idolâtrie ; Interdiction de « bénir » le nom d’Hachem ; interdiction du meurtre ; interdiction des rapports illicites ; interdiction du vol ; interdiction de manger le membre d’un animal vivant et l’établissement d’un système juridique. Ils avaient une carte en arabe. Ils ont donc donné la carte à cet homme. « Prenez, lisez et gardez-la. Cela vous apportera une bénédiction » lui ont-ils dit.
L’homme a regardé la carte pendant un moment et a immédiatement dit : « Oh… Je le sais. À l’entrée de notre village, près de Jérusalem, il y a un grand panneau qui indique les Sept Commandements des enfants de Noé. Et nous distribuons souvent des auto-collants comme cette carte sur nos voitures ».
Enthousiaste, l’homme commença à lire la carte à haute voix et à la traduire de l’arabe à l’hébreu, montrant qu’il comprenait bien de quoi il s’agissait. « Ici, le premier commandement, c’est de croire en D.ieu. Cela signifie honorer Dieu, prier, mettre les Téfilines ».
Le couple a pensé un instant qu’ils n’avaient pas bien entendu, ou peut-être que le mot « prière » en arabe était similaire à la prononciation du mot Téfilines en hébreu. Mais tout en parlant, l’homme répéta ses mots : « Mettre les Téfilines »…
« Désolé, mais pourquoi parlez-vous de mettre les Téfilines ? Vous mettez des Téfilines ? » lui demandèrent-ils. « Oui, bien sûr » répondit l’homme à leur étonnement. « Ma mère m’a dit que je devrais mettre des Téfilines »… « Que voulez-vous dire ? Pourquoi mettriez-vous des Téfilines ? ». « C’est parce que ma mère est Juive… Elle vit à Bnei Brak. J’ai des Téfilines et je les mets souvent… Parfois, quand je viens rendre visite à ma mère, elle m’envoie faire des achats, et quand je reviens avec les courses, elle me dit : « Non, ce n’est pas assez casher, ce n’est pas Badatz ».
Je connais aussi un peu de yiddish. Tracht Gut – Wa’at Zayn Gut, A Guta Nacht (traduit du Yiddish : Pense bien et tout ira bien. Bonne nuit… ».
Le couple nageait dans l’étonnement, mais au bout d’un moment, ils ont repris leurs esprits. « Si vous êtes Juif, vous n’avez pas besoin de la carte des Sept Mitsvot Bnei Noa’h, prenez une page du Chéma pour mettre les Téfilines », et il lui tendirent rapidement une feuille de lecture du Chéma avec une image du Roi Machia’h. « Oh, oui, j’ai déjà un feuillet comme celui-ci », répond immédiatement le Juif. Le couple a laissé la carte des sept commandements en la possession du Juif : « Prenez cette carte et distribuez-la dans le village. Vous serez l’émissaire du Rabbi Chlita Roi Machia’h dans votre village ».
Il est extraordinaire de constater comment Hachem se dévoile, que même le Juif le plus éloigné retourne à ses racines et se rapproche de D.ieu. Le Prophète a promis que même le Juif le plus éloigné ne serait pas perdu et qu’il retournerait également au Judaïsme. Et à mesure que nous entrons dans la Délivrance véritable et parfaite, nous voyons ce phénomène s’étendre de plus en plus. Merci Hachem. (Traduit pour le Point sur la Guéoula de la Si’hat HaGuéoula n°1523)