Le Scoop de cette semaine, le Beit ‘Habad de Namibie en Afrique
Ils s’enfoncèrent dans la noirceur de la nuit avec un butin volumineux plein les main. Au matin, tout le quartier parlait du terrible cambriolage. Le Beit ‘Habad dirigé par le Rav Yossef Re’himi, qui se trouve plus loin dans la même rue, a également été évoqué ce jour-là. La description de la maison en question avait attiré l’attention du Rabbin. Il connaissait bien cette maison. En effet, y a un mois et demi de cela, il avait négocié le bail du bâtiment pour le compte du Beit ‘Habad, mais les négociations ont échoué et n’ont abouti à aucun protocole d’accord. Il s’avère que les voleurs avaient attaqué cette maison justement parce qu’elle était éloignée et isolée des autres maisons. Maintenant, Rav Yossef Re’himi vit la Divine Providence qui le gardait, et l’avait protégé de ne pas louer cette maison dangereuse…
Il y a trois ans, Rav Yossef Re’himi et son épouse, avec un petit bébé de deux mois, sont arrivés en Namibie (en Afrique) pour y ouvrir un Beit ‘Habad. Afin de préparer encore un autre endroit sur le globe pour accueillir le Roi Machia’h. Ils ont loué un grand bâtiment et ont entrepris un grand nombre d’activités : les prières, les cours de Torah et de ‘Hassidout, de l’alimentation Cachère pour les voyageurs, et bien plus encore.
En peu de temps, le bâtiment était devenu trop étroit pour accueillir les nombreux visiteurs. De plus, le propriétaire a annoncé, sans équivoque, qu’il ne prolongerait pas le contrat de location. Lundi, la semaine dernière, était fixée la date à laquelle la famille Re’himi et le Beit ‘Habad devait quitter le bâtiment.
Lorsque Rav Yossef a écrit au Rabbi Chlita de Loubavitch, Roi Machia’h, la réponse était qu’il devait étendre l’activité et déménager dans un endroit beaucoup plus grand. Il chercha fièvreusement une structure appropriée, mais n’en trouva aucune. Les agents immobiliers locaux qu’il avait rencontré ont également affirmé qu’il n’y avait aucune propriété dans toute la région qui répondait à ses exigences.
Le temps pressait et toujours pas de structure appropriée. En tant qu’émissaire fidèle, Rav Re’himi demanda de nouveau une bénédiction du Rabbi pour trouver un moyen de sortir du pétrin dans lequel il se trouvait. La réponse du Rabbi à travers les Iguerot Kodech fut : «Le salut de Dieu arrive en un clin d’œil»…
Mercredi il y a quinze jours, moins d’une semaine avant la fin du bail, une bonne affaire a été découverte : un agent immobilier lui a proposé de louer un grand immeuble de 600 mètres carrés. Rav Yossef Re’himi examina le bâtiment, qu’il aima vraiment, mais le prix était beaucoup trop élevé. Les autres termes de l’accord étaient également trop difficiles. L’agent immobilier n’avait pas beaucoup d’espoir de pouvoir adoucir les exigences du propriétaire de l’immeuble. C’était un homme riche et grossier qui méprisait les gens « ordinaires »…
Rav Yossef Re’himi écrivit de nouveau au Roi Machia’h et reçut une réponse étonnante (Iguerot Kodech, vol. 17, page 256) : «Nous avons besoin du témoignage d’un certificat… Le certificat du Rabbinat suscite un sentiment plus respectueux parmi les auditeurs». Rav Yossef Re’himi a décidé de mettre sa compréhension logique de côté et s’est rendu à une réunion avec le propriétaire du bâtiment avec son certificat d’ordination rabbinique sous le bras.
Immédiatement au début de la réunion, Rav Yossef Re’himi a clairement fait comprendre à l’homme riche qu’il était le Grand Rabbin de Namibie, et comme preuve, il avait tous ses certificats rabbiniques.
L’homme riche fut très impressionné par les certificats, il a compris qu’il avait affaire à une personne importante, et « sur place » a accepté d’être flexible sur les termes de l’accord et il baissa même le prix de location…
Vendredi dernier, le contrat de bail a été signé pour un grand Mazal Tov, à la bonne heure ! Lorsqu’un émissaire du Rabbi Chlita Roi Machia’h accomplit sans réfléchir les paroles du Roi, il peut être sûr que tout s’organisera tout seul, sans intervention humaine comme dans une histoire du Baal Chem Tov… (Traduit de la Si’hat HaGueoula n°1515 par l’équipe du Point sur la Guéoula)