BH
Editorial
Le niveaux les plus hauts…
Le travail de Rabbi Chimon Bar Yo’haï en ce monde fut de dévoiler la Torah cachée, puis, de la relier avec le reste de la Torah dévoilée. Cela a immédiatement donné au Peuple Juif, la soif de la délivrance. Car nous sommes restés en exil 210 ans et par cela, nous nous sommes préparés au don de la Torah (celle qui est dévoilée à tous) alors la question est : « Si nous sommes resté plus de deux mille ans dans ce dernier exil, quelle est la puissance de la Nouvelle Torah que le Machia’h va nous dévoiler ? ».
Mais le Dvar Mal’hout nous donne encore plus. Il nous donne la faculté de dévoiler le Keter, les niveaux les plus hauts de l’âme qui est défini comme : « L’intellect en soi », les facultés cérébrales au maximum de leur possibilités… Alors sera terminé le travail sur les sentiments et nous serons d’un niveau plus élevé que Adam, avant la faute ! C’est ce que nous dévoile Rabbi Chimon, et ce sont ces secrets que l’on fête le jour de Lag Baomer. Le jour de la Hilloula, de la grande joie de Rabbi Chimon Bar Yo’haï, un jour où le Peuple Juif en entier participe à la joie des secrets de la Torah, la Nechama de la Torah et même l’âme de l’âme de la Torah… Les merveilles de la Torah cachée qui nous seront offertes dès le dévoilement du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h dans la joie sans limites de la Guéoula. Et cela se passe… Maintenant, Now Mamach ! (GB)
BH
Jérusalem
Le Futur sera Divin !
La grande conférence « Science & Guéoula », un événement majeur de ces dernières années qui rapprochera considérablement le dévoilement du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h ! (A l’occasion du Yortseit de Rabbi Arié Leïb, frère du Rabbi)
Mardi 17h00 le 13 Iyar, à l’université hébraïque de Jérusalem (Har Hatsofim), un cycle de conférences ininterrompu a eu lieu sur le thème du dévoilement de la divinité dans l’infiniment petit… Cet événement scientifique sans précédent a dévoilé des découvertes actuelles qui feront, très bientôt, le lien entre la physique et la mystique, le naturel et le divin, la logique et le ‘hassidique.
Toute cette organisation a été mise en place par le Professeur en mathématiques Chimon Silman de New-York qui a introduit en rappelant que l’Institut Rial (au nom de Rabbi Israël Arié Leib Schneerson, frère du Rabbi) est né en 1992 et en 1993 a reçu la bénédiction du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h. Le but de cet institut est de montrer plus clairement la divinité par la science et de révéler l’unité qui se crée ces dernières années entre les sciences elles-mêmes pour découvrir et dévoiler le Alef (D.ieu) dans l’infiniment petit.
Le second organisateur était Rav David Eytan Rozner, conférencier spécialisé en « Sciences et Torah » à Jérusalem, qui a pris la parole pour démontrer la relation entre la lumière et la matière, en passant par les différentes phases de l’analyse de la lumière par les scientifiques, leurs théories et axiomes mis au point. Les découvertes en ce sens, sont de plus en plus spectaculaires et vont vers des phénomènes complètements « surnaturels » (comme le cas de l’atome de Bohr). La constatation d’absence de toute matière entre un électron et un proton font de l’univers un phénomène tout simplement divin.
Mais nous n’étions pas encore au bout de nos surprises avec l’intervenant suivant, le génial Professeur Yaacov Friedman de l’Académie Lev de Jérusalem qui a évoqué son thème de prédilection : « l’influence de l’énergie sur les lois de la dynamique ». Et par les nouvelles théories combinées aux plus anciennes, découvrir des équations qui prennent en compte le divin. Le Prof. Friedman a évoqué le lien entre le libre-arbitre et la Divine Providence…
Ensuite le Professeur Yaacov Gugenheim de l’université Ben Gourion, ingénieur en électro-optique, a fait une fabuleuse présentation sur le thème : « La création de la lumière », appuyé par un décryptage méticuleux des paroles du Rabbi Chalom Ber, le Rachab et son œuvre, le Aïne Beth. En passant par les grandes découvertes sur la lumière et les œuvres des Sages de la Kabbala, le Prof. Gugenheim a démontré la relation entre lumières et réceptacles (Or veKli) dans les théories scientifiques.
Puis, pendant le repas, est intervenu le Rav Avishaï Ifergan, recteur de la Yéchiva de Kfar Saba et ancien officier de Tsahal pendant les années de la guerre du Golf. Le thème de sa conférence et présentation fut la relation entre les pays, l’implosion des états ennemis d’Israël, les relations entre le président Donald Trump, la Russie et la Corée du Nord. Les accords sur la diminution des armes de destruction massive depuis aout 1991 jusqu’aux accords Start, Sort et New Start sur le contrôle de l’armement. Le Rav Ifergan a analysé la situation actuelle de l’Iran. Il a déclaré qu’aujourd’hui, nous pouvons constater que le travail de cet exil a été effectué et le but de ce travail était de rectifier la faute de l’arbre de la connaissance qui a mélangé le bien au mal et actuellement ce travail étant terminé, chacun peut voir clairement le mal, le montrer du doigt avant sa disparition totale. Et c’est comme cela que se présentent les ennemis d’Israël, l’esprit de guerre a disparu de la terre et l’œuvre du Rabbi de Loubavitch a été accomplie, il ne nous reste plus qu’à l’accueillir en tant que roi Machia’h et s’écrier : « Ye’hi Adoneinou Morénou VeRabbénou Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd ». La soirée s’est terminée très tard par une réunion ‘hassidique avec le Rav Chmouel Haendel du Maté Machia’h. (GN)
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Le 2 Iyar 5777 avec le Rav Boaz Kali
A l’occasion de l’anniversaire de Rabbi Chmouel de Loubavitch (4ème prince de la dynastie ‘Habad), à la Yéchiva HaMele’h HaMachia’h du centre ville à Jérusalem, jeudi soir, à la veille du 2 Iyar, le Rav Boaz Kali (de ‘Haïfa), Chalia’h pour les 7 Mitsvot Bné Noa’h a été l’invité d’honneur de cette grande soirée. Le Rav Kali a expliqué l’impact extraordinaire de cette campagne, sans précédent dans toute l’histoire Juive, avec le principal atout que nous possédons dans cette génération ; la délivrance et la personne même du roi Machia’h. Par cette campagne, les nations comprennent que le Peuple Juif donne le ton pour tout ce qui est connection avec le divin et que ce n’est que par cela, qu’ils peuvent réellement s’élever au rang de Ben Noa’h. Les nombreuses actions seront prises en charge pour Jérusalem, par le Rav Benstion Galula que l’on peut contacter au 054-5510770. (GN)
Galerie de photos au Gan Saker le 6 Iyar 5777
Comme chaque année, à la même date, un groupe de ‘hassidei ‘Habad se rend au Gan Saker de Jérusalem afin d’accomplir la volonté du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h, c’est à dire de poser des paires de Téfilines à un maximum de Juifs. Cette année nous avions un invité de marque, le journaliste Ouri Réva’h de la première chaîne israélienne qui est venu sur place avec son équipe TV et a retransmis l’événement. (GN)
Cette histoire a été racontée la semaine dernière par le Chalia’h David Tordjman, de retour des fêtes de Pessa’h 5777… Au Farbrenguen (réunion ‘hassidique) du jeudi soir à Paris. Mais laissons plutôt le parole à ce Chalia’h :
« Cette année, nous sommes partis avec mon épouse en Espagne pour un Pessa’h organisé. Une magnifique fête dans une grande joie qui ne cessait d’augmenter jusqu’au point culminant, la Seoudat Machia’h, le repas du Machia’h instauré par le Baal Chem Tov, le dernier jour de Pessa’h.
Nous avons donc investis une des salles disponibles de l’hôtel et j’ai emmené avec moi une magnifique coupe géante, en argent, qu’un ami m’avait offert. Cette coupe a vraiment interpellé le regard des invités et c’est avec plaisir qu’ils ont participé à ce repas pendant lequel on mange principalement des Matsot, et l’on boit quatre coupes de vin, comme pendant le Seder.
J’ai raconté plusieurs histoires du Rabbi Chlita Mele’h HaMachia’h, et quand il se fit tard, quelques dames ont voulu partir, mais à ce moment-là, je ne sais pourquoi, je leur ai dit : « Mesdames ne partez pas, je vais raconter une dernière histoire, la plus belle de toutes et après, il y aura des cadeaux ! ». Et j’ai raconté ceci : « Il y a quelques années, j’étais venu en Israël, et comme à chaque fois, je passe d’abord par Kfar ‘Habad pour demander au Rabbi une bénédiction pour cette mission en Israël. J’ai rencontré alors au 770 du Kfar, un ‘hassid qui m’a proposé des ‘Hitat en microfilm de la dimension d’une carte de visite. Je lui en ai donc commandé 770 pièces. Avant mon retour à Paris, je l’ai rencontré mais il n’en avait pas 770 mais 270. Bon, je les ai pris et je me rendis immédiatement à l’aéroport.
Montés dans l’avion, nous avons commencé par un très bon voyage, mais très vite nous avons sentit un gros mouvement de la carlingue et le commandant de bord s’adressa à nous : « Rassurez-vous, nous avons dû lâcher une grosse quantité de carburant pour alléger l’avion »… Panique à bord !
L’atterrissage fut lui aussi surprenant. Lorsque nous descendîmes vers Tel Aviv, nous distinguâmes soudain des dizaines de véhicules d’urgence. Pompiers, police etc.
Au sol, on nous annonça que nous pouvions aller manger dans un restaurant aux frais de la compagnie, en attendant qu’ils décident comment se passerait la suite des événements. Moi, j’avalais un sandwich en vitesse, je devais absolument me rendre au Beit ‘Habad de l’aéroport pour demander au Rabbi sa précieuse bénédiction pour notre départ.
Sur place, un groupe de français venait d’arriver et l’on me demanda de les aider à mettre les Tefilines. Je fus très occupé par cette activité et vint l’heure de la prière d’Arvit. Alors que je cherchais l’endroit où l’on se lave les mains, je tombais face à face à un écran plasma et là… Le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h en plein Farbrengen se leva et en encourageant la foule des présent par un mouvement du bras, il lança le chant : « Ki Besim’ha Téetsé… Tu partira dans la joie ! », voilà ma bénédiction, il n’y avait plus rien à craindre, nous pouvions partir tranquilles.
Mais tout ne s’arrête pas là. On nous annonça que l’on devait reprendre l’avion… le même avion. Trente personnes refusèrent et restèrent dans l’aéroport. Le reste, monta et je les encourageais moi-même en leur annonçant que nous avions la bénédiction du Rabbi. Dans l’avion, un groupe de jeunes chantait timidement le chant de la Guéoula : « Ye’hi Adoneinou… », je me dirigeais vers eux et relançais le chant d’une voix forte avec des danses et je distribuais à chacun la Tefilat Hadére’h en version française. Les gens me l’arrachaient littéralement des mains. Je me mis à réfléchir et me rendis compte que dans ma valise, dans la soute, il y avait 270 ‘Hitat en microfilm et nous étions exactement le même nombre à bord… Inutile de préciser que le voyage se passa dans la joie et nous sommes arrivés à bon port, Barou’h Hachem. Voilà pour l’histoire, mais ce qui se passa dans la salle de l’hôtel fut tout aussi étonnant, les dames à qui j’avais demandé de rester pour l’histoire se levèrent pour dire : « Mais j’étais dans cet avion » une autre « moi aussi » et les autres aussi étaient dans l’avion. Je leur ai donc par la suite distribué les ‘Hitat qu’il me restait ainsi que des Pins Machia’h une joie incroyable s’installa alors dans la salle… Un repas du Machia’h réellement dans la Guéoula ! (GN)
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Extrait des « Si’hot Kodech » sur Machia’h et Guéoula.
Discours du Chabbat Parachat Tazria 5741-1981 – Texte original
Le verset (1) : « Ne me regardez pas avec dédain parce que je suis noirâtre, c’est que le soleil m’a hâlée », est expliqué par le Zohar (2) : non comme un vœu, mais plutôt comme une narration : Au moment où la lune s’est voilée en exil, elle a dit : « Ne me regardez pas », cela signifie : « ce n’est pas qu’elle nous ordonne de ne pas la regarder, parce qu’elle est perdue (D.ieu préserve) et qu’elle demande à ne pas être vue, mais parce qu’elle voit le désir des enfants d’Israël de voir sa lumière ». Elle dit : « Ne me regardez pas, vous ne pourrez me voir, ne me regardez certainement pas ».
Ce qui signifie : Lorsque la lune voit que les enfants d’Israël ne la regardent pas, elle a peur qu’ils ne désespèrent de la regarder, elle dit alors aux Juifs, les consolant : « Ne me regardez pas, vous ne pourrez pas me voir, ne me regardez certainement pas ». Vous devez savoir que le fait de ne pas me voir, car c’est maintenant le temps de l’exil et parce que « je suis noirâtre », car pendant l’exil, le soleil se cache de moi. Mais, en vérité j’existe aussi maintenant dans la perfection et très vite, viendra la délivrance et vous pourrez me voir dans ma perfection. Ainsi, ne désespérez pas de me regarder.
Cela veut dire que même si pendant l’exil, la lune est voilée, elle veut, tout de même, qu’on la regarde et être vue. Lorsque les Juifs la regardent et la recherchent attendant de la voir, c’est la lune, elle-même qui les console : « Car même si actuellement vous ne pouvez pas me voir, ce n’est que pour une raison mineure car « je suis noirâtre ». En fait, vous devez vivre avec ce désir de me voir et ce désir agira pour amener la délivrance, alors, vous me verrez dans ma plénitude ». La lune promet qu’en fin de compte on la verra et ce sera par le mérite de cette attente !
De ceci nous pouvons immédiatement en tirer un enseignement clair :
L’exil n’est pas une bonne chose ni un fait qui nous convient ce qui est bien compréhensible et simple. Lorsqu’un Juif se trouve en exil, il doit savoir que l’obscurité de l’exil ne vient que d’une raison subalterne. Il doit désirer ardemment la délivrance véritable et complète : « Je guetterai sa venue chaque jour (3) », le dévoilement de la lune dans sa plénitude. Jusqu’à ce que la lune elle-même le console de cet exil et lui dit de ne pas perdre espoir à cause de l’obscurité de l’exil, car voici que vient la délivrance. Et plus encore, du fait qu’il va attendre et désirer la délivrance, cela aura pour effet de rapprocher plus encore la délivrance.
Et puisque l’exil n’est qu’un état de chose extérieur et subalterne, « je suis noirâtre, c’est que le soleil m’a hâlée » uniquement. Il est certain que très prochainement l’exil va s’annuler, viendra la délivrance et la lune va se lever dans sa plénitude et se dévoiler. Et ainsi, les Juifs se tiendront dans leur perfection et se dévoileront eux aussi… Or, ils ont été délivrés en Nissan et le seront de nouveau en Nissan ».
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Notes : Chir HaChirim 1.6
Zohar III 45b
13 principes de foi du Rambam
J’ai fait ma Techouva en 5742 (1982) lorsque ma fille âgée de 10 ans fit son entrée à l’école Beth Rivka de Yerres. Grâce à D.ieu, elle immédiatement passionnée par la Torah et les Mitsvot. Elle découvrait alors un monde nouveau, car jusqu’alors, nous étions des Juifs traditionnels, mais pratiquions toutes les fêtes. Quelques mois avant son anniversaire, en 1984, ma fille m’informa de son désir profond de se rendre chez le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h. Elle me dit : « Maman, au lieu de me faire une grande fête pour ma Bat Mitsva dans une salle comme pour mon frère, je veux aller à New York ». Bat Mitsva ?! Je restais surprise de ce terme inconnu pour moi.
« C’est quoi ça la Bat Mitsva ? – Et bien c’est la Bar Mitsva des filles ! Et bien, on va organiser ça ma fille ! ». A ce moment-là, je n’avais aucune idée de la grandeur du Rabbi, un nom qui raisonnait souvent chez nous, depuis l’entrée de ma fille dans cette institution.
Par ce même voyage, je pourrais assister à Youd Chevat, date importante du calendrier Loubavitch. Une année auparavant, un drame se jouait dans la vie de ma sœur. Accusée à tord d’un acte qu’il n’avait pas commis, mon beau-frère fut alors incarcéré dans une maison d’arrêt de la région parisienne.
Je devais me rendre à l’agence afin d’acheter mes billets, c’est alors que ma sœur me fit part de son envie de nous accompagner dans ce voyage en disant : « Ce Rabbi qui accompli tant de miracles et s’il me bénissait ? …Sa foi avait toujours été plus forte que la mienne. Durant ce long voyage, ma fille ne cessa de faire des psaumes qu’elle adressait à D.ieu et au Rabbi pour la libération de son oncle. Ma sœur lui demanda alors d’écrire une lettre à son intention afin de lui expliquer sa situation et de demander une bénédiction. Ce que fit ma fille avec les termes de respect que nous ne connaissions pas (« Li’hvod Kevod Kedouchat… »).
Nous sommes enfin arrivés à destination dans ce Brooklyn si légendaire. Un accueil chaleureux nous fut réservé par une émissaire du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h, Madame Bitton, elle nous rassura et nous donna quelques conseils. En premier lieu, de nous reposer quelques heures à cause du décalage horaire, et ensuite de nous rendre au 770 afin de remettre notre courrier au secrétariat.
A notre réveil notre hôtesse nous prépara un bon déjeuner et nous indiqua la route du 770. Une quinzaine de minutes à pied. Soudain, je m’interrogeais : « Comment au milieu de centaines de lettres, le Rabbi pouvait deviner que la mienne, tout du moins celle de ma sœur avait une importance capitale pour nous ? ». Je demandais à ma sœur de rejoindre le 770 tandis que je me rendrais à la maison du Rabbi. D’après notre hôtesse, Judith, une limousine arrivait à 9h45 précises, le Rabbi était ensuite conduit à la synagogue afin de distribuer des pièces aux enfants pour la charité.
Il devait être 9h 30 lorsque je m’approchais de la maison du Rabbi, espérant apercevoir la Rabbanite, son épouse. Il y avait des rideaux à petit carreaux, j’avançais ma main vers la Mézouza pour l’embrasser. Tellement heureuse de pouvoir expliquer au Rabbi ce problème qui touchait ma sœur.
Un passant m’interpella et me fit comprendre que ce n’était pas la coutume de venir devant la maison du Rabbi et que la limousine allait arriver et me fit signe de quitter les lieux : « Toutes vos demandes doivent être adressées au secrétariat et le Rabbi en prendra connaissance, m’informa-t-il. L’homme passa son chemin et je fis quelques pas en arrière, mais ne pus retenir une impulsion et je revins alors que la limousine arrivait. Soudain, je vis arriver le Rabbi et fut éblouie par la lumière qui émanait de lui. Quelle insolence de ma part ! J’osais lui parler, lorsque le Rabbi se dirigea vers la limousine, je croisais son regard d’un bleu infini et… restais figée. Le Rabbi échangea quelques paroles en yiddish avec le chauffeur qui lui ouvrit la portière afin qu’il prenne place. Le chauffeur du Rabbi m’ordonna de quitter les lieux et de rejoindre le 770 en m’annonçant : « Le Rabbi a bien reçu les psaumes de votre fille qu’elle a dit dans l’avion ».
Puis, la voiture démarra me laissant abasourdie et tremblante d’émotions. Je compris alors quelque peu la dimension du Rabbi. J’eus du mal à reprendre mon souffle pour rejoindre le 770 et retrouver ma famille. Milles pensées m’assaillirent durant le chemin et je me promis que le premier achat que je ferais après la remise des dollars de bénédiction, serait une perruque. Puis vint le moment tant attendu où nous allions recevoir de la main du Rabbi le fameux dollar de bénédiction. Je souhaitais une bénédiction pour mon mari afin qu’il se renforce dans l’étude, mais je n’osais pas ouvrir la bouche.
Lorsque vint mon tour, le Rabbi tenait dans sa main trois dollars qu’il me tendit en trois fois. « Limoud, limoud, limoud, (L’étude, l’étude, l’étude)… » je croisais de nouveau le regard du Rabbi, j’étais sur le point de défaillir. Ma fille eut droit à un merveilleux sourire accompagné du dollar : « Bénédiction et réussite » car ma fille étudiait avec concentration et faisait l’admiration de ses professeurs.
Puis vint le tour de ma sœur. Il y eut un échange particulier entre ma sœur et le Rabbi suivi d’un instant de silence. Des mots qui nous surprirent au plus haut point, prononcés avec assurance et douceur : « De bonnes fêtes de Roch Hachana en famille » .Sur le moment, ma sœur ne saisit pas le sens de la phrase, et moi non plus ! Mais quelques temps après, vint la révélation.
Ces quelques jours passés à Brooklyn furent inoubliables ainsi que le Chabbat passé avec la dame qui nous avait reçus, puis la Bat Mitsva célébrée au 770. C’est avec regrets que nous quittâmes New-York, mais remplies de forces spirituelles. Moi fière de ma perruque pour rentrer à Brunoy, et le cœur de ma sœur apaisée, espérant en la bénédiction du Rabbi.
Le jour de Roch Hachana, ma sœur eut le bonheur de revoir son mari de retour de la maison d’arrêt et libéré. Son innocence a pu être prouvée.
Merci Hachem, Merci au Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h !
Lors de l’allocution de la Parachat Vayéchev, le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h a annoncé que le fait de raconter les miracles et les prodiges que D.ieu fait à notre encontre rapproche la délivrance.
C’est dans cet esprit que Chimon Partouche nous raconte : « Alors que j’avais environ sept ans, pendant Chabbat, j’ai fait un rêve qui avait plutôt l’allure d’un cauchemar dans lequel je courrais certainement pour fuir quelque chose. Quand soudain l’ambiance effrayante du rêve se dissipa pour laisser place à un sentiment de sérénité. En effet, alors que je me trouvais sur un pont, j’aperçu le Rabbi de Loubavitch qui se tenait sur le côté. Il me regardait sans parler et son regard m’apaisa. Je m’approchais alors de lui comme pour me réfugier. Il me tendit une sorte de carte de visite sur laquelle était inscrit le nom de ma tante « Evelyne Uzan » en lettres d’or. La beauté de cette carte me frappa au point où je m’en rappelais clairement à mon réveil.
Le matin, je racontais à mon père les détails de mon rêve et il me dit que puisque nous étions invités au repas de Chabbat midi dans une famille de ‘Hassidim de Loubavitch, nous pourrons leur demander conseil.
Alors que je m’amusais avec les enfants de la famille Bellaïche, mon père me demanda de le suivre au salon pour parler avec le chef de famille de mon rêve. Celui-ci nous conseilla d’ouvrir les Igueroth Kodech à ce sujet. Ce que nous fîmes immédiatement en nous lavant les mains au préalable.
La lettre parlait d’un champ qui était en Terre Sainte au sujet duquel nous rencontrions certaines difficultés. Le Rabbi nous donna des directives à suivre afin de régler cette histoire à notre avantage. Pour ma part je ne vit aucun rapport avec ce qui m’était connu à l’époque. Mais le visage de mon père avait changé et il dit : « C’est incroyable, ma sœur Evelyne possède en gérance le terrain de mon père se trouvant en Israël et justement elle rencontre exactement les problèmes cités par le Rabbi ».
Après ce Chabbat, mon père fit parvenir à ma tante une copie de la lettre. Celle-ci fut bien surprise d’y voir le problème qu’elle rencontrait mais surtout elle y trouva des solution qu’elle put mettre en application et en effet, tout rentra dans l’ordre grâce à D.ieu ». (Propos recueillis par Guéoula News)