Psak Din : Le Rabbi de Loubavitch est le Roi Machia’h
Lors d’un «Farbrenguen» (réunion ‘hassidique) qui fut organisé en Terre Sainte il y a quelques années, le Rav David Na’hchon raconta dans le détail l’enchaînement des événements, tels qu’ils se succédèrent au cours de ces jours mémorables. Ces paroles furent ensuite imprimées dans un livret intitulé «Les faits cachés derrière le Psak Din (la Décision Rabbinique)»…
Le Rav Na’hchon raconte : «…Nous nous rendîmes chez le Rav Mordékhaï Chemouel Achkénazi, Rav et décisionnaire de Kfar ‘Habad. Celui-ci estima comme nous qu’il fallait faire quelque chose en ce sens.
Il s’installa donc et commença à rédiger la Décision Rabbinique. Il me faut préciser que si, par la suite, plusieurs Décisions furent rédigées, mentionnant que le Rabbi était le roi Machia’h, celle que rédigea le Rav Achkénazi ce soir-là, la première du genre, est restée peu connue, et je veux la citer ici : «Beth-Din des Rabbins ‘Habad en Terre Sainte Motsaé-Chabbat, Parachat Tahara, 30 du mois de Nissan, Premier Jour de Roch ‘Hodech Iyar de l’an 5751. Depuis des milliers d’années, les enfants d’Israël se trouvent en exil, dispersés parmi les nations, et ils ont enduré des souffrances au-delà de toute mesure. Maintenant, toutes les dates limites ont été dépassées, et leurs yeux se consument dans l’attente de la Délivrance véritable et définitive, celle qu’instaurera notre légitime Machia’h…
Grâce à D.ieu, notre génération, qui est la «septième», a mérité de vivre les derniers instants de l’exil. Les sources de la Torah (dont la diffusion était la condition à la venue du Machia’h) ont à présent été propagées jusqu’à l’extérieur, et ont pu parvenir à tous les points du globe, grâce à l’œuvre du Rabbi Chlita au long de quarante ans d’actions. Des centaines de milliers de Juifs, hommes, femmes et enfants, ressentent, en une conviction pleine et entière, que seul le Rabbi Chlita a la force et l’envergure de délivrer le peuple d’Israël de cet exil terrible, et qu’il est bien le Libérateur ultime. Par conséquent, après que se soient vérifiées les paroles du Rabbi Chlita au sujet de cette «année de miracles» (5750), puis d’une année «où Je lui montrerai des merveilles» (5751) à travers le monde entier, nous produisons cette Décision claire disant qu’«est arrivée l’époque de la Délivrance», au cours de laquelle le Rabbi Chlita se révélera sans plus tarder en tant que roi Machia’h, et que sa royauté sera révélée au monde entier, sans obstacles ou retard, au stade de la réalité concrète. Immédiatement, vraiment, vraiment, vraiment !».
Le Rabbi accepte la Décision Rabbinique
Le Rav David Na’hchon reprend : « …Il ne s’était pas écoulé plus de trois minutes depuis que nous avions été informés de la signature du Rav Axelrod que nous reçûmes (sur notre téléphone mobile) l’information concernant l’arrivée imminente du Rabbi. Nous sautâmes hors de la voiture (où nous attendions à l’abri des regards) et nous nous tînmes debout sur le trottoir.
Le Rabbi, sortit de son véhicule et se dirigea vers le Mikvé, mais, comme s’il s’y attendait, il marqua un temps d’arrêt en nous voyant, pour nous laisser le temps d’approcher. Habituellement, tous ses mouvements étaient vifs et rapides, mais à ce moment il avait ralenti et nous considérait avec, sur son saint visage, une expression rayonnante.
Je m’approchai donc et déclarai: «Voici les Décisions des Rabbanim au sujet du Rabbi, roi Machia’h, ainsi qu’une lettre co-signée par dix Juifs».
Le Rabbi me regarda, puis regarda tout le petit groupe, l’examinant d’un regard brillant accompagné d’un sourire puis il nous dit : «Yichar Koa’h, Yichar Koa’h!» (l’équivalent de «Vous êtes forts et bénis»), tout en prenant les enveloppes que je lui tendais et en les introduisant dans la poche intérieure de son «Sirtouk», du côté de son saint cœur.
Nous comprîmes que notre mission avait été couronnée de succès, et que nous étions sur la bonne voie. Décrire ce que nous ressentions à ce moment est impossible… Mais nous arrivâmes ensemble à la conclusion que ce que nous venions de faire n’était pas suffisant, et qu’il fallait remettre au Rabbi le fax portant la signature du Rav Axelrod.
Dans tous les Mondes Spirituels
Rav Na’hchon décrit le Chabbat Six Iyar : « Le Farbrenguen commença enfin (après la Tefila, la prière du matin) et l’on peut dire qu’il fut unique en son genre, bien différent de celui du Chabbat précédent, qui était marqué par une grande tension. Ce Chabbat Tazria-Metsora, tout le Farbrenguen était axé sur le Machia’h. Le Rabbi parla du Machia’h dès le début, et l’assemblée chanta «Zol Choïn Zaïn Die Guéoula» et «Sissou VéSim’hou… ».
Le Rabbi se tourna plusieurs fois vers notre groupe, lors des interruptions entre les allocutions, pour nous dire «Lé’haïm», en levant les deux bras et de forts mouvements. Pour nous, cela signifiait des encouragements à continuer de toutes nos forces, sans se laisser impressionner par les épreuves.
Vers la fin du Farbrenguen, au moment où le Rabbi fit savoir que ceux qui avaient remis des bouteilles devaient monter (près de lui sur l’estrade), il employa une expression encore jamais entendue : «Que la proclamation (qu’ils feront) soit une publication qui soit entendue dans le monde entier et dans tout le système des mondes spirituels…».
Il est à noter que le Rabbi avait traité, au cours de son intervention, de la nécessité d’un service nouveau, qui ne ressemble pas à l’élan passionné des fils d’Aharon, mais qui intéresse également les corps (et non les âmes seules). Ce qu’il avait dit là répondait clairement à ce que nous avions écrit, en allant lire la Décision Rabbinique sur le tombeau du Rabbi Précédent, disant que nous étions prêts au sacrifice de nos vies pour que le Machia’h se révèle.
Et le Rabbi précisait que l’action devait se passer dans la vie physique. Pendant que j’entendais cet appel, je compris soudain que le Rabbi faisait allusion à la proclamation que je m’apprêtais à faire. Mais je n’en avais pas le courage, et j’eus peur…
La proclamation de la Royauté en public
Il y avait 17 bouteilles sur la table du Rabbi, et tous leurs propriétaires montaient, disaient «Le’haïm», et s’en allaient. Il ne restait plus que moi à ne pas avoir été appelé, car le secrétaire m’avait dit qu’il ne remettrait pas ma bouteille sans le demander au préalable au Rabbi. Soudain, le secrétaire me fit énergiquement signe des deux mains de monter. Je compris que la confirmation que j’attendais venait de m’être donnée. Je m’approchai de l’estrade, tout en soufflant à Avi Taub : «Viens avec moi. Nous sommes tout le temps ensemble, alors… », et Avi me suivit, pendant que Chmarya Harel vint se mettre de l’autre côté.
Le Rabbi nous regarde arriver, et remplit un demi-verre (grand format) de ma bouteille, pour moi, pour Avi et (après avoir demandé si Chmarya était avec nous) pour lui aussi. Nous nous taisons tous, et l’assemblée nous regarde et retient son souffle…
Je vais donc raconter ce qui se passa par la suite en me référant à ce qu’on me raconta, car «je n’étais plus sur terre» à cet instant.
Je me tenais à la droite du Rabbi, Avi derrière moi et Chmarya en face de moi. Je lève la tête et fais ma proclamation en Yiddish: «Du fait qu’il y a eu récemment des décisions prises par des Rabbanim et des Tribunaux du peuple d’Israël, disant qu’est arrivé le temps de la Délivrance, et plus récemment encore des décisions disant que le Rabbi est le roi Machia’h et qu’il doit se révéler et délivrer le peuple d’Israël,… par conséquent, nous acceptons sur nous la royauté du Rabbi, roi Machia’h, pour exécuter tout se qu’il demandera de nous, avec abnégation. Et c’est pourquoi nous proclamons tous : «Yé’hi Adoneinou Moreinou VeRabbénou Mele’h HaMachia’h Leolam Vaèd. Que vive à jamais notre Maître, Guide et Rabbi, le roi Machia’h»… (Retrouver cet extraordinaire reportage traduit par le Rav Pin’has Pachter dans son intégralité dans «Le Point sur la Guéoula» le livre, édition 5784. Commandez-le par Whatsapp au 058-5770419)