L’être humain demande le respect des Sept Mitsvot Noa’hides
Cette histoire du couple Gabriel ‘Haïm et Menou’ha Ra’hel Beckouche s’est passée il y a trois ans de cela à l’hôpital Ziv de Tsfat. « Ma fille avait un rendez-vous chez le docteur. Mon épouse devait l’accompagner et je me suis dit que je pourrai aussi bien me joindre à elles, pour poser quelques paires de Téfilines, comme je le faisais à Jérusalem à l’hôpital Chaarei Tseddek…
Croyez-moi si vous le voulez, mais après des dizaines d’essais, il n’y avait pas un seul Juif qui n’avait pas mis les Téfilines. Alors j’ai réfléchi et je me suis occupé des non-Juifs pour leur Sept Mitsvot Noa’hides… Les arabes. Oui parfaitement. Si l’on s’occupait des arabes en leur enseignant ces Sept Lois, cela fait bien longtemps qu’il n’y aurait plus un seul attentat.
Je me suis assis à la table de deux arabes. Un qui s’appelle Ali et l’autre Ahmed. Je leur ai proposé de lire la petite carte où l’on peut voir les Sept Mitsvot en arabe. J’ai déjà été de nombreuses fois en contact avec des arabes et l’accueil a toujours été excellent. Mais là ce fut au-delà de toute attente. A peine Ali a t-il posé les yeux sur cette carte que son compagnon lui demanda si j’étais sérieux… Ali l’a regardé comme on regarde un malheureux plaisantin et lui dit en hébreu : « Tu sais, cette homme sur la photo c’est le Roi Machia’h ! – Et l’autre de répondre en me regardant : « Mais nous aussi on a un Machia’h qui doit venir – Mais il lui répondit pour moi : « Oui mais lui c’est le Machia’h de toute l’humanité… ».
Et Ali me raconta son expérience avec les ‘Habad qui disent que le Rabbi est le Roi Machia’h. Il me dit qu’il avait toujours été bien perçu chez eux et qu’il suivait leurs actions. En retour, je lui ai raconté un épisode assez particulier qui m’était revenu en mémoire.
« Un jour, je devais poser mon stand de Téfilines au supermaché Rami Lévy à Jérusalem, mais grâce à D.ieu, j’avais quelqu’un qui pouvais me remplacer. Et donc, j’ai pu m’installer à la solderie Maxstock, non loin de là. J’ai pu mettre pas mal de paires de Téfilines et j’ai remarqué qu’il y avait beaucoup d’employés arabes. Par conséquent, lorsque je faisais une pause avec les Téfilines, je pouvais m’occuper de diffuser les Sept Mitsvot Noa’hides en arabe grâce à mes petites cartes. Il y avait un jeune homme, un arabe, qui m’aborda. Il me demanda ce qu’étaient les Lois imprimées sur cette carte. Je lui répondit brièvement. C’est alors qu’il me confia qu’on lui avait proposé un Million de Shekels s’il rejoignait les rangs d’un mouvement terroriste (bien connu) s’il s’engageait à faire un attentat. Je lui ai expliqué (en prenant mon temps) ce que gagne un homme à rejoindre un groupe comme celui-ci et tout cet argent qu’il va toucher. Par contre, je lui ait dit ce qu’il gagnera à accomplir des actes de grandeur. Et bien, il a compris ce que tout être humain peut déduire et mériter réellement une récompense et même sans aucune récompense. Juste pour Hachem, en l’aimant et le servant. C’est pourquoi, ce vendredi-là, ce jeune homme a renoncé à rejoindre ce groupe terroriste ».
Et maintenant je voudrais donner la parole au Rav Zalman Notik qui est, lui aussi un militant de poids sur les Sept Mitsvot Noa’hides. Il a prononcé ce discours lors d’un Rassemblement Machia’h et Guéoula de mon Rav et Machpia le Rav Zimroni Tsik : « Au sujet des non-Juifs, le Rav Boaz Kali devait parler lors du Kinous HaChlou’him et il m’a dit : « je devrais prendre la parole aujourd’hui mais exceptionnellement, je voudrais rafraîchir mon discours et que ce soit toi qui parle… ». Il m’avait parlé deux jours auparavant. Comment vais-je moi, rafraîchir le discours de Boaz Kali ? Je me dirige alors vers le 770 et je vois devant moi, une pyramide humaine de milliers d’émissaires du Rabbi Chlita Roi Machia’h… Les légions du Roi.
Soudain arrive un Chalia’h des USA, un proche parent, et il dit : « Ouille, je l’ai raté ! ». Puis il sort de sa poche un bonbon… Il s’approche d’un photographe non-Juif, et lui dit de répéter en anglais après lui : « Barou’h Ata Hachem… Chehakol Nihya Bidvaro ». Il lui tend le bonbon et lui fait une bise sur chaque joue et lui dit : « Rendez moi service, prennez-moi en photo et avec photoshop, vous m’introduirez dans la grande photo ok ? »… J’observe la scène de côté et je me dis que je n’ai jamais vu une telle chose de ma vie. Où est-on ? Dans les Messibot Chabbat ? Mais je me tais. Certainement que je ne comprends pas tout ce que je vois. Bref, ce moment passe, et cet émissaire me dit alors : « Ma voiture est garée à deux rues d’ici, tu peux m’accompagner ? ». J’acquiesce et on fait ce bout de chemin ensemble. Soudain un gardien d’origine musulmane vient trouver mon cousin, sur sa veste apparaît son nom « Muhamad ». Et ce Chalia’h commence à entretenir ce non-Juif sur les Sept Mitsvot Noa’hides pendant dix bonnes minutes. Je ne comprends pas non plus cette scène. Mais le jeune arabe lui dit : « Je suis près, si tu le désires à garder ta voiture pendant encore une heure et demi ». Mon cousin me dit alors : « Tu as l’air surpris. N’est-ce pas ? Mais ta surprise ne fait que commencer. Je vais te raconter maintenant comment je gagne ma vie… Je suis directeur financier d’un organisme dont je tairais le nom. Et je me suis dis : « Comment je ramène de l’argent maintenant ? ». Il y a une directive du Rabbi que l’argent vient lorsqu’on s’occupe des Sept Mitsvot des non-Juifs. J’ai donc monté ce que j’ai nommé : « Le Beit Chalom », ou la tente d’Avraham Avinou sur l’une des autoroutes non-loin d’ici. Le conducteur fatigué y reçoit du café, des gâteaux, un lit pour se reposer pendant trois heures, il peut voir des vidéos sur l’histoire d’Avraham Avinou, sur les Sept Commandements Noa’hides. Et les non-Juifs qui voient cela ne peuvent rester insensibles. Ils donnent de l’argent, des sommes conséquentes et c’est ainsi qu’ils soutiennent des institutions ‘Habad… ».
En ce moment – poursuis le Rav Notik – j’enseigne la ‘Hassidout dans un Beit ‘Habad de Jérusalem à Abu Tor, un quartier Juif à côté d’un village arabe. Le directeur en est le Rav Roy Olliel, un grand gaillard très sympathique. Un jour je viens pour le cours et je lui dis : « Aujourd’hui, j’ai un plan. On va descendre dans le quartier arabe, on va rencontrer le maire du village et on va lui demander l’autorisation d’enseigner dans l’une écoles les Sept lois de Noé. Qu’en penses-tu ? ». Roy me dit : « Tu es sûr ? C’est quand même risqué ! ». Je lui ai répondu que telle était la volonté du Roi Machia’h, diffuser ces sept lois chez les non-Juifs. Néanmoins, il me suivit dans mon entreprise (non sans se munir de son ‘Hitat pour plus de sécurité) et nous voilà en route pour le village arabe. Il fallait descendre une grande côte et au bout d’un moment, nous arrivâmes vers un homme âgé assis sur une chaise. Je demandai : « Connaissez-vous le Mukhtar (le maire) du village ? ». L’homme me regarda exactement comme s’il voyait devant lui un extra-terrestre. Il me dit : « Et qu’est-ce que vous lui voulez au Mukhtar ? ». « On veut lui parler des Sept lois des descendants de Noé » en parlant je lui tends une carte où sont imprimées les Sept lois en arabe. Il me dit alors : « Continuez tout droit et vous y êtes ». On a poursuivis notre descente vers ce qui avait l’air inquiétant d’un gouffre… Puis on est arrivé à hauteur d’une épicerie. En arrivant nous avons demandé au jeune qui tenait ce magasin s’il connaissait le Mukhtar. Il nous répondit : « Et qu’est ce que vous lui voulez au Mukhtar ? ». Je lui fit la même réponse qu’au vieux monsieur plus haut. Il me dit : « Écoutez, je suis son fils et il sera là dans une heure et demi revenez, je vous le présenterai ». Une heure et demi plus tard, nous sommes revenus armés de nos publications en arabe sur les Sept lois et là, le jeune nous présenta son père un Cheikh arabe avec la moustache typique, un personnage haut en couleur. Il nous reçu chaleureusement et nous offrit à boire. Je commençais mon exposé sur l’histoire Juive et celle des Sept Mitsvot. Il écouta attentivement mais au bout d’une bonne heure il me demanda : « Mais qu’est-ce qu’il en est de Machia’h dans tout cela ? »… Alors là, il m’avait surpris. Le Rabbi me disait en cela que c’est par cela qu’il fallait commencer… Je lui répliquai en lui exposant les paroles du Rabbi Chlita Roi Machia’h sur la Guéoula. Mais il s’entêtait à répéter les sombres prophéties des musulmans à ce sujet. Qu’il y aura une grande guerre et que seraient tués tous les chrétiens etc. Je lui dit alors : « Lors de l’époque messianique, il n’y aura plus de guerres… Les nations vivront en paix. Je lui montrais alors la photo du Rabbi en lui expliquant que voici, c’est le Roi Machia’h et que je suis son émissaire ». Et, pour finir, je terminais sur une note joyeuse et pacifique. Puis je lui soumettais ma demande, de nous laisser parler dans une école arabe du quartier. Il me répondit : « Dans ce quartier ce ne sera pas possible les jeunes y sont assez violents, mais dans un autre quartier, je me ferais un plaisir de vous introduire »…
Mon fils m’a raconté, la semaine dernière, qu’il était à l’aéroport Kennedy et il allait d’un commerce à l’autre pour poser les Téfilines aux Juifs qui travaillaient là-bas. Au bout d’un certain temps, il se tourne vers une personne et lui dit : « Voulez-vous mettre les Téfilines? ». Et celui-ci de lui répondre : « Je suis un arabe, de Ramlé ». Mon fils lui répliqua : « Excusez-moi de vous avoir proposé de mettre les Téfilines, mais est-ce que je peux vous parler des Sept lois de Noé ? ». Ils ont discuté quelques minutes et c’est alors que le jeune homme, arabe de Ramlé, lui dit : « Ecoutez, je peux vous aider à mettre les Téfilines aux gens, je travaille ici et je sais qui est Juif et qui ne l’est pas ». En effet, grâce à lui, ils ont réussi à mettre une grande quantité de paires de Téfilines, et ceux qui ne voulaient pas les mettre, ce jeune arabe parlait avec eux et tentait de les convaincre…
Tel est le monde d’aujourd’hui. Le monde pendant l’ère messianique. Soyons des Juifs du futur, des Juifs de la Guéoula. Partout où l’on se rend, avoir toujours sur soi les cartes des Sept Mitsvot Noa’hides. Et on voit les miracles… Ye’hi Adoneinou Morénou VeRabbénou Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd… » (Extrait du livre « Le Point sur la Guéoula »)