Le « Farbrenguenn » de la Guéoula avec le Chalia’h David Tordjman
Chaque jeudi soir depuis 26 ans, nous avons l’honneur et le plaisir de voir et de vivre le « Farbrenguenn » de David Tordjman, le Chalia’h du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h à Paris. C’est un moment de pur bonheur avec des chants, des danses et de la musique Juive et ‘hassidique. C’est des merveilles, des histoires d’aujourd’hui, tout cela pour remercier Hachem en direct et grâce au Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h. On écoute les paroles de Torah, sur le Dvar Mal’hout, des paroles inspirées qui réjouissent le cœur. Quelques heures complètement en dehors du temps et même de l’espace… Une histoire, une saga.
Les Origines
Un jour, j’ai gagné au Goral (loterie) un billet pour aller chez le Rabbi pour Youd Chevat. Le Chabbat, je me tenais à côté du Rabbi, la prière n’avait pas encore commencé. L’officiant s’est penché pour prendre quelque chose dans un petit meuble derrière le pupitre. Il sortit un Talith (châle de prière) se retourna et se dirigea vers sa place. Mais il n’avait pas fait attention qu’en prenant le Talith, il avait fait tomber une revue au sol. Je l’ai ramassée et ai essayé de voir si ce Juif était là pour lui rendre. Mais il y avait un tel monde que je suis resté à ma place. Le magazine était en russe alors je me suis dit qu’il y avait certainement un message du Rabbi pour moi. Et en effet, il y avait un poster du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h avec le Dvar Mal’hout dans la main. J’ai directement interprété ce message : qu’il fallait que j’enseigne le Dvar Mal’hout à mes frères Juifs. De retour à Paris, j’ai donc pris des cours et me suis mis à l’enseigner pour m’entraîner avec un étudiant en Torah.
Cela se passait à l’époque où je m’occupais des élèves de l’école Chnéor à Aubervilliers. Dans le réfectoire, il y avait un cadre, une immense photo du Rabbi dans la salle et je m’étais installé juste en dessous. J’attendais l’étudiant (qui était venu les trois premières semaines) pour réviser avec lui. Mais ce jour là, il n’est pas venu. Par contre, j’avais dit à un ami avec lequel on partait ensemble pour Mivtsaïm (pose des Tefilines, distribution de fascicules etc.) de venir… Et il est apparu devant moi ce soir-là. Un vieux monsieur et un jeune garçon se sont présentés, eux aussi, « pour un cours… ». C’était un Dvar Mal’hout où on parlait de « La brisure des réceptacles ». Je leur expliquai ce sujet très profond à mon niveau, qu’il s’agissait d’une explosion, qu’il y avait une multitude d’étincelles et que le but était de repêcher celles-ci pour réparer le monde.
Et là, il s’est passé quelque chose d’incroyable… Soudain, une explosion. On s’est retrouvé étourdis collés à la table… On s’est regardés en disant : « que s’est-il passé? ». On s’aperçoit, alors que la photo du Rabbi était tombée et le verre du cadre avait explosé dans toute la pièce (illustration du cours en direct) ! Je me suis dit alors que ce cours allait exploser et avoir un immense succès.
Le jeudi d’après on est une vingtaine de personnes, puis une trentaine, puis le nombre de participants est monté à trois cents personnes… C’est le Farbrenguenn du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h… Voilà les origines de ce moment de pure Guéoula…
La préparation du Farbrenguenn
(avec deux « N » pour Nissim et Niflaot)
Depuis que j’ai reçu cette mission, le jeudi après-midi, on faisait des courses, on mettait des heures pour tout préparer. Et spirituellement j’étudiais énormément de sujets liés à la Guéoula, mais pour reprendre les paroles du Méle’h, on se doit de raconter les miracles de D.ieu, afin de Le remercier pour Ses grandes bontés, ce qui hâte la Délivrance. Il m’arrivait à moi-même une multitude de miracles et de merveilles que je racontais, le jeudi soir venu. J’allais à de nombreux cours. Je me nourrissais de vidéos du Rabbi. En réalité, le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h est toujours présent à chaque fois, au Farbrenguenn.
Pendant un moment, on avait un orchestre, il y avait des chants et des danses de la Guéoula Mamach… On venait souvent nous dire qu’on devait arrêter parce que l’on faisait trop de bruit… Alors tout le monde avait peur et se taisait. Ils me regardaient et attendaient ma réaction… Je leur disais alors : « Alors là, ce qu’on vient de me dire, c’est un véritable scandale. On est en train de me dire que l’on ne fait pas assez de bruit là-haut. Que ce passe t-il ici ? Il faut mettre le feu !!! ». Et les chants reprenaient de plus belle.
La préparation allait du jeudi au jeudi… je voulais tellement donner à mes frères à cause de l’amour que j’ai pour eux. Je ne voulais plus qu’ils bougent, je voulais qu’ils restent là, qu’ils habitent ici… On avait la chaise du Rabbi, le poster du Rabbi. Tu ressentais vraiment la présence du Rabbi. On honorait aussi, bien sûr, les Tsaddikim, leur anniversaires et on avait toute l’année l’ambiance du 770 au Farbrenguenn.
Les réactions
Au bout d’un moment les gens gardaient leur place à l’avance. Des personnes participaient physiquement et financièrement au Farbrenguenn sans que je ne leur demande. Vous me demandez quelles étaient les réactions ? C’était, en vérité, une réaction en chaîne. Plus il y avait de gens et plus il en venait…
On est rentré dans la 27ème année du Farbrenguenn. J’envoyai le message par audio. Je changeai le message à chaque fois. Mais les élèves m’ont dit de ne plus y toucher parce que j’avais enregistré mon message avec toute l’équipe du Farbrenguenn. Au final, les gens m’appelaient juste pour écouter ce message et prendre des forces…
Le confinement
Dès qu’il y a eu l’annonce du confinement, j’ai décidé de faire tout de même le Farbrenguenn. Mais cette fois-ci, j’ai été jusqu’au bout de l’idée. Donner de la joie, de la joie et encore de la joie. Pour une seule raison… pour que se dévoile la Guéoula. Et là, j’ai eu des cris, des réactions, on me disait : « David, tu es fou. Tu joue de la flûte, du tambourin, tu tapes sur la table, arrête ! ». Même les voisins ont menacé. Mais comme à mon habitude, j’ai compris qu’il fallait encore plus de joie, de chants et de musique. Pour tous mes frères, pour que tout le monde reste dans la joie jusqu’au dévoilement du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h ! Ma femme a carrément voulu que je quitte la maison. Mais j’ai résisté et j’ai eu raison. Les résultats ont été au-delà de ce que j’imaginais.
Un jour une personne m’a appelé et m’a dit : « David, tu as sauvé la vie de mes parents. Ils étaient dans un état, que D.ieu préserve… Quand mon père a vu le Farbrenguenn, un soir et il a été tellement joyeux. Il a dit que c’est de la folie. Et depuis, toute la semaine on regarde tous les soirs un peu du Farbrenguenn jusqu’au prochain, la semaine suivante ».
Ma femme devient fière de moi…
Il y a un mois de cela, je devais accompagner ma femme (qui est coiffeuse) car elle devait coiffer une dame dans une banlieue. Mais c’était un endroit un peu isolé, alors je l’ai accompagné jusqu’à l’ascenseur. Mais elle sentait, elle aussi, que ce n’était pas suffisant, alors elle m’a demandé de l’accompagner jusqu’au domicile de la dame. Chose que j’ai fait, bien entendu. Quand la cliente a ouvert la porte, j’ai dit à ma femme : « C’est bon, je peux te laisser ? ». Mais la dame a demandé que je rentre aussi chez elle pour attendre mon épouse. Je suis donc rentré aussi.
Au bout d’un moment, la dame nous dit que son fils s’est fait renvoyer de la classe et qu’il devait subir une punition. Sa mère lui a demandé comment s’est passé la punition. L’enfant a dit que c’était merveilleux ! La mère lui a demandé comment cela se fait-il ? Parce que le professeur qui l’a gardé pendant son heure de colle était celui qu’il préfère… J’ai alors demandé son nom. Et il se trouve que je le connais. C’est un Sofer, en plus de son travail d’enseignant, et comme la mère devait faire vérifier ses Mezouzot, je lui ai recommandé ce Sofer et lui ai dit de l’appeler de ma part, de la part de David Tordjman… Elle me dit alors : « David Tordjman du Farbrenguenn ? ». Je lui confirme et là elle me confie (devant mon épouse) : « C’est incroyable, je vais vous raconter… Un jour alors qu’on était en plein confinement, j’étais vraiment desespérée à cause de cette situation. J’étais en train de regarder des émissions sur internet et d’un coup je vous vois. J’ai tellement ri ce jour-là et les histoires étaient tellement passionnantes. Vous avez dit comme ça : « Il faut être vraiment heureux de ce qu’il se passe aujourd’hui, qu’il faut danser et faire des galipettes à la maison… ». J’ai donc immédiatement dis aux enfants de faire des galipettes et on a ri toute la soirée… ». Comme je ne voulais pas la croire, elle a appelé ses enfants et leur a dit que j’étais celui qui faisait le Farbrenguenn. Et ils ont, alors, confirmé que leur mère leur avait dit de faire des galipettes…
Les gens, même en Israël ont confirmé et ils suivent massivement le Farbrenguenn parce que c’est la joie, la joie, la joie de la Guéoula… Et aujourd’hui on a tous besoin de joie. De plus, je vous rapporte un fait extraordinaire qui se passe chaque semaine. C’est qu’à 3h56, on me prévient sur facebook que ça va couper, et le live prend fin à 3h58 (valeur numérique du mot « Machia’h »)…
Les gens
Certains restent jusqu’au bout du Farbrenguenn. Certains me disent que le Farbrenguenn est leur bénédiction pour la semaine. Les gens envoient des « like », des cœurs, tout au long de la soirée, sans discontinuer. En réalité, je suis bien conscient que le Rabbi est présent alors je ne veux pas que cela prenne fin et moi aussi je continue comme si le temps n’existait plus…
Une histoire pour illustrer : « Alors que l’on s’affairait aux préparatifs du Farbrenguenn, nous étions alors dans la grande salle de l’école Chnéor, il y avait déjà énormément de monde. Or la grande table du repas devait être toujours libre avant le Farbrenguenn. Soudain, je vois quelqu’un qui, tranquillement s’asseoit à cette table « sacrée », celle du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h.
J’avais le sentiment que c’était certainement un grand Rav d’Israël. Mais peu m’importait, on n’avait pas le droit de s’installer à cette table avant le grand moment. J’ai demandé à un ami de dire à ce Rav de ne pas s’installer là. Il a donc compris et s’est installé ailleurs. Néanmoins c’était tout de même le Rav Zalman Landau (celui qui voit souvent le Rabbi dans la réalité) et j’ai demandé qu’il prenne la parole pendant le Farbrenguenn et qu’on traduise ses paroles en français.
On était à l’époque avec la Radio « Kol Mevasser » qui retransmettait le Farbrenguenn en direct. C’était de la folie… Pendant ce temps, le Rav Landau regardait à de nombreuses reprise, la chaise du Rabbi. Que se passait-il ? Puis il commença a prendre la parole et le Farbrenguenn avait débuté. La musique, les chants, les danses, tout était là. Vers 23h00, un des amis arriva. Je lui dis : « C’est à cette heure que tu viens ? ». Il me répondit : « David, je suis rentré du travail, j’étais malade, j’avais de la fièvre. Je me suis mis au lit. D’un coup je me rappelle que c’est ce soir le Farbrenguenn. Je me suis dit que j’allais me rendre quitte en l’écoutant à la radio. Mais là… J’ai entendu l’ambiance et je me suis dis : Tu vas te lever, t’habiller et vite, tu pars au Farbrenguenn ! ».
Le Jingle
On frappe deux fois dans ses mains et une fois sur la table et on chante : « Ce soir c’est Farbrenguenn, on est là pour voir le Roi. Ce soir c’est Farbrenguenn, on est là pour le Roi. Yé’hi Adoneinou Morénou VeRabbénou Méle’h HaMachia’h Leolam Vaèd », ça c’est le Jingle du début du Farbrenguenn, je l’avais entendu chez le Rabbi, chez la famille Praguer qui nous hébergeait. Ils avaient repris cette chanson en anglais avec des paroles de Guéoula et c’est comme ça qu’on l’a chanté et qu’elle est née au Farbrenguenn, en français…
Témoignage
Un jour, un jeune est arrivé au début du Farbrenguenn. Il s’appelle Alexandre Méïr Attia. Il a commencé directement à nous filmer avec son téléphone. Quelques semaines après, il m’a dit qu’il avait créé une chaîne sur youtube : « Farbrenguenn by The Alef770 ». En vérité ce garçon avait pris au sérieux le sujet de la Guéoula et il a décidé de tout monter sur la chaîne. Cela m’avait beaucoup touché. Il avait compris qu’on ne peut laisser ces merveilles sans les diffuser. Il a vécu des miracles grâce à sa participation active et je voudrais ici, le remercier car c’est mon associé pour la Guéoula. Il a organisé le plus grand Farbrenguenn qui ait existé avec plus de 10000 vues. Il y avait ce soir là le Rav Avi Taub (responsable de la mine des pierres précieuses en Israël, près de ‘Haïfa) et tout a été filmé, vu et retransmis dans le monde entier…
Les forces
J’ai remarqué que mes forces étaient décuplées car j’étais chez le Rabbi au mois de Tichri. J’étais présent pendant six heures aux Farbrenguens du Rabbi. J’avais les forces pour y assister.
Et aujourd’hui, ces forces-là, je les transmets à tous ceux qui assistent à ce Farbrenguenn. A ce propos, il est passé à 19h30, heure française et maintenant, s’est rajouté le Mélavé Malka, le samedi soir à 19h30 aussi.
L’adresse du Farbrenguenn : Sur la page de Yehi Ameleh David et sur youtube en tapant tout simplement « TheAlef770 ». Jeudi soir et Samedi soir… (en hiver).
(Retrouvez les aventures du Chalia’h David Tordjman
dans le livre « Le Point sur la Guéoula » édition 5784-2024.
contactez-nous à viveleroi770@gmail.com)
Farbrenguenn le Dvar Malkhout Kedoshim (youtube.com)