Résumé du discours du Rabbi : Dvar Malhout L’Edit Royal
Résumé du discours
Du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h Chlita
Chabbat Paracha Michpatim qui bénit le mois d’Adar
27 Chevat 5752-1992
Les nouvelles parlent le langage du Prophète Isaïe
Il est reconnu que chaque événement qui se passe dans le monde survient par l’intervention de la Achaga’ha Pratite (la Divine Providence – 1). Tout cela comporte un enseignement pour le service de l’homme envers Son Maître, et plus encore, en ce qui concerne des événements fondamentaux de portée internationale dont les protagonistes sont des Etats importants.
Concernant l’actualité, à la veille du Chabbat Parachat Michpatim 5752 (1992), les dirigeants des superpuissances de ce monde ont décidé de placer leurs relations sous un nouveau jour. Il s’agit de supprimer l’état de belligérance et de réduire l’armement, afin de prôner la paix, l’unité et l’entraide.
Ce mercredi, trois jours avant Chabbat, le Président a déclaré qu’il diminuerait le budget consacré à l’armement et utiliserait les crédits ainsi libérés pour renforcer la prospérité économique. Cette décision a été ratifiée par l’assemblée, dont les décisions ont force de loi, même d’après la Torah.
Le Machia’h œuvre déjà dans le monde
Les enfants d’Israël, peuvent tirer la conclusion suivante, au vu de cet avancement dans l’histoire : il est nécessaire de révéler la délivrance… La Guéoula sera effective lorsque cesseront les guerres dans le monde et lorsque les nations « transformeront leurs glaives en socs de charrues… un peuple ne portera plus l’épée sur l’autre et ils n’apprendront plus l’art de la guerre (2) ». Le Machia’h lui-même obtiendra cette victoire. Il jugera les peuples et réprimandera celui qui a commis des injustices (3). Dès lors, la paix règnera, le Temple sera reconstruit et toutes les nations s’y rendront, « car c’est de Tsion que jaillira la Torah et la Parole de D.ieu, de Jérusalem », là où résidera le Machia’h.
De la Russie-Egypte à la Russie-Israël
Une prophétie claire se réalise actuellement devant nos yeux. Non seulement aux USA, mais aussi en Russie, pays qui mena une guerre dévoilée contre le Rabbi Rayats, prince de notre génération. On y enseignait la Torah en cachette, au péril de sa vie. Mais dernièrement, toutes ces restrictions ont disparu et le Judaïsme y est enseigné de la manière la plus libre. Le nouveau gouvernement, adhérant au principe de la justice, de la droiture et de la paix, croit en D.ieu.
Les Bné Noa’h apprendront aussi la Hassidout !
Dans la Paracha Michpatim (au premier verset), la Torah énonce des préceptes nouveaux, mais logiques, et Rachi dit qu’ils furent transmis au mont Sinaï, au même titre que ceux qui ont été énoncés lors du don de la Torah. C’est pour cela que le Juif doit les comprendre, les intérioriser et s’y soumettre avec la même abnégation que tous les autres Commandements divins. De même, les enfants de Noé, les non-Juifs, doivent pour pratiquer leurs sept Commandements, prendre conscience avant tout, de leur origine divine.
Un Psak Din (décret rabbinique) qui influence le monde entier
Puisque dans la Paracha, nous trouvons les lois qui concernent principalement les tribunaux, il y a un lien direct entre ce que les Rabbanim ont tranché actuellement (que le temps de la délivrance est arrivé) et la décision des nations de tendre vers une ère de paix et de bienfaisance. La Parachat Michpatim est particulièrement liée à la Guéoula car elle se place entre la Parchat Yitro qui se termine avec les lois relatives à l’Autel et la Parachat Terouma, où il est dit : « Il me feront un Sanctuaire et Je résiderai parmi eux (4)».
Ceci concerne aussi la Tseddaka car dans notre Paracha, il est dit : « Si tu prêtes de l’argent à Mon peuple, aux pauvres (5)». La bienfaisance dépasse la Tseddaka qui, elle-même rapproche la délivrance.
La joie, le Mazal et la Guéoula
Ce Chabbat est celui qui bénit le mois de Adar, dont le Mazal est bon. Il apporte la joie de Pourim et rapproche la délivrance de Pourim de celle de Pessa’h, comme il est dit : « Comme aux jours de ta sortie d’Egypte, Je te montrerai des merveilles (6)», celle de la délivrance qui interviendra avant même la fête de Pourim.
Machia’h Now
Et que soit Sa volonté, et c’est le principal, que la délivrance se dévoile de la manière la plus immédiate « Te’hef OuMiyad Mamach ». Il est clair que l’on aura pas besoin d’attendre jusqu’en Nissan, ni même jusqu’en Adar, puisque le Machia’h arrivera pendant le Chabbat qui bénit le mois d’Adar, le 27 Chevat, Za’h (Pur) Chevat, au moment de la Séouda Chlichite, le troisième repas du Chabbat qui est relié avec la troisième délivrance dans le troisième Temple.
Et que ceci nous arrive de la manière la plus concrète, Te’hef OuMiyad Mamach, selon les initiales que comporte le mot Miyad (7).
Ainsi que dans toutes les allusions contenues dans le mot « Mamach* », mais tout d’abord au sens le plus littéral, de la manière la plus concrète, Mamach, Mamach, Mamach…
Notes
1/ voir Keter Chem Tov
2/ Isaie 2-4, Mi’ha 4-3
3/ Radak
4/ 25-8
5/ 22-24
6/ Mi’ha 7-15
7/ Moshé, Israël (Baal Chem Tov) et David le roi Machia’h – et dans la note de bas de page n°148 : Miyad = Mena’hem, Yossef et Yits’hak et aussi Dovber
* Mena’hem Mendel Shneerson
Ye’hi Adoneinou, Moreinou VeRabeinou,
Melekh HaMachia’h Leolam Vaèd !