Iguerot Kodech et Likoutei Si’hot : Les prodiges de la Guéoula…
Posted On 16 octobre 2024
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Lorsque Rav Yaacov Elias s’est inscrit à un stage de formation en jardinage, il pensait que c’était uniquement dans le but de trouver du travail. Mais rapidement, il se rendit compte que ce stage cachait en lui beaucoup plus qu’une simple formation. Et chaque jour, c’était lui qui formait les gens à un stage au sujet du Machia’h, sur la Guéoula, sur la Nouvelle Torah et sur le rôle de notre génération qui consiste à rapprocher la Délivrance finale…
En fait, plus il expliquait les choses et plus les participants à cette formation voulaient en savoir plus. Leur foi grandissait chaque jour et ils questionnaient Yaacov sur tous les sujets, voire sur des questions personnelles, et même sur des sujets particulièrement sensibles. Yaacov, pour sa part répondait avec patience dans les domaines qu’il connaissait. Mais pour les choses plus sérieuses, qui ne souffrent pas de réponses conventionnelles, il conseillait d’écrire au Rabbi Chlita Roi Machia’h. Il promettait qu’ils ne seraient pas déçus et qu’ils verraient des réponses adaptées. « Insèrez votre lettre dans ce livre des allocutions (Likoutei Si’hot), des discours (Maamarim) ou dans les correspondances saintes (Iguerot Kodech). Ensuite vous ouvrirez le livre à l’endroit où se trouve votre lettre. Si vous lisez avec attention ce qui est écrit dans la page, vous trouverez la réponse à votre question ».
Malheureusement, certains élèves doutaient manifestement et ironisaient, se moquant de ses conseils. Pourtant au fil du temps, ces réactions qui frôlaient parfois le ridicule, disparaissaient petit à petit et d’autres suivaient les conseils avisés de Yaacov et ces mêmes personnes déclaraient avoir vécu un miracle après avoir ouvert le livre du Rabbi. En fin de compte les élèves attendaient chaque jour les réponses des Iguerot Kodech.
L’histoire du bédouin
Les choses en arrivèrent à un point où un non-Juif qui participait à la formation en jardinage, un bédouin qui se trouvait à la veille d’un jugement au Tribunal. Il demanda, lui aussi, s’il pouvait écrire au Rabbi Chlita Roi Machia’h. Yaacov lui répondit : « Bien sûr, il n’y a aucun problème ». Après avoir écrit sa lettre, le bédouin dit « Ye’hi Adoneinou… » comme le lui avait indiqué Yaacov.
Il inséra sa lettre dans un volume des « Likoutei Si’hot » que Yaacov apportait régulièrement avec lui et il ouvrit à la page 70 (vol. n°1 des allocutions) et il demanda au bédouin de lire au début de la page. Il lut et au fur et à mesure qu’il lisait sa voix faiblissait jusqu’à devenir un murmure : « …Et la signification de ceci est que même le Goy, lui-même, intérieurement et dans sa racine (or la racine de chaque chose se trouve dans la Sainteté), il sait et il ressent le besoin de rajouter de la Kedoucha, de la Sainteté… ».
Le bédouin baissa les yeux et dit, presque en bégayant : « C’est incroyable comment il a vu ce qui me dérangeait véritablement… Le Rabbi a vu mon éloignement de toute chose qui touche à la Sainteté, même selon les conceptions d’un Goy, et même la déprime que cela me cause, cet éloignement… Ce n’est pas pour rien que je pense que vais sûrement perdre ce jugement au Tribunal. C’est la punition qui me revient de droit ».
Rav Yaacov l’observa comme un maître regarde son élève et lui dit : « Ainsi vous parle le Rabbi Chlita Roi Machia’h : « rajoutez de la Kedoucha, de la Saineté », ce qui signifie qu’il faut accomplir certaines Mitsvot de la Sainteté véritable. Si vous les faîtes, vos sentiments vont s’améliorer et vous remporterez votre jugement au Tribunal. De plus vous ressentirez un allègement dans votre vie, car elle commencera à suivre un parcours juste et droit spirituellement ». Le bédouin demanda ce qu’il devait faire concrètement. Alors Yaacov lui expliqua le sens des « Sept Commandement des Descendants de Noé » qui portent sur les non-Juifs. Le bédouin a pris sur lui, non seulement de les accomplir, mais de plus, d’influencer son entourage bédouin à accomplir aussi les Sept Mitsvot…
L’histoire du bédouin fit une profonde impression sur tous les élèves du stage, mais surtout sur les personnes réticentes à cette nouvelle forme de « bénédiction instantanée » qu’avait apporté avec lui Rav Yaacov Elias.
Révélations
Parmi ces derniers réticents, il y avait un certain Avraham, un jeune homme, plein d’ironie, qui n’avait pas sa langue dans la poche. Il ne cessait de se moquer de Yaacov et de ses « ‘hassidim » qui avaient «osé» demander conseil grâce aux Likoutei Si’hot et aux Iguerot Kodech. Pourtant, sitôt que Avraham avait ouï dire que même le bédouin avait rejoint le clan des « ‘hassidim », il changea complètement de point de vue et prit, clairement, au sérieux, les différents miracles, que vivaient ses compères du stage de formation en jardinage.
Et soudainement ce fut justement Avraham « le cynique », qui, en fait, vivait un véritable drame, incarné dans un être cher, sans que personne ne s’en douta. Puis, ne pouvant plus se contenir, il demanda à Rav Yaacov : « Apprenez-moi, s’il vous plaît, à écrire une lettre et implorer la bénédiction, c’est pour quelque chose de très important que je voudrais demander ».
Avraham écrivit sous la direction de Yaacov, la lettre au Rabbi et l’introduisit dans le même volume des Likoutei Si’hot et l’ouvrit à la page 28. Il commença à lire : « Dans la Paracha de la semaine, il est dit : « Et Sarah mourut à Kiriat Arbaa… et ce qu’en dit le Zohar : « Et Sarah mourut », lorsque le corps meurt, « Et Avraham vint… faire l’oraison funèbre et la pleurer »…
A la fin de la lecture, Avraham pâlit et se tint à la table, comme s’il était pris de vertige. Yaacov attendit que Avraham reprenne ses esprits et qu’il lui explique la raison de son émotion. Il s’essuya le front, qui était trempé de sueurs froides, et il confia : « Maman se trouve actuellement en France et elle doit subir, très bientôt, une opération à cœur ouvert. Je dois, moi-même, interrompre le stage et me rendre en France et rester à son chevet jusqu’à ce qu’elle se rétablisse complètement. Mais maintenant qu’on a lu ce verset sur la mort de Sarah, je ne sais plus quoi penser. Le nom de ma mère est « Sarah ». Mon nom est « Avraham ». Et nous sommes exactement quatre frères (Kiriat Arbaa). Or toute ces versets font allusion au décès de ma mère… c’en est trop pour moi ! ».
Annulation du décret
Rav Yaacov le rassura et lui dit : « L’un des enseignements du Rabbi Chlita Roi Machia’h est : « Pense bien, tout ira bien », prenez sur vous une bonne décision comme récéptacle pour la bénédiction ». Après quelques négociations, Avraham prit sur lui de jeûner pour Yom Kippour et de donner de la Tseddaka (charité) chaque jour… « Maintenant que vous avez pris ces bonnes décisions. Nous allons, de nouveau, ouvrir le livre du Rabbi ».
Avraham inséra la nouvelle lettre contenant les bonnes décisions toujours dans le même volume des « Likoutei Si’hot » et cette fois, la réponse se trouvait à la page 126. Avraham lut la réponse et sa voix tremblait d’émotion et ses yeux étaient pleins de larmes : « De la même façon, qu’à l’époque, lorsqu’ils sont sortis des griffes du Pharaon, à l’époque de Moché Rabbénou et de Myriam. La joie des femmes fut beaucoup plus grande que celle des hommes, car au moment du décret, les mères se sont élevées au-dessus des pères… Ainsi, même la joie qui intervient lorsqu’on sort d’un décret, or cette joie est beaucoup plus intense chez les femmes Juives ».
« Ton Rabbi parle de la joie des femmes – murmura Avraham – peut-être que cela veut dire que ma mère va subir son opération et va vivre et se réjouir ? ». « Oui – répondit Rav Yaacov Elias – vous avez vraiment mérité d’une réponse pleine de bonnes nouvelles, et la première lettre contenait un décret qui a été annulé par la seconde réponse. Ce souci vous a été ôté et vous pouvez vous réjouir sans honte, de cette bonne nouvelle ».
Le lendemain matin, Avraham vint trouver Yaacov et lui annonça, souriant d’une oreille à l’autre : « Ecoutez, après que j’eus donné la Tseddaka hier, j’ai appelé ma mère en France, et quel ne fut pas mon bonheur quand ma mère m’a annoncé que les médecins lui ont affirmé que sa santé s’est tellement renforcée qu’il n’y a plus aucun besoin d’une opération ». Merci Hachem et merci au Rabbi Chlita Roi Machia’h qui opère des prodiges en ces temps de Délivrance actuelle…
(Traduit par l’équipe de LPSG
du livre «Niflaot A’hchav»)
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