Noa’h… Le Sommet du Nom Avayé
Comme nous pouvons le constater dans le nom de la Paracha : Noa’h qui vient du langage de Menou’ha, le repos : « La satisfaction qui vient du repos de l’homme qui s’arrête de travailler, comme il est dit : Il s’abstint de tout travail lors du septième jour comme il est traduit (par Ounkelos) « Il se reposa le septième jour » (et plus exactement lorsqu’il est dit : Noa’h, Noa’h par deux fois, « Il satisfait les mondes supérieurs et il satisfait les mondes inférieurs » ce qui implique deux niveaux du Chabbat, le Chabbat inférieur et le Chabbat supérieur).
Or, la particularité du travail de Noa’h qui a « trouvé grâce aux yeux de l’Eternel (Havayé) » permet de dévoiler dans le monde le Nom Havayé (« l’Eternel ») qui transcende le monde – et il ne s’agit pas uniquement du Nom Havayé qui s’habille dans le monde par l’intermédiaire du Nom Elokim, « Havayé Deletata, Havayé d’en-bas » mais aussi du Nom Havayé qui transcende complètement le monde, c’est-à-dire « Havayé Deleéla, Havayé d’en-haut ».
Le résultat du bilan
Or, il est nécessaire d’appuyer l’importance d’un bilan moral en ce Chabbat de la Parachat Noa’h de cette année. Puisque le Rabbi, mon maître et beau-père, prince de notre génération a témoigné que nous avons enfin terminé tout notre travail, jusqu’à « l’astiquage des boutons de l’uniforme », et nous sommes prêts à recevoir le Machia’h notre juste. Pourtant, en considération du bilan moral que nous avons réalisé, le résultat est que : « La Guéoula, la Délivrance véritable et complète doit intervenir de manière tout à fait immédiate ».
Et a plus forte raison cette année 5752 dont les initiales sont : « Ce sera une année de merveilles, de merveilles dans tous les domaines, « Bakol, Mikol Kol (=192) » en tout, de tout et totalement » dont la valeur numérique est la même que le mot « Kabetz (=192), rassemble les exilés » et qui contient tous les éléments, principalement les merveilles de la Délivrance véritable et parfaite « De même que lors de ta sortie d’Egypte, Je vous montrerais des merveilles ».
Et plus particulièrement, après que soit complété le premier mois de l’année « Tichri » dont les lettres forment le mot « Réchit, le commencement » qui contient l’année toute entière. Or nous sommes le premier Chabbat de cette plénitude du travail dans le monde qui contient la quintessence du Chabbat dans toute sa connotation messianique. Et, de plus, alors que nous sommes le Chabbat après-midi, au moment du troisième repas lié à Yaacov, le troisième patriarche lui-même relié à la troisième délivrance et au troisième Temple.
Va pour toi… en Guéoula
Et nous nous préparons à lire dans la Torah la section « Lekh Lekha, va pour toi… vers la Terre que Je te montrerai », l’ordre et le don des forces nécessaires à chacun et chacune du peuple Juif et à l’ensemble du peuple Juif (grâce à Avraham, le premier Juif) pour sortir de la Galout, de l’exil et nous diriger vers la Guéoula, la Délivrance, d’une double marche (« Lekh Lekha ») qui fait aussi allusion à une marche rapide, dont la plénitude sera (que nous irons) : « sur les nuages du ciel ». Il est clair et avéré que toutes les limites sont déjà dépassées, et tous ont déjà fait Techouva et maintenant, la chose ne dépend plus que du Machia’h notre juste lui-même…
Kiddouch Lévana
Selon tout ce que l’on vient de voir, il est compréhensible que lorsqu’on trace un bilan spirituel après la première semaine de travail dans le monde lors de l’année 5752 « qui sera une année contenant des merveilles », et que nous en arrivons à la conclusion que la chose ne dépend plus que du Machia’h notre juste, lui-même, ceci doit s’exprimer par une attention particulière au Kiddouch Lévana (sanctification de la lune) « car ils se renouvelleront comme elle », lors de la Délivrance véritable et complète par l’intermédiaire du roi David, le Messie « David, le roi d’Israël est vivant et existant ».
Et principalement, que ce Kiddouch Lévana soit fait avec l’intention bien précise d’activer et de précipiter l’arrivée du roi David, le Machia’h de la manière la plus concrète. Tout ceci, par un rajout dans l’exigence et la demande impérieuse au sujet de la Guéoula, comme il est dit à la fin du Kiddouch Lévana : « Et ils demanderont l’Eternel leur D.ieu et David leur roi, Amen ».